«Une journée type le jeudi; On commence à 9h45 par ½ heure de vidéo, à ce moment-là, on voit tout l’aspect défensif de l’équipe adversaire, on essaie vraiment de trouver les points faibles dans cette organisation, voir s’ils ont des failles dans la réorganisation des rideaux défensifs, que ce soit sur les touches, les mêlées, les renvois dans le jeu et voir les combinaisons que nous pouvons mettre en place par rapport à ça. Sur le plan du jeu, on regarde, par rapport à toutes les combinaisons que l’on a en magasin, celles que l’on privilégie pour le match à venir en fonction justement de nos observations à la vidéo.
Durant cette période, il y a pas mal d’échanges, car nous devons nous mettre d’accord ; le dialogue est important ; Christophe nous propose énormément de choses, mais c’est aussi à nous de voir. Après, sur le terrain, on regarde s’il est possible de les mettre en place ou pas. Il arrive, quelque fois, que cela demande beaucoup de changements pour pas grand-chose et à ce moment-là, on décide d’annuler, mais la plupart du temps, parce que ce sont de bonnes choses, elles sont validées.
Ensuite, nous avons ¾ d’heure de musculation ; nous avons 4 séances par semaine, une séance de tête, une séance de dos, une d’épaules, et enfin une de jambes.
Chacun gère sa semaine comme il le souhaite sachant qu’il doit faire les 4 séances. Souvent pendant ce temps-là, c’est aussi le moment de reparler de la vidéo entre nous à bâtons rompus et voir justement les adhésions des joueurs en fonction du ressenti de chacun.
Après, avant d’attaquer le rugby collectif, nous avons une petite collation et c’est encore un moment d’échanges.
Et l’on enchaîne sur l’entraînement collectif pendant lequel, on essaie de mettre en pratique les choix validés. Le jeudi, on privilégie vraiment la mise en place des combinaisons et de notre système de jeu pour voir s’il fonctionne en étant le plus précis possible pour emmagasiner de la confiance pour le week-end de manière à arriver avec certaines certitudes. Scott et Christophe reviennent sur les choses importantes.
Ensuite, il y a la récup pour le groupe, les massages, la balnéothérapie, le spa, les étirements. Pour ma part, j’y vais un peu plus tard car je reste sur le terrain pour buter, travailler ce que je n’ai pas eu le temps de travailler en début de semaine tout en ne perdant pas de vue qu’un buteur travaille son coup de pied chaque jour tellement il y a de jeux au pied différents. Il n’y a pas de planning type, là, ça se passe ne fonction des ressentis. En fonction de la défense adverse, un buteur se doit d’adapter son jeu.
Puis je suis la séance de récupération comme tout le monde.
On arrive à récupérer le retard en se mettant à table. Il est à ce moment-là, 1 heure et demi. Repas sportif qui fait du bien car on commence tous à avoir très faim ; la matinée a été intense, et malgré l’heure tardive, on apprécie toujours ce moment. Ainsi tout le monde est libre vers 14 heures pour vaquer à ses occupations personnelles.
J’ajoute que le mercredi je travaille mon jeu au pied pendant 1 bonne heure et le vendredi, après la mise en place, je reste sur la pelouse ½ heure à ¾ d’heure pour trouver les bonnes sensations et si en plus on peut y ajouter l’efficacité, ça sert à emmagasiner la confiance pour le match à venir.»
signé Pierre-Alexandre DUT
Les conclusions de votre serviteur :
C’est à raison de 3 heures à 3 heures et demie par semaine que P-A tape dans la gonfle… en plus des séances de muscu, de vidéo et d’entraînement collectif… Certes, ce n’est pas le bagne, mais la semaine est tout de même chargée pour notre numéro 10.
Vous l’aurez remarqué, le titre ne précise pas de date. En effet, pour raison de blessure Pierre–Alexandre ne s’est pas entraîné cette semaine et sera laissé au repos face au CSBJ. Une déchirure musculaire contractée lors du match à Carcassonne le privera de terrain samedi, comme certains l’on déjà dit sur le forum des supporters.
Par Jaune et noir
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