Largement battu à Perpignan, le Stade Montois ne verra pas la finale
La marche était peut-être un peu trop haute. Renversés par des Perpignanais un peu lents à l’allumage, les Montois ont essuyé la foudre catalane en deuxième mi-temps (28–8). C’est la troisième année consécutive qu’ils échouent en demi-finales
Après un quart d’heure de domination, les Montois ont peu à peu laissé le match à Perpignan, qui a fini par s’imposer 28–8 ce dimanche à Aimé-Giral pour rejoindre Grenoble en finale. Qualifiés pour la quatrième année consécutive en demi-finales, les Montois sont défaits pour la troisième fois de rang à ce stade de la compétition. Une désillusion de plus.
Le film du match
La rencontre commence pourtant de manière idéale pour les Montois. Dès la deuxième minute, Danré Gerber, sur la ligne des 50 mètres, ouvre le score contre le vent et les huées (0–3, 2e), puis renvoie les siens dans les 22 mètres catalans. Christophe Loustalot libère son ouvreur Sud-Africain, à 30 mètres dans l’axe, pour le drop. Mais Gerber dévisse complètement (6e). Progressivement, par des coups de pieds bien sentis et des lancements au large menaçants, Mont-de-Marsan pose sa griffe sur le premier quart d’heure. Mais ce sera tout.
A partir de là, l’USAP connaît un réveil tonitruant. A la 14e, l’USAP a une première occasion d’aller à l’essai en bout de ligne, mais la dernière passe de Carbou finit en touche. Les Perpignanais ont toutefois l’occasion de concrétiser ce temps fort par le pied de Bousquet, mais ce dernier manque sa pénalité, qui passe à droite des poteaux (toujours 0–3, 17e). Les Montois s’en sortent bien, mais gaspillent beaucoup d’énergie à garder leur en-but inviolé. Grâce à la puissance de ses avants, et malgré de trop nombreux en-avants (6 en première mi-temps), l’USAP a renversé la vapeur, et gardera la main sur le ballon jusqu’à la mi-temps.
A deux doigts de craquer, le rideau montois tarde toujours à se replacer, mais tient bon. Les assauts catalans sont trop vite avortés par la pluie, qui rend le ballon difficile à envoyer au large. Les Montois ne font que défendre depuis dix minutes, à coup de plaquages puissants et répétés. Alors qu’ils n’a toujours pas scoré, l’USAP a l’occasion d’égaliser, mais le manager Christian Lanta demande la touche depuis son banc.
Ce qui s’avère être d’abord un mauvais choix se transforme en premier essai du match : les Montois récupèrent le ballon, mais leur demi de mêlée Christophe Loustalot, qui tente un dégagement par-dessus son pack, est contré. Alan Brazo plonge pour aplatir, et Bousquet transforme (7–3, 30e). Dans la foulée, les Montois ont l’occasion de réduire l’écart par le pied de James (qui a remplacé Gerber, sorti sur blessure), de 45 mètres, mais sa tentative tape le montant gauche.
L’exclusion de Malafosse sonne le glas des Montois
Les Montois sont déçus mais la défaite est méritée
Les Montois résistent bien, car le score aurait pu être plus large à la mi-temps. Le drop de Gerber ou la pénalité sur le poteau de james auraient pu faire douter encore plus les Catalans, pas un brin rassurés après les 40 premières minutes. A la reprise, on prend les mêmes et on recommence : toujours à 14 contre 14, les Montois passent les 10 premières minutes à défendre dans leurs 22 mètres.
Avant le retour des cartons jaunes, le deuxième ligne Dan Malafosse est exclu sur carton rouge pour un vilain geste après un plaquage sur Karl Chateau (47e). Bousquet en profite pour enfoncer le clou, au pied (13–3, 47e). L’USAP a fini son préchauffage. Profitant d’une pénalité vite jouée, Karl Chateau transperce la défense montoise et marque le deuxième essai catalan, transformé par Bousquet (20–3, 52e). Ce dernier récidive, la minute suivante, par une pénalité (23–3, 52e). Puis l’USAP finit d’achever les Montois, sur une course en bord de ligne du chouchou d’Aimé-Giral, Mathieu Acebes (28–3, 56e).