Vendredi, le président de l’association Didier Courtade avait annoncé que le club refusait la montée en Elite 2
En cas de maintien en Fédérale 1 sans possibilité de jouer les phases finales la saison prochaine, les vice-championnes de France ont décidé, à l’unanimité, de ne pas se réengager avec le Stade Montois.
On a la sensation de s’être fait enfumer, et encore je reste polie.» Julie Vogelaer parle au nom de toutes les joueuses du Stade Montois féminin. Et à l’image de leur porte-parole, elles ont bien failli s’étrangler vendredi en apprenant «à la radio» que le club refusait l’accession en Élite 2 qu’elle et ses coéquipières, vice-championnes de France de Fédérale 1, avaient brillamment décrochée sur le terrain.
«Ce n’était pas du tout la conclusion à laquelle avait abouti la réunion de concertation de mardi», assure la trois quart aile stadiste. «Les joueuses et le staff, nous étions tous favorables à la montée, nous remettons donc complètement en cause la légitimité de la décision prise par le président.»
Selon le collectif des joueuses, les arguments avancés par le président Didier Courtade (effectif insuffisant, budget trop court, problème de logistique, etc.) pour décliner la promotion en Challenge Armelle-Auclair ne tiennent pas. «Muriel Lafargue a contacté Charles Dayot, le maire de Mont-de-Marsan, qui n’a même pas été sollicité par la direction du club, et il nous a assuré qu’une subvention supplémentaire du conseil départemental et de la commune aurait pu être envisagée. On a vraiment l’impression que le club n’a pas cherché à trouver de solutions», tacle Julie Vogelaer.
«Le président évoque aussi une vraie volonté de rejouer la montée d’ici deux ans. Est-ce que cela veut dire qu’il nous aurait menti en nous affirmant qu’il n’y aurait pas de sanction sportive en cas de refus de montée ?» Et c’est bien autour de ce point de règlement que repose une partie de l’avenir des rugbywomen du Stade Montois[…] SUITE ET FIN
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