Avant Stade Montois – Stade Français

Notre équipe mérite au moins une chose qui devrait leur faire plaisir : un public qui les encourage pleinement pour tous les matchs, à commencer par ce week-end

Pas de problème à ce niveau là car depuis 1997-1998 c’est toujours la même chose en Championnat.
Il y a eut toutefois de rares exceptions où les supporters du SF était plus bruyant que les locaux comme à Yves du Manoir chez le voisin.

Malheureusement nous serons très très peu à faire le déplacement. Je n’ai pas connaissance de ce que font toutes les associations du SF mais les deux (sur trois) qui en font … resteront à la maison. Que fera la 3ème … réponse samedi prochain.

NDi.

Présentation de ce qui se passe dans les Landes :

Alors que les sanglots longs des violents de l’automne percent les corps d’une langueur monotone, la saison est propice à la dénonciation d’un fléau récurrent, revenant hanter le contribuable rugbystique chaque année alors que tombe le troisième tiers, les arbres jaunissent et que les feuilles mortes (et les regrets aussi) se ramassent à la pelle : l’angoisse de la descente plus connus sous le nom de l’Alose.

L’inexpugnable pilier livresque de la cognition rugbystique que je feuillète pourrait nous apprendre que ce danger provient de l’accumulation malsaine en terre landaise d’amas de feuilles de matches jaunies et putrescibles des non victoires.

Ce phénomène s’attaque alors aux liaisons cérébro-spinales déjà bien affaiblies d’une malheureuse population souffrant d’hallucinations violentes en croyant voir du rugby mais en fait ne fait qu’enfler la boîte crânienne des aficionados locaux de questions sans réponses.

Cette aubaine pour les marchands de bérets de grandes tailles met en évidence qu’en ces temps d’humidité, l’humilité semble de prendre de plus en plus le pas.

Ce syndrome de l’Alose, migrateur comme chacun sait et qui un temps fut l’apanage des jaunes volcaniques, se prend actuellement de passion pour le Stade Montois.

Une salutaire consultation des anciens livres, gardiens de la foi ovale et sentinelles averties de l’érudition rugbystique nous permet d’éclairer ce singulier mystère du Stade Montois : la légende prétend que le club aurait été fondé par un architecte qui fit sa maison sur le stade local et baptisa son havre « Le Stade Mon Toit » qui au fil des années et par abus de pastis devint le Stade Montois.

Cette appellation d’origine peu contrôlée a inspiré nombre de dénominations singulières dans l’ovale hexagonal. Même au plus petit niveau, de nombreuses équipes ont adopté ce nom
« Le Stade», en voici une liste non exhaustive livrée pour vous, pauvres pêcheurs (d’Alose bien entendu) :

. Le Stade Y Va Russe : Vécu jusqu’à la révolution communiste.
. Le Stade Terminal : Equipe en fin de vie qui n’a plus beaucoup d’espoirs pour la prochaine saison. A noter que le Stade Montois n’en est pas encore à ce niveau mais sans rapproche dangereusement.
. LéSt’adition : Equipe éphémère composée principalement d’af’icains mais qui ’etou’nent au pays ap’ès deux ou t’ois appa’itions.
. Le Stade HIERE : Ancienne équipe reconvertie au ballon rond dont la devise était « Plus qu’HIERE et moins que deux mains », ce0 qui transforma des trois quarts en véritable manchots.
. Le Stadèle : Pour cette équipe la devise en est « la balle à l’aile, la vie est bêle », voilà ce que c’est que d’avoir des chèvres en trois quarts. Quand ça vole bas comme ça, c’est signe de mauvais temps, sortez couverts …

Mais le plus attendu en ce prochain samedi est Le Stade Français qui va essayer d’égayer les montois en leur faisant voir la vie en rose. Espérons que pour ces rose, le vert du milieu dit aussi l’homme en noir mais qui est généralement jaune n’aura pas l’ire landaise.

NDi.

Définition du NDI selon wikipedia:

Le Numéro de désignation d’installation (NDI) correspond, en télécommunications, au numéro principal (tête de ligne) d’une installation téléphonique privée disponible au niveau du réseau de l’opérateur le desservant.

Dans le cas de notre NDi, je me demande s’il est complêtement raccordé au réseau…

Ps: Un sincère merci pour ta présentation Parisienne de l’évènement. On va essayer de faire aussi bien 😉

Ce livre décrit la « guerre » que se livrent les bandes de rugbymen de villages rivaux, dans la campagne française.

Le titre vient du butin de cette guerre, constitué en majorité par les points dont les vaincus sont délestés par les vainqueurs.

Comme chaque saison, les enfants de Mont de Marsan, se livrent une guerre sans merci, à coups de Rucks, mêlées touches, relances et surtout de pénalités et d’essais pour exister au plus haut niveau.

L’humiliation est certaine pour les malheureux qui tombent aux mains de l’ennemi : ils sont en fait dépouillés de leurs points, afin de les obliger à rentrer dépenaillés chez eux et de risquer une engueulade de leurs entraineurs et supporters.

Au fil des rencontres, les différentes idées de « Prosper petit Gibus » et « Dantin Lebrac » pour éviter les désagréments de la défaite, les tactiques pour emporter la victoire, sont annihilées par les arbitres de ces mêmes matchs.

On a pu entendre nos joueurs lors de ces confrontations arbitrées à sens unique, lâcher leur plus belle tirades :

« Chicard, chouette, merde c’est épatant !».
« C’est salement bien ! ».
« Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu’eux !».

Ce samedi, ce n’est pas des villageois que nous allons rencontrer mais des citadins tout de rose vêtus venus de la capitale. (Ce n’est pas avec cette tenue qu’ils visiteront une palombière !)

Pour ce match ô combien important, la tactique consistera t’elle à rentrer tout nu sur le terrain de manière à ne pas nous faire dépouiller par l’adversaire ?

L’arbitre du jour un Irlandais sera-t-il plus impartial que nos habitués du Top14, ou rencontrera t’il lors de sa venue une ire* Landaise ?

*ire = colère
(Jeu de mots que j’ai trouvé poilant… Pour ceux qui le trouvent un peu pourri, prière de s’adresser à son auteur keith moun, à qui je l’ai volé pendant qu’il avait le dos tourné !!! ).

Blanco, si tu savais, ton BO, ton BO, Blanco si tu savais, ton BO où on se le met… aucu…, aucu…. aucune hésitation, non non non, à ton BO bidon, oui oui oui, à sa disparition !!!!!

Rien de mieux que le BLANCO pour effacer ou modifier quelques règles dans les bibles d’arbitrage …