Stade Montois – TPR dans Midol Vert

Aujourd’hui dans le Midol Vert:

– Ne plus voyager à vide

– Décla…

– En bref…

– La mêlée montoise doit réagir

– Réaction en scène

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Également dans Sud-Ouest: « Les fautifs, se sont les joueurs »

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La présentation du match par la lnr:

Alors que la déception de voir Mont-de-Marsan stagner dans le bas de classement était frappante depuis le coup d’envoi du championnat, la série positive au niveau comptable réalisée entre la J8 et la J10 (une victoire et deux nuls) n’avait certes pas réglé tous les problèmes, mais l’on sentait que le club landais ressortait petit à petit la tête de l’eau… mais un déplacement à Aurillac et une sèche défaite 12-42 a rappelé les hommes de Scott Murray et Christophe Laussucq à l’ordre. Aussi, calés à une surprenante 11ème place, l’équation des Montois est simple, d’autant plus à domicile, ils n’ont plus le droit à l’erreur.
Or la venue de Tarbes, 9ème de PRO D2 et pas beaucoup plus en réussite n’est pas forcément là pour faciliter la tâche des locaux. En effet les Pyrénéens, ayant échoué aux portes des phases finales d’accession la saison passée, avait clairement affiché l’objectif de se qualifier cette fois-ci. Force est de constater qu’ils en sont loin, et que ce déplacement à Mont-de-Marsan constitue l’une de leur dernière cartouche pour se replacer et rêver encore aux demi-finales. La partie risque d’être tendue, stressante, et seul le plus envieux en sortira vainqueur !

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Côté presse tarbaise:

Alexandre Ricaud, le troisième ligne montois annonce la couleur avant Tarbes.

Samedi soir, Alexandre Ricaud effectuera son retour, trois semaines après s’être blessé aux ischio-jambiers. Trois semaines durant lesquelles «son» Stade montois a connu quelques soucis (deux nuls face à Béziers et Bourg-en-Bresse et une lourde défaite à Aurillac). Ricaud, c’est l’ancien Tarbais, c’est aussi celui qui maîtrise le mieux l’axe Pro D2-Top 14 et inversement pour l’avoir pratiqué à deux reprises avec Auch et Mont-de-Marsan. Enfin, il est de ceux qui ont été entraînés par le père et le fils Broncan. Entretien.

Le Stade montois occupe la 11e place du classement et sort d’une lourde défaite à Aurillac. Que se passe-t-il ?
Sur les dernières semaines, on a eu du mal à gérer nos fins de match (Béziers, Bourg-en-Bresse), en même temps que l’effectif était pénalisé par les blessés et les sélectionnés. D’une manière générale, on peut dire aussi qu’on n’arrive pas à s’adapter.

C’est un peu curieux de la part d’une équipe qui a déjà fait le yo-yo Top14-Pro D2, non ? Ce n’est pas comme si elle découvrait.
Peut-être, je ne sais pas. Quand on était en Top 14, on avait des excuses puisque nous n’avions pas de moyens. Il fallait lutter à tous les niveaux : financier, effectif. On affrontait des mecs qui étaient plus costauds, qui allaient plus vite…

À l’extérieur, il se dit que le courant ne passerait pas avec Christophe Laussucq, votre coach, et que l’équipe aurait pris la main.
Ce sont des conneries, des trucs de supporters de base. Avant, on se plaignait de ne pas avoir un chef à la tête de l’équipe. Cette fois on l’a, c’est un bon patron.

Comment expliquez-vous la défaite à Jean-Alric ?
J’ai vu le match à la télé. On rate notre entame. Pour autant, j’ai l’impression que l’équipe n’a rien lâché. Mais il faut surtout féliciter Aurillac. L’avantage, dans ce championnat, c’est qu’on peut se rattraper le week-end qui suit.

Et donc, vous allez vous rattraper ?
Je ne vous dis pas la semaine qu’on vient de passer… On a déçu tous nos supporters et nos dirigeants. On va tout faire pour se refaire.

Vous allez retrouver Pierre-Henry-Broncan. Quelle sorte d’entraîneur est-il ?
D’abord, je sais qu’il est fier de revenir à «Boniface». Après, je suis sûr qu’il va mettre la grosse équipe et que ça va être rude, engagé. PHB, c’est quelqu’un qui analyse constamment, il connaît tous les joueurs du rugby français et son truc, c’est de recruter des guerriers, des soldats. Les stars, il s’en fout.

Un dernier mot. Quel regard portez-vous sur votre saison en Top 14 ?
J’ai eu cette opportunité à 30 ans, il fallait que je la saisisse. Cette expérience nous a permis de nous souder. Sinon, malgré nos deux petites victoires, ce fut génial. On a pris un point à Toulon, on menait à Toulouse à dix minutes de la fin, on s’est imposé à Colombes, face au Racing-Métro.

Le Top 14, c’est monumental à tous les niveaux. Tu joues au pire devant 8.000 personnes, dans des stades incroyables, les caméras sont sans cesse posées sur toi. Il faut le vivre.

(source: Ladepeche.fr)