bilan de mi saison du rugby aquitain

Onze avec Montauban.

je pense que le championnat pro d2 sera plus costaud la saison prochaine , les places y seront cheres , une lutte apre autant pour le haut du panier que pour le bas , des clubs phares risquent la chute en federale ; ly aura de la casse .survivre …….

ne nous fâchons pas !!

ce qui est sûr c’est que la PRO-D2 de l’année prochaine sera effectivement très « locale » avec de nombreux derbys tous les week-end, les supporters vont être contents car ils pourront se déplacer plus facilement pour encourager leur équipe et les trésoriers vont aussi être satisfaits car beaucoup plus de monde aux guichets et des déplacements beaucoup moins onéreux (pas d’hôtels, de restaurations supplémentaires, des coûts de bus moindres, etc etc etc) c’est bien.

Désolé 😳 j’ai lu trop vite le premier post…..

Je l’avais déjà évoqué mais puisque le sujet du manque de club de haut niveau dans le sud ouest est à nouveau évoqué voilà ce que je propose pour que le rugby continu d’exister au plus haut niveau dans nos régions déshéritées :
– La création de franchises, 8 tout au plus, qui mailleraient le territoire. Ces équipes seraient l’émanation des clubs de la région qu’elles représentent. Elles joueraient un championnat annuel qui s’étalerait sur une courte période, 14 matches au lieu de 26 et une finale entre les 2 meilleures formations, au lieu de barrages plus demi finale et finale, soit 15 journées en moins. Pendant ce temps se disputerait un championnat domestique de 24 clubs que l’on appellerait Elite, vivier indispensable chargé de la formation et qui conserverait, lui, le système de montée et descente. Il se disputerait en 4 poules de 6 et les 2 premiers de chaque poules joueraient 1/4, 1/2 et finale.
1) les avantages :
– Pas de pression négative en fin de saison car pas de descente. Donc un jeu
Plus spectaculaire.
– Ces franchises constitueraient pour les joueurs des équipes du
Championnat subalterne le but à atteindre, le graal, et élèverait par voie de
conséquence le niveau de celui-ci.
– Un sponsoring plus efficace, on peut imaginer en effet que les sponsors
seraient naturellement attirés par un championnat plus spectaculaire, plus
équilibré et leurs participations financières mises dans un pot commun et
également réparties entre toute ces franchises, leur permettra alors
D’avoir une couverture médiatique accrue et nationale puisque leur nom
Apparaîtrait lors de chaque rencontre. Une partie de ce pot sera reversé
Aux équipes du championnat subalterne ou les salaires seront encadrés
Entre 3000 et 5000 € – les salaires des joueurs des franchises seront
Eux aussi encadrés, entre 8000 et 40 000 €.
– Moins de joueurs de très haut niveau donc moins de besoins en joueurs
étrangers ce qui favoriserait l’éclosion de nos talents.
– l’équipe de France n’en retirerait que des avantages, des joueurs aguerris
grâce à des matches de très haut niveau, moins nombreux mais plus
intenses, des joueurs moins fatigués et bien plus disponibles pour l’équipe
Nationale (moins de journées – voir ci-dessus).
– une dimension évènementielle bien plus importante, lors des rencontres qui
auront lieu dans un grand stade, Bordeaux, pour nous, c’est toute la région
qui se déplacera pour voir ses joueurs issus des club formateurs locaux,
défendre les couleurs de la franchise. Grande fête et tutti quanti. Des
droit TV qui rejoindront rapidement ceux du foot, en gros un sport
qui peut prendre rapidement une dimension qu’il n’atteindra pas dans le
système actuel, tout en conservant des particularismes identitaires locaux
grâce au championnat subalterne.
– la fin pour les équipes des villes moyennes du véritable parcours du
Combattant pour boucler des budgets impossibles ou mettre des
Installations désuètes aux normes à grand coup de millions de plus en plus
Difficiles à trouver.
– Enfin un championnat qui ne fera pas la part belle aux écuries suréquipées
puisque l’effort des gros sponsors sera équitablement réparti entre toutes
les équipes, ainsi que les droits TV.
– Des équipes taillées pour la H-cup et dont les joueurs seraient sans cesse
poussés par les jeunes qui participent au championnat subalterne, donc
grosse concurrence et grosse émulation.

Mais il va à l’encontre du grand marché libéral que tous, y compris entraineurs et joueurs qui en profitent, mettent en place et veulent voir perdurer.

En plus, mettre en commun un pot de sponsoring ….. dans le monde de oui-oui peut-être mais hélas dans celui pour qui la course à l’armement, donc à l’argent, donc la loi de plus fort est la règle, me semble impossible.

Le rugby actuel, ce n’est que le reflet de ce qui change partout dans le monde depuis 30 ans avec la suppression progressive des frontières et de la notion de nation, la circulation des biens, des capitaux et des hommes. Bref une mondialisation qui n’est pas prête de s’arrêter.

En plus, peut-on réellement penser que le système médiatique puisse entrevoir, ne serait-ce qu’une seconde, des matchs sans enjeu.
N’oublions pas que les supporters, plus que le jeu mettent en avant l’enjeu même s’ils râlent souvent contre les conséquences que l’enjeu entraîne sur le jeu. Gagner, aujourd’hui, c’est le maître-mot et ça n’a pas de prix ….. ou plutôt si, et il est de plus en plus coûteux.

Donc, ce projet a peu de chance de voir le jour car il fonctionne sur une idéologie que certains ont jugé archaïque depuis la fin des années 70 et qui ont, en retour, imposé une autre logique de fonctionnement.