Monsieur Martin JAGR va nous quitter…

Vous le savez peut-être et si vous ne le savez pas, je vais vous le dire, ça vous évitera de l’ignorer, mais Monsieur Martin JAGR, ailier du stade Montois, ne sera pas prolongé la saison prochaine. C’est donc chaussé de crampons et de protège-dents que je me rendis à la plaine des jeux, pour rencontrer ce joueur apprécié de tous, mais à peine arrivé, un des jeux en question était une partie de cache-cache…

Très motivé à l’idée de recueillir les impressions de Martin, je file à la maison des sports, mais à cause de mes crampons, je reste accroché à la moquette et je le loupe encore une fois. A peine sorti, Joe le taxi fit demi-tour afin de me conduire auprès de notre ailier. Après deux heures de marche, oui, il ne connaissait pas Mont de Marsan, je rencontre enfin Martin qui jouait avec un ballon… de rouge !!!

Celui-ci me conte les mille et un ennuis qui rythment son quotidien et naïvement, je lui demande si faute de travail, il a la santé. Une fois n’est pas coutume, et deux fois non plus d’ailleurs, ni trois. En fait on n’a jamais su à partir de combien c’était coutume, à part peut-être en Tchéquie ! Je lui demandais si pour le stade Montois, la cabane n’était pas tombée sur le chien, ce à quoi il répondit que c’était bien possible car lui, n’aime que les chats…

Il décide alors de m’expliquer la situation en remettant l’église au milieu du village, mais comme Mont de Marsan est une ville et qu’il y a plusieurs églises, je me suis égaré au mauvais endroit. Alors comme tous les chemins mènent à Rome, je pris le premier chemin qui me tomba sous le pied.

Une fois arrivé, je vis une équipe jaune et noire et me cru à Koh-Lanta. J’envoyai une lettre de réclamation au bureau des proverbes à la con pour leur dire qu’on ne m’y reprendrait plus. Ils ne m’ont toujours pas répondu, mais Martin me dit que, comme pour les victoires : patience est mère de vertu…

Je m’installe alors face à Martin qui m’observe du coin de la nuque, ce qui me fait dire que je ne suis pas du bon coté du terrain. J’enchaine alors que je n’avais même pas commencé et le remercie pour tout ce qu’il a donné au stade, avec son comportement exemplaire et lui souhaite le meilleur pour lui et sa famille, car nous, les supporters, n’oublierons jamais son passage dans la préfecture.

Voilà, c’est donc le cœur léger que je pris le chemin du retour, car Monsieur Martin JAGR, comme à son habitude, donnera le meilleur de lui-même jusqu’à la fin de la saison et même s’il sait qu’il est sur le départ…

Alintristefilou.