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CASE 10 – Stade Montois 31. Un sentiment d’amertume

Les Landais ont pris le large en profitant de l’infériorité numérique des Stéphanois

Yannick Parent, étendu au sol dans les vestiaires après avoir perdu ses esprits et conduit aux urgences par les pompiers. L’image est saisissante et reflète le climat qui règne dans les couloirs. Cet incident fait suite au KO dont il a été victime quelques minutes auparavant d’un direct du droit d’un Montois resté impuni. Richard Mac Clintock garde son calme mais déverse son amertume vis-à-vis des décisions du directeur de jeu comme il l’avait déjà fait il y a à peine un mois à Tarbes. Son président, Frédéric Baudouin, parle lui de scandale. La tension est palpable et les vingt et un points d’écart au tableau d’affichage n’en sont pas la raison principale. Elle est ailleurs et rien ni personne ne semble être en mesure d’apporter des explications cartésiennes. Pour la première fois cette saison à l’Etivallière, le CASE n’a pas remporté le bonus défensif. Ce dont a profité Mont-de-Marsan pour empocher de son côté le point supplémentaire tant recherché pour sauvegarder sa cinquième place au classement.

Ce diable de Matanavou était le premier à flairer le bon coup sur une passe de Péclier qui n’arrivera pas à destination. Un peu comme à l’aller. On ne jouait que depuis quatre minutes et les Stéphanois accusaient déjà un handicap de cinq points. Les Casistes, bousculés en touche et en mêlée, reprenaient cependant du poil de la bête. Au point de pousser dans ses derniers retranchements une formation landaise qui bénéficiait pourtant de l’avantage du vent. Malzieu s’écroulait dans l’en-but mais son essai n’était pas validé (32e). Tout comme celui de Mazzonetto en bout de ligne, entaché d’un léger en-avant (38e). Avec deux pénalités de Vignau-Tuquet, la pause survenait sur le score de 11-0, ce qui laissait autant d’espoirs d’un côté que de l’autre.

La seconde période débutait par une distribution de marrons et de cartons. Péclier, d’une pénalité suivie d’un essai sur un ballon contré, ramenait les siens à 10-11. Mais, en l’espace de deux minutes, les Verts se retrouvaient doublement sanctionnés. D’un carton jaune adressé à Jourdain tout d’abord puis d’un essai de pénalisation.

L’addition était salée. Elle permettait aux Montois de reprendre le large et l’ascendant sur une partie qui semblait lui échapper. Les deux essais supplémentaires de Vignau-Tuquet, alors que le CASE était toujours à quatorze, et de Matanavou au terme d’une contre-attaque de quatre-vingts mètres, offraient une bonification, non pas inespérée, mais à peine envisagée quelques instants auparavant.

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