Accueil › Forums › Équipe 1 › La Saison du XV Jaune et noir › Consultant pro de café : Chapitre IV
- Ce sujet contient 2 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par keith moun, le il y a 7 années et 6 mois. This post has been viewed 529 times
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20 mai 2017 à 12 h 05 min #3885PifouParticipant
ATTENTION: LES PROPOS QUI VONT SUIVRE PEUVENT HEURTER CERTAINES SENSIBILITES ET NE SONT PAS ISSUES D’UN « TROLL », ILS SONT DESTINES A PROMOUVOIR LA DISCUSSION CONSTRUCTIVE POUR CEUX DONT LA NOTION D’ECOUTE EST TOUJOURS ACTIVEE!
Chapitre IV : « Dis Papa, c’est qui le monsieur en noir qui court avec un sifflet? »
On ne conteste pas les décisions de l’arbitre…. La sanction est tombée en ce printemps 1973 par une après midi sportive dans la cour de l’école du BourgNeuf.
A cette époque, Christian Darrouy fait des interventions en tant que prof de gym auprès des chères têtes blondes et fait manipuler la beuchigue à tous ces gamins qui se rêvent de courir le long de la touche au Loustau et aplatir (car à l’époque on ne plonge que peu …) derrière la ligne.
Mais c’est dans le cadre d’un match de basket, préparatoire au tournoi municipal inter-écoles que se situe l’action. Comme tout joueur, j’observe mes adversaires (surtout quand je n’ai pas le ballon) et crois voir un « marché » non relevé par l’arbitre, événement anodin, sauf que l’action se termine par un panier qui scelle le sort du match. Je lâche un « C’est dégueulasse… » qui me vaut 100 lignes et une retenue le soir. Il faut ajouter pour situer le contexte que l’arbitre en question est mon instituteur, un ancien 2ème ligne international du Stade Montois, arbitre de surcroit, le regretté Noel BROCAS qui terrorisait de part sa carrure et sa grosse voix les gentils élèves que nous étions.
Inutile de chercher à cette époque de la compassion d’un point de vue familial, l’instituteur est à respecter et respectable, tout autant qu’un arbitre!
Après ce retour nécessaire dans le passé, où effectivement couraient en ahanant quelques hommes en noir, parfois bedaine en avant, sifflet à la bouche, revenons à notre joli monde professionnel et aux garants du bon déroulé des compétitions.
Vous l’aurez remarqué, amis forumistes, au cours des saisons et à force de commencer à présenter les rencontres par les arbitres, qu’il n’existe que deux catégories : ceux qui n’aiment pas le Stade Montois et les autres (assez peu nombreux au demeurant).
En synthèse, l’homme (ou la femme maintenant) au sifflet central est partial et remarque bien comme notre pilier pousse en travers, son assesseur à la touche est aphone quand il s’agit de signaler une brutalité contre nous, et l’autre a des poussières dans les yeux pour jauger le franchissement du ballon pour les touches. Ce discours revient et pas seulement sur notre forum, y aurait il une malédiction??
Ces gens là autrefois facilement identifiables quant à leurs sombres intentions portaient un costume en rapport, sont maintenant fluorescents comme pour ne les voir qu’à eux. Et ils se multiplient, (comment? c’est un mystère), on en trouve désormais dans l’en-but, à la vidéo, en bord de touche, dans les tribunes, et bientôt dans les couloirs, à la buvette, au milieu de la banda afin de réguler et relever toute entorse aux règlements divers et variés, changeant chaque année qui gèrent ce sport.
Car en termes de complexité, on peut dire que le rugby fait fort. A part le cricket ou le foot australien voire américain ses cousins, difficile de faire plus tordu et sujets à fautes diverses, que ne revenons nous pas au temps de la Soule?
Alors il y a une dimension que l’on omet, c’est que l’arbitre de part ses décisions, reste un humain (entrainé certes et rémunéré maintenant) avec toutes ses qualités et défauts. Il faut jouer « avec » et pas « à la place de ». Un entraineur précisait qu’il en est de même avec la météo ou le vent, on le subit.
Maintenant si la critique est aisée, l’art est (très) difficile. Les actions se passent « en temps réel » et sous un seul angle de vue, et la décision doit se prendre le plus rapidement possible, et de ce point de vue là, il faut rendre hommage et les respecter.
Dans certains endroits on les voit escortés par des gendarmes ou malmenés par des imbéciles, il faut avoir oser essayer d’arbitrer et débriefer sa prestation pour se rendre compte de la difficulté. En parallèle, comme le rugby est devenu un monde pro avec des enjeux économiques, il ne faut pas perdre de vue que les sanctions sont nombreuses suite à des fautes (les points encaissés, les suspensions, les amendes, etc…)
Donc à mon sens (et honnêtement j’ignore si cela fait parcours du joueur de rugby pro actuel au SM), je pense qu’il serait intelligent/innovant/pertinent (entourer la mention choisie) de la part du staff d’obliger chaque joueur à connaître les règlements de son sport sur le bout des doigts (avec des QCM comme le permis de conduire) et surtout de se retrouver dans la peau d’un arbitre au cours de sessions de formation.
Cela apporterait un « plus », une éducation disruptive qui peut se justifier par rapport au fait qu’ils sont professionnels et donc rémunérés pour faire gagner leur club et pas pour l’handicaper sportivement ou financièrement.
Je suis intimement persuadé de plus que cela ouvrirait des portes de reconversion à certains joueurs et équilibrerait leurs capacités intellectuelles avec leur capacités physiques. Et cerises (c’est de saison miam) sur le gateau, je crois que nombre de joueurs évolueraient plus dans le sens du jeu que de l’anti jeu.
Par contre pour le public, il y a encore un peu de travail 😛
Sur ce, je finis mes lignes. Prochain chapitre » Ici, Ici,ici …. c’est pas là bas! »
20 mai 2017 à 12 h 50 min #75102alinfilouParticipant.
«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
20 mai 2017 à 13 h 14 min #75103keith mounParticipantAlinfilou, je suis d’accord avec toi: l’homme ne porte pas d’écusson et c’est injuste !! 🙂 Pifou, chapeau pour ta prose qui prône le libre arbitre. 😉
On reconnaît le rouquin aux cheveux du père et le requin aux dents de la mère. Pierre Desproges.
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