Julian Fiorini

Julian Fiorini (Mont de Marsan) : « on en est capable ! »

Mont de Marsan est la 2e meilleure défense du championnat PRO D2 (avec 467 points encaissés). Mais il se pourrait bien que samedi, sur la pelouse d’Albi, la place en finale se joue sur la mêlée. C’est pourquoi, Julian Fiorini (29 ans), pilier montois, se prépare au match de l’année avec impatience et excitation.

Vous avez connu une phase aller compliquée avant de réaliser une très bonne phase retour et un finish incroyable. Quel ressenti avez-vous sur l’ensemble de la saison ?
Tout au long de la saison on a fait notre maximum et on est bien resté mobilisés ! On a eu l’impression, au fil des journées, de monter en puissance !

Cinq victoires, lors de vos 5 dernières sorties, dont une convaincante en clôture sur Oyonnax (48-24). Peut-on parler d’une équipe montoise en plein confiance ?
En pleine confiance, oui je crois qu’on peut le dire ! Ces dernières semaines, l’équipe a atteint un niveau satisfaisant. Mais on ne doit pas se contenter de cela. On doit se livrer au combat, tout comme on l’a fait les journées précédentes. Si on y arrive, on ne sera pas loin de la finale…

Samedi, vous affrontez Albi. Quel regard portez-vous sur le parcours de cette formation albigeoise, longtemps leader avant de connaitre une baisse de régime ?
Albi connait un parcours inverse au notre. Ils ont démarré sur des chapeaux de roues et semblaient presque invincibles puis ils ont eu une baisse de régime, sans jamais parvenir à retrouver leur niveau initial. Alors que nous, contrairement au SCA, on a mis du temps, mais on a trouvé notre cadence surement ! Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, ce sont deux équipes qui se valent !

Quelles sont les forces et faiblesses du SCA ?
Ils ont beaucoup de points forts ! (Rires). En mêlée, ils sont très bons, leurs avants sont conquérants, robustes. Leur alignement est souvent irréprochable. Puis, ils ont une grande habitude de ces matchs importants, ils ont plus de métier que nous. Pour les points faibles, on en voit pas, ou alors le peu qu’ils laissent transparaitre, on les garde pour nous !

Comment allez-vous gérer l’avantage terrain qu’a Albi ?
Oui, c’est sûr que c’est un sacré avantage qu’ils ont là. On peut se poser la question aux vues des résultats des demies précédentes. Très peu d’équipes ont réussi à s’imposer à l’extérieur lors des phases finales. Il nous faudra réaliser un exploit ! Mais on en est capable !

Quelles seront les clés d’un succès dans le Tarn ?
On va s’appuyer sur une très grosse envie. Il faudra que ce jour-là, le jour J, tout soit parfait. Notre mêlée devra être énorme, tout peut se jouer là-dessus ! il faudra que l’on soit au mieux à tous les niveaux, il n’y a pas d’autres possibilités…

Mont-de-Marsan est un peu le « faux-outsider » de ces phases finales. Comment percevez-vous ce statut ?
Oui c’est vrai. Mais on le vit très bien, c’est même plutôt plaisant. Ça nous enlève la mauvaise pression.

Le Stade Montois a déjà disputé les phases finales par le passé, en 2008, et les avait gagné… vous le gardez dans un coin de la tête ou en faites-vous abstraction ?
Oui et non. Disons que cela peut aider. Mais l’équipe s’est renouvelé, il y a eu plus d’une dizaine de changements. Puis le championnat n’est pas le même, tout cela fait que l’on va vivre autre chose, et on est prêts pour ça ! Dans cette demi, il faudra qu’on se serve et qu’on s’appuie sur tout ce qui est en notre faveur !

L’objectif initial était de disputer ces phases finales. C’est fait. Quel est l’objectif désormais ?
C’est gagner un match. Puis, ensuite un autre match. Les phases finales, ça se joue uniquement pour être gagné. Car si par malchance, on s’incline, c’est le genre de défaite dont on ne se remet pas facilement, que l’on met du temps à digérer !