Merci à tous

Tout à fait d’accord avec toi et BRAVO A TOUS

Merci pour tous les grands moments de cette saison, qui ont été très nombreux.

Une très belle saison, joueurs, staff et direction peuvent être très fiers du travail accompli

En avant pour une nouvelle saison en engrangeant des points dès le début.

Obectif : stabiliser les résultats du club, jouer une 1/2 à la maison et se passer de Timoci ….

Sincerement cette saison a était que du plaisir , plaisir du jeux , plaisir des joueurs et du staff , gardez cette éat d’esprit qui a fait qu’on est arrivé en demi. 😛 Allez le stade

Et la ville vibra pour le Stade Montois

À Mont-de-Marsan, la défaite du Stade à Albi, samedi après-midi, en demi-finale d’accession, n’a pas entamé l’enthousiasme et l’affection des supporteurs pour leur équipe.

Samedi soir, joueurs et supporteurs sont descendus en ville dans un
camion débaché pour l’occasion. (Ph. N. Le Lièvre)

C’est la deuxième mi-temps dans un bar montois. Une jolie femme commande un café au comptoir. L’ambiance est tendue, rythmée surtout par le bruit du percolateur. À la télé, le commentateur commente. Les mains des buveurs se crispent. Quelques râles fusent à l’endroit de l’arbitre. Ça fait : « Oooooh. »

Le tableau des scores affiche une égalité parfaite. Au comptoir, à côté de la jolie femme, un homme triture une cigarette face à un verre de rosé. Il se demande si c’est le moment de sortir pour la fumer. Ils sont environ une trentaine. Concentrés. Une pénalité du Stade arrive entre les deux poteaux. Finalement, l’homme préfère siffler son rosé.

Plus loin, dans un autre bar. Sur le comptoir, il y a des morceaux de melon et du jambon dans des assiettes en plastique. Une femme se prend la tête entre les mains. Le patron demande de se baisser pour ne pas cacher l’écran. Des clients râlent. « Ici, il n’y a que des vieux », glisse le patron malicieux. Puis il livre sa réflexion sur l’arbitrage. Il pense que Chabal « n’a pas complètement tort ».

Au début du match, il y aurait eu des cartons jaunes qui se seraient perdus en chemin. Mais là, c’est bientôt la fin. Et ça sent le roussi. À la télé, le commentateur annonce déjà le prochain match. Castres contre Montpellier. Ça n’émeut pas grand monde. « Matanavou, heureusement qu’on l’a », lance un client. La foule acquiesce. Puis se ravise quelques minutes plus tard. Un geste du Fidjien va coûter une pénalité au Stade.

Il reste quelques secondes. Et voilà. « C’était une belle saison », dit fièrement un client, sans montrer le moindre signe de déception. Le patron est d’accord. Particulièrement en gouaille, il ajoute que « le plus important, c’était quand même de battre Dax à deux reprises. »

Dehors, pas d’émotion particulière. Devant une boulangerie, on a juste effacé un « allez SM » sur une pancarte.

Ça va s’animer le soir. D’abord avec l’arrivée des supporteurs. Ils se sont retrouvés à la maison des sports vers 21 heures. « Bien désaltérés », plaisante Serge Duthil, le président du club des supporteurs. Ils ont affrété trois bus. En tout, les Montois étaient au moins 3 500 à Albi. Enfin, de source montoise…

Ils ont fait du bruit. Et bravé la pluie. « Ce qui nous a perturbés, c’est que c’est Albi qui était en jaune et noir, pour les chants, ça n’allait pas du tout », relève un supporteur.

Puis le car des joueurs arrive. Salués comme s’ils avaient gagné. Pas un seul reproche. « On aurait dû gagner. On a dominé tout le match. C’est la faute à la bronca des Albigeois qui ont réclamé la pluie », évacue un autre supporteur. « En tout cas, vous avez été super, on vous a entendu pendant tout le match », lance un joueur.

Matanavou a les yeux rouges. Il n’a pas fait le match de sa vie. Et puis, c’est la fin avec le Stade. Tout le monde l’embrasse. Puis ça tourne vraiment à la fête. Julien Tastet réclame un camion débâché pour aller en ville. Le président Cazaubon est particulièrement bien placé pour le fournir. Ça se règle en quelques minutes. C’est Marc Dal Maso qui va le conduire.

Drapeaux et chants pendant quelques centaines de mètres, jusqu’au centre ville. Ça va se poursuivre tard dans la nuit. Un cadre du Kop du maillot glisse : « T’imagine si on avait gagné ? » Un autre précise : « Ben, je peux te dire que ça aurait été pareil ! »