Les débuts…

A quand les pom-pom boys ❓ 😳

Le rugby jaune et noir se conjugue au féminin

La toute jeune section de féminines fait son baptême du feu cet après-midi. Elles écriront dans le même temps une nouvelle page du rugby montois.

Hier soir avant l’entraînement, à l’heure du briefing entre les joueuses et
la coach Cécile Techere (ph. Nicolas le Lièvre)

Elles s’appellent Marie, Emma, Caroline, Kelly, Alexia, Megane, Alice, Pauline ou Camille. Elles surfent, le sourire aux lèvres, sur la vague de leur adolescence. Une bonne humeur communicative à peine éreintée par les plaquages et les regroupements. Car demain sur leur pelouse de la Plaine des jeux, ces charmantes demoiselles écriront une nouvelle page de la glorieuse histoire du rugby montois.

« C’est un grand moment », se réjouit Muriel Lafargue, la préparatrice physique de l’équipe. Dans quelques heures, une vingtaine de rugbywomen vont en effet disputer leur première rencontre à domicile face à Lons, Herm ou Cadaujac. « Elles ont déjà joué une première phase à Herm. Ce sont des matches à 7 mais à partir du mois de janvier, elles passeront au rugby à 12 », explique Cécile Techere, l’une des coachs de la formation montoise qui est également à la base de cette nouvelle section. « Nous avions ce projet dans les cartons depuis un certain temps. Puis de mars à juin, nous avons lancé un appel aux bonnes volontés à travers de la publicité, sous forme de tracts déposés dans les commerces de la ville ou dans les collèges. Le bouche-à-oreille a vraiment bien fonctionné. Nous appartenons à l’omnisport au sein de la section rugby amateur. L’intégration s’est parfaitement déroulée. »

Phénomène culturel

Un noyau de jeunes joueuses s’est donc formé autour duquel se sont greffés d’autres émules du ballon ovale. « Actuellement, notre effectif est composé de 22 licenciées, des filles entre 15 et 18 ans », rappelle Cécile Techere. Un effectif qui ferait rêver bien des petits clubs contraints d’opérer de fastidieux regroupements. « Je crois que le rugby pour les filles, c’est d’abord un phénomène culturel. Elles ont un frère ou un copain ou un parent qui a pratiqué ce sport dont les valeurs véhiculées peuvent séduire. En fait le rugby leur donne du plaisir. » Alice, 15 ans, confirme : « C’est une amie qui m’a branchée sur cette activité. » Pauline, elle, une petite puce de 16 ans, l’a découverte au collège. En revanche, Marie Vanthournout y est tombée dedans lorsqu’elle était toute petite. Normal quand on a à la maison un papa qui a porté durant plusieurs décennies le légendaire maillot cerclé jaune et noir. « Elles ont surtout cette fierté de dire qu’elles jouent au rugby, précise Muriel Lafargue. Elles sont très courageuses. »

Projet à long terme

Une bande de gamines qui sait pouvoir compter sur un staff technique très structuré. Cécile Techere et Muriel Lafargue sont en effet aidées dans leur travail hebdomadaire de formation par Anaïs Lagoujine, sélectionnée en équipe de France de rugby féminin, et Stéphanie Moreau, licenciée au mythique club des Pachys d’Herm. Des entraînements similaires à ceux des garçons au cours desquels le physique n’est point négligé. « Il faut qu’elles s’y collent », admet Cécile Techere.

Cet après-midi, les jeunes abeilles seront au banc d’essai. Une entrée en matière instructive en vue de nouveaux objectifs. Car nos demoiselles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous aimerions pouvoir lancer une équipe senior dans le championnat de Côte basque », avoue Muriel Lafargue. Mais avant de s’inscrire dans la durée, les Montoises entendent d’abord s’offrir un instant inoubliable, celui d’un baptême du feu à quelques mètres seulement du stade Guy-Boniface dont, un jour peut-être, elles fouleront la pelouse. Pour elles aussi, le bonheur est sur le pré. (Sud-Ouest)

Matches aujourd’hui à partir de 13 h 30 à la Plaine des jeux.

2 victoires sur 3 matchs joués!!

bravo je n’ai pas pu venir mais je promets je serai la au prochain match