TPR – SM dans Midol

Écoutes… je ne te garantis rien, mais la semaine prochaine j’essaierai de le mettre à 7h 22.

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Vu encore sur La depêche:

Le TPR perd plus qu’un point

Pro D2. Les Tarbais ont sombré après la pause, au terme d’un match qui a été franchement emballant.

Les Tarbais ont eu beau forcer, à l’image de Loïc Bernad,
rien n’y a fait. (Ph. Laurent Dard)

75e minute. Quand Fabien Fortassin s’est présenté au pas de tir (faute au sol des Montois après une avancée de Mickaël Etcheverria), on a aussitôt pensé à ce que nous avait dit l’ouvreur, il y a quelque temps, rapport à une distance qu’il ne peut plus assurer. La faute à cette hanche dont il a été opéré et qui l’empêche désormais d’avoir la puissance nécessaire au-delà des 50 mètres. Or, là, il devait en rajouter trois. Pourtant, Fabien trouva la distance mais c’est le ballon qui lui joua un mauvais tour, puisque celui-ci vint heurter le poteau. Le rêve était passé.

Les Tarbais se sont inclinés pour un petit point mais ce point risque de leur être fatal dans la course à la qualification, même si rien n’est évidemment terminé. De manière générale, on dira que ce résultat est plutôt logique, si l’on tient compte de l’écrasante domination territoriale des Landais en seconde période. Une domination extravagante, quand on rappellera que l’on ne se souvient pas avoir vu les Tarbais entrer dans les 30 mètres adverses, plus d’une paire de fois ! Ce fut plutôt surprenant au regard d’une première période, au cours de laquelle les Bigourdans ont été bien présents un peu dans tous les secteurs, relevant avec bravoure le défi d’un jeu que les Montois ont voulu plein et entier. Il faut le dire, le Stade présente une belle équipe, au jeu particulièrement bien huilé, capable d’enchaîner de beaux mouvements où se mêlent avants et trois-quarts. C’est sans aucun doute la plus belle équipe qu’il nous était donné de voir, cette saison, à Maurice-Trélut. On sent également que les joueurs évoluent en confiance. Témoin leur décision de prendre la touche après une pénalité, alors que le jeu commande la majeure partie du temps à prendre la pénalité (8e, les Tarbais menaient 3-0). Au lieu de quoi, les « jaune et noir » jouèrent après la conquête, Arrayet inversant le jeu d’une passe un peu inattendue vers Cabannes qui transperça au près pour franchir la ligne. Avec un peu plus de maîtrise, ils auraient pu inscrire un second essai après la pause, quand un mano a mano, le long de la ligne de touche (mine de rien, l’arrière Durquet en remontant le ballon a souvent perturbé la défense « rouge et blanc »), avorta de justesse.

On n’oubliera pas non plus que les Tarbais, en première période, auraient pu également inscrire un essai, après une prise d’intervalle de Domec et poursuivie par Terblanche. Las ! Dabrin, en position de marquer, ne put maîtriser le ballon, alors que la ligne s’offrait à lui. Pour tout dire, il nous semble bien qu’au départ, un surnombre s’était dessiné qui, dans les règles de l’art, aurait dû inciter Adrien à servir son relais. En temps normal, ce coup aurait dû être gagnant. Mais comme le Tarbais avait nettement franchi le rideau défensif…

Pour le reste, on se doit de féliciter tous les acteurs pour le spectacle qu’ils nous ont offert. Le plus beau de la saison, qui nous fait dire que le niveau de la Pro D2 s’est singulièrement élevé. Cela fera une belle jambe aux Bigourdans. Et pourtant, on se dit qu’ils ont un coup à jouer le week-end prochain à Oyonnax.