Accueil › Forums › Équipe 1 › La Saison du XV Jaune et noir › Après le barrage Vannes – Mont de Marsan
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25 mai 2019 à 16 h 09 min #143591bebzyParticipant
Ça sert à quoi un manager général !?
25 mai 2019 à 18 h 02 min #143592LAubergisteParticipantA ne pas payer des indemnités de départ ?
😉11 juin 2019 à 16 h 01 min #143922PesageModérateurIl y a sur le Sud ouest du 11/06 en ligne une interview de Laussucq dans laquelle il revient sur ce funeste match. Quelqu’un peut-il nous en résumer la teneur? Ou sinon nous résumer demain la version papier.
Merci les amis
11 juin 2019 à 16 h 17 min #143923JENMaître des clésNous allons voir ce que nous pouvons faire 😉
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
11 juin 2019 à 17 h 23 min #143924pepeParticipantBeaucoup de rancœurs de sa part vis à vis de certains supporters montois et cela se comprend. Avec un peu de recul, il ne méritait pas tous les reproches voire les insultes qui ont lui été faites.
Je m’inclus dans le lot car j’ai émis également des critiques trop dures sur ce forum.
On ne peut que lui reprocher d’avoir annoncé un peu trop tôt son départ mais on peut y voir aussi beaucoup d’honnêteté de sa part.
Quand au départ de Desmaison et Pearce, c’est la loi du sport professionnel et on ne peut empêcher des salariés de changer d’entreprise. De toute façon, Pearce aurait été contacté par d’autres clubs à l’intersaison vu son niveau.11 juin 2019 à 18 h 41 min #143926benquetParticipantDépart de Christophe Laussucq du Stade Montois : les questions des internautes
Ses bons souvenirs, les critiques, les raisons de son départ au SU Agen : le désormais ex-coach de Mont-de-Marsan répond aux questions posées par les internautes de SudOuest.frAprès six ans passées dans les Landes à entraîner le Stade, Christophe Laussucq a pris la décision de relever un nouveau défi auprès du SU Agen, en Top 14. À l’heure de dresser le bilan de cette période montoise, en marge de l’entretien qu’il a accordée à « Sud Ouest », l’ancien demi de mêlée a accepté de répondre aux questions des Internautes.
Votre meilleur souvenir au Stade Montois?
C’est en même temps mon meilleur est un de mes pires souvenirs au club: la finale perdue contre Agen à Toulouse, en 2015. C’était un bon moment, la fois où j’ai senti le plus de gens derrière nous, le plus de soutien populaire. C’est dommage que ce n’ait pas été plus souvent… C’est une fierté d’avoir été jusqu’en finale, mais c’est aussi mon pire souvenir..De perdre comme ça, de manière aussi serrée, pas forcément mérité au vu de la saison et de la fin de match…
Le meilleur joueur que vous ayez coaché au club?
Je ne peux pas sortir un joueur comme ça… Il y a un groupe de joueurs à qui j’ai envie de rendre hommage, déjà parce qu’ils m’ont supporté pendant six ans. Je pense aux irréductibles, les « Juju » Cabannes, « Juju » Tastet, Yann Brethous… C’est des mecs qui ont toujours répondu présent, avec un super état d’esprit, et qui m’ont supporté, parce que j’ai souvent été dur avec eux. Ce sont des exemples pour le club, des modèles de fidélité. Je suis content d’avoir entraîné ces mecs, parce que c’est des bons mecs, et j’espère que je les reverrai vite, et avec beaucoup de plaisir.
Votre plus gros regrets au cours de ces six dernières années?
C’est la finale (de 2015, NDLR). C’est de ne jamais être monté. On a souvent été proches, souvent meilleur ou aussi bon que ceux qui sont montés. Quand je vois la finale Brive – Bayonne cette année, ça me donne encore des regrets, parce que c’est des équipes contre lesquelles on a fait mieux que rivaliser.Les Agenais, les Catalans avant…Il y a des regrets. Je ne pense que ça aurait été immérité de monter en Top14.
Êtes-vous affecté par les critiques qui ont été émises à votre encontre depuis l’annonce de votre départ pour Agen ?
Oui, parce que je ne pense que ce soit mérité par rapport à mon engagement dans le club, à mon honnêteté vis-à-vis des joueurs. Je ne pense qu’ils aient ressenti une baisse d’investissement de ma part, et c’est un peu ce qu’on me reproche sur les réseaux. Je sais que certains partenaires du club ont demandé ma tête.Mont-de-Marsan, c’est un petit village, donc je sais que je me suis fait copieusement insulter. je ne trouve pas ça mérité. C’est lâche, traître, et pas fondé. La Plaine des Jeux a toujours été ouverte, mais tous ces gens qui me critiquent ne se sont jamais déplacé, ils ne connaissent pas les joueurs, le club, le fonctionnement… Ils ne connaissent pas non plus mon attachement à ce club. Mon grand-père a porté les couleurs de ce club, mon père… J’ai été élevé avec cette culture du Stade Montois, j’ai toujours été supporteur de ce club. Tout ça, c’est décevant, dégueulasse, et pas important.Un adjectif pour définir ces six années au Stade Montois?
Un adjectif pour définir ces six années au Stade Montois?
Beaucoup de bonheur, de plaisir à travailler avec ce groupe et ce staff. Il y a eu des accrochages, forcément. Six saisons, au quotidien, c’est long. Il y a beaucoup de motifs à engueulades, à trahisons. Mais je n’ai jamais senti ça. J’ai toujours senti du soutien. J’ai gardé beaucoup de bons souvenirs humains.
Les raisons de son départ à Agen ?
Je pense que j’étais arrivé au bout à Mont-de-Marsan. J’ai toujours pris des décisions très rapides dans ma carrière, comme quand je suis arrivé au Stade Montois. J’ai rencontré Jeff Fonteneau à Agen et au bout d’un quart d’heure, je lui ai dit que s’il était ok, j’étais son nouveau manager. Je ne suis pas quelqu’un de calculateur, je ne suis pas un bon gestionnaire de carrière, mon agent me l’a souvent reproché (rires). J’ai toujours fait mes choix sur des coups de tête, de cœur. C’est une nouvelle fois le cas.
Bonne lecture les amis !
11 juin 2019 à 18 h 57 min #143929lapaloumeParticipantmerçi benquet pour l’intégralité de l’interview.
11 juin 2019 à 20 h 25 min #143931JENMaître des clésLa publication « de » benquet relate les questions des internautes accordées au journal SO.
Dès que possible, nous proposerons un condensé de: Départ de Christophe Laussucq du Stade Montois : « J’ai fait des erreurs »
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
12 juin 2019 à 6 h 39 min #143933castorParticipantMerci à Benquet, mais il manque le début qui dit qu’on a baissé notre froc face à Vannes en Barrages…
12 juin 2019 à 7 h 21 min #143934TRAVEE DParticipantDépart de Christophe Laussucq du Stade Montois : « J’ai fait des erreurs »
A LA UNE RUGBYPublié le 11/06/2019 à 15h08. Mis à jour à 15h25 par Patxi Vrignon-Etxezaharreta.
2 COMMENTAIRESEntre rictus et rires, Christophe Laussucq a pris le temps d’égrener pour nous ses souvenirs en jaune et noir.
LAURENT THEILLET
AVANT-PREMIÈRE
L’entraîneur, en partance pour Agen la saison prochaine après six ans à Mont-de-Marsan, a accepté d’évoquer les moments forts de son passage dans les Landes. Sans langue de bois et en réglant quelques comptes au passage.
Accoudé à une terrasse de café, en short et marinière bleu et blanc, lunettes de soleil relevées sur le front. On le retrouve là, apaisé, presque souriant, en train de discuter de shore-break, de vagues et de ciel bleu avec les vieux loups de mer du coin. De son coin. Christophe Laussucq et le Stade Montois, c’est terminé. Nous sommes donc allés le rencontrer chez lui, à Lacanau, pour faire le bilan de ses six années au club jaune et noir, avant de rejoindre Agen la saison prochaine.
>> Vidéo. Départ de Christophe Laussucq du Stade Montois : les questions des internautes
« Sud Ouest ». Vous quittez le club sur une piètre prestation à Vannes (défaite 50–10 en barrage). Avez-vous pris le temps de digérer ce revers ?« Je n’ai pas vu une seule équipe baisser son froc comme nous à Vannes »
Christophe Laussucq. Oui. J’ai fait des erreurs. Sur la compo d’équipe, je sais que je me plante, par exemple. Mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment on a réussi à prendre cinquante points… On s’est planté. Je n’ai pas d’explication. Mais je dois dire une chose : sur tous les matchs de phases finales de toutes les compétitions, je n’ai pas vu une seule équipe baisser son froc comme nous à Vannes. Tu es faible, c’est possible. Mais en phase finale, tu ne peux pas être à 50 %. Ils peuvent m’expliquer ce qu’ils veulent, les mecs, s’ils n’ont pas envie… Ce n’est pas pour me dédouaner, je me suis certainement planté sur la préparation, sur plein de choses… Mais les joueurs ne peuvent pas se regarder dans le miroir après un match comme ça. On en a chié toute l’année – on a passé une année de merde, ça a été compliqué, on a été décimé, on a cravaché pour se qualifier… Il y a des équipes meilleures que nous qui ont terminé derrière nous – pour faire ça ? On n’avait pas le droit. Je ne vais pas vous donner les noms, mais je me suis planté sur la composition de l’équipe. Pas tout seul, mais je me suis planté.
« J’ai croisé Jean-Robert Cazeaux à Orly, alors que ses joueurs partaient en voyage en Afrique du Sud en pleine saison. J’ai signé dans la foulée. J’ai toujours pris des décisions sur des coups de tête. Je voulais arrêter, je voulais me prendre une année sabbatique, mais finalement, j’ai cette opportunité qui s’est présentée. Et cette reprise, je m’en souviens très bien ! (il rit). Je m’étais fait mal à la cheville à la pelote. J’avais fait la reprise avec une attelle, mais j’avais tellement mal que je l’avais enlevée dès le début du premier entraînement ! »
Vous avez senti une forme de trahison, de désintérêt de la part du groupe ?
Non. Je pense qu’on s’est vu beaux. On a pensé qu’en alignant des gros noms sur une feuille, ça allait le faire. Mais le rugby, ce n’est pas ça. Et pourtant, sur le papier, c’est la meilleure équipe qu’on ait alignée cette année. Et on a jamais été aussi mauvais. Si, à Bourg-en-Bresse. Mais deux fois, sur trente et un matchs. Tu n’as pas le droit de faire ça.
« Je suis reconnaissant de la confiance que m’a accordée Jean-Robert Cazeaux »
Quelles relations avez-vous entretenues avec le président Jean-Robert Cazeaux, durant ces six années?
Très bonnes, franchement. Depuis le début, ça a très bien fonctionné. On est dans un milieu versatile, où c’est facile pour les dirigeants, dans les périodes où ça ne va pas, de taper sur l’entraîneur, de vite tout remettre en question… Bon, je ne suis pas dupe, je sais qu’il y a eu des périodes compliquées, en particulier cette année, où dans son entourage, parmi les actionnaires, il y a pas mal de monde qui lui a conseillé de me virer… Mais il m’a toujours fait confiance. Il y a parfois eu des divergences entre nous, mais globalement, je suis reconnaissant de la confiance qu’il m’a accordée. Je lui ai toujours expliqué mes choix, même les plus difficiles. Mais il les a toujours respectés.
« On a eu de très bonnes relations avec Jean-Robert. Je n’ai rien à lui reprocher. »
Quelles ont été les décisions les plus dures à prendre ?
Il y a eu des cas difficiles. Il a fallu pousser des joueurs historiques vers la sortie, comme Agustin Ormaechea, Cyriel Blanchard, qui était au Stade Montois depuis cadets. Blanchard par exemple, de ne plus le faire jouer, ça a été un calvaire, parce que c’était un joueur exemplaire. La fin de sa dernière saison à Mont-de-Marsan a été un cauchemar. Je voulais lui donner son dernier match, une sorte de jubilé contre Biarritz à la maison, à lui, à Julian Fiorini, à Chedal-Bornu… Je voulais leur offrir une belle sortie, mais cette défaite à Dax nous avait mis sous pression… Et puis Biarritz nous a battus aussi, et on fait une fin de saison en queue de poisson. J’ai un mauvais souvenir de cette année-là, parce qu’on avait vraiment les moyens de recevoir Montauban et de faire une finale contre Agen. Mes choix avaient été mal compris par le groupe et, je crois, un peu instrumentalisé dans le vestiaire par la suite. Ça avait été néfaste. Je regrette la façon dont ça s’est terminé, mais je ne regrette pas mes choix, parce que j’ai toujours voulu aligner la meilleure équipe pour gagner. Ça a peut-être été une erreur, je ne sais pas…
« J’ai toujours été opposé au projet de nouvelle tribune à Guy-Boniface »
Sur quels points avez-vous eu des désaccords avec Jean-Robert Cazeaux ?
J’ai toujours été opposé au projet de nouvelle tribune à Guy-Boniface. C’était déjà dans les tuyaux quand je suis arrivé, mais j’étais contre. La Plaine des Jeux, elle est ce qu’elle est, mais elle est fonctionnelle, au moins. Je voulais qu’on améliore la Plaine plutôt qu’investir à « Boni », avec une salle de muscu, une salle vidéo où on ne va jamais… Des choix économiques ont été faits, mais moi, j’aimais bien quand j’avais tout le monde sous la main à la Plaine : les bureaux, la salle de muscu, les kinés… À mon avis, pour bien moins d’argent, il y avait de la place de faire quelque chose de bien plus fonctionnel. Et à la Plaine, et à « Boni ». À l’arrivée, je crois que je ne me suis pas trompé, parce que cette nouvelle tribune n’a pas permis au club de décoller économiquement. Ça a été une erreur, je pense.
« Ah, l’arrivée du grand « Bibi » (surnom de David Auradou, NDLR)! J’étais très content qu’il me rejoigne. C’est mon ami de toujours. On avait fait une année compliquée àParis ensemble, où, malgré tout, on avait du bon boulot. Cette année-là, avec Bibi, je n’en ai pas honte. J’étais ravi. Je savais qu’il allait beaucoup nous apporter. »
Même si vous travailliez dans des préfabriqués à la Plaine des Jeux ?
Oui. Bon, je ne vais pas regretter mon préfabriqué, mais les deux dernières années, déjà, la nouvelle tribune à Boniface m’a entravé dans mon travail. Le groupe a perdu en cohésion, en unité de lieu.
Avez-vous souffert d’être aussi limité sur le plan financier, durant toutes ces années ?
Je pense qu’à un moment donné, on aurait dû investir davantage sur la masse salariale. On a laissé partir des joueurs pour des sommes dérisoires. Pour mille euros par mois, des fois. On a toujours dû laisser partir les bons joueurs pour pouvoir garder les jeunes. C’était comme ça. Mais je pense que sur certains cas, il ne nous manquait pas des millions pour garder ces joueurs et monter en Top 14. Ce n’était pas grand-chose. Si j’avais eu plus de marge sur la masse salariale, on serait monté.
« Ça avait été un match serré (SMR – Dax, 33–29 le 3 septembre 2016, NDLR), on avait pris un rouge d’entrée. J’avais fait le match du bord de la pelouse, parce qu’il y avait un paquet de consignes à donner. On avait joué le match à six trois-quarts ».
Quel est votre plus gros regret au club ?
Mon plus gros regret, c’est que je n’ai jamais réussi à faire décoller le club au niveau popularité. On a tout pour être un club populaire, festif, qui devrait engendrer de la sympathie… Mais on dégage un certain snobisme dans la ville, alors que notre équipe est l’opposée de ça : les Tastet, les Brethous, ce sont des exemples. J’ai du mal à comprendre. On est en permanence critiqué, alors qu’on se débrouille avec des petits moyens, des joueurs du cru… On a une population qui aime le rugby, et qui aime sortir et aller faire la fête, mais elle ne vient pas au stade. C’est paradoxal. Mon plus gros regret, c’est ça : c’est que je n’ai jamais senti de véritable soutien derrière cette équipe. Et pourtant, elle le mérite. Que le public montois ne m’aime pas, je m’en fiche. Mais qu’il vienne au moins soutenir ses joueurs, les Juju Cabannes, les Latterrade, les Laousse-Azpiazu !
Quelles relations avez-vous entretenues avec le staff (David Auradou, Raphaël Steyer et Patrick Milhet), durant ces six années ?
« Je sais que je suis impulsif, donc je peux avoir des réactions et des réflexions blessantes »
Il a fallu faire le vide à mon arrivée. Avec les médecins qui étaient en place, ce n’est pas passé, avec Scott Murray, ce n’est pas passé… Après, le quatuor entre « Bibi » (David Auradou, NDLR), Patrick (Milhet), Raph (Raphaël Steyer, NDLR), et Mathieu (Bon) ça s’est toujours bien passé. Et six ans, c’est long. On était à peu près de la même génération, on avait les mêmes idées, la même vision du rugby. Il n’y a pas eu de problème d’ego comme il peut souvent y en avoir. Je sais que je ne suis pas facile à vivre au quotidien. Je sais que je suis impulsif, donc je peux avoir des réactions et des réflexions blessantes. Ils ont dû être surpris au début, mais à force, on devient moins soupe au lait. Cette stabilité dans le staff, ça fait partie des réussites du club.
« Ce n’est pas un bon souvenir (il cache vite la photo qui le présente à l’issue de la finale perdue face à Agen en 2015, NDLR). J’étais dégoûté. C’était une fin de match pas correcte. Il y avait de la déception, de la colère… C’est la plus grosse occasion qu’on ait eue de monter. Elle ne peut pas passer plus près, à un point, avec une transformation ratée en coin, et, selon moi, un arbitrage pas correct du tout sur la fin de match, qui est lourd de conséquences. »Vous souvenez-vous d’un désaccord en particulier ?
Il y en a eu plein ! Je n’en ai pas une en particulier, là, mais on avait des désaccords presque quotidiens sur ce qu’on allait faire à l’entraînement, sur la compo, les remplaçants… On ne peut pas passer six ans, douze heures par jour, dans un préfabriqué avec des cafards, sans s’engueuler. Ce n’est pas possible. Et puis cette année, ça a été amplifié par le fait que je m’en aille, qu’il y ait des joueurs qui me suivent, que Bibi change de casquette…
Avez-vous senti une forme d’éloignement du groupe, à partir de l’annonce de votre départ (fin août 2018) ?
« Il y a eu des sous-marins qui ont fait mal au groupe »
Je pense qu’il y a plutôt eu des sous-marins qui ont fait mal au groupe. J’ai le sentiment que ma succession a causé plus de problèmes que mon départ. Quand j’ai annoncé que je quittais le club à la fin de la saison, on a gagné les trois matchs qui suivaient (Béziers, Montauban et Oyonnax, NDLR). Donc ce qui a causé des problèmes dans le groupe, et qui n’a pas fini d’en créer à mon avis, c’est ma succession, et les clans à l’intérieur. Cela ne me regarde plus, mais j’ai peur que la cohésion qui a si bien tenu pendant toutes ces années ne vole en éclats rapidement.
« La “Maze”. Ça fait partie des drames de ces six années (le joueur est décédé le 9 janvier 2018, à 34 ans, NDLR). Un drame de fin de carrière, comme il y en a beaucoup, malheureusement. J’étais allé le chercher parce que je savais qu’il allait nous amener sa compétitivité, par son caractère de gagneur. »
CRÉDIT PHOTO : ARCHIVES PASCAL BATS
Que pensez-vous du choix de David Auradou de rester ici ?
Je n’ai pas à commenter cela.
Et en tant qu’ami, qu’en pensez-vous ?
C’est logique dans son évolution d’entraîneur de vouloir changer de casquette. J’espère sincèrement que ça va bien se passer pour lui, mais je n’en suis pas sûr.
« En m’insultant, ils insultent mon grand-père, mon père, qui a fait toute son école de rugby à Mont-de-Marsan »
Vous avez dû essuyer de très violentes critiques cette saison sur les réseaux sociaux et en interne…
Oui, je sais. Ce sont des ordures, des pauvres mecs. Je m’en fiche d’eux. Ils sont dix, ils ne connaissent rien au rugby, ils ne viennent jamais voir comment on s’entraîne. Mon grand-père est resté cinquante ans au Stade Montois, il a passé quinze ans en première, il a joué quatre finales. Je suis plus Montois que les trois-quarts de ces ordures. En m’insultant, ils insultent mon grand-père, mon père, qui a fait toute son école de rugby à Mont-de-Marsan. Les gens qui connaissent le rugby à Mont-de-Marsan, connaissent les Laussucq. Ils m’ont accusé de tous les maux. Mais je ne pourrais jamais tuer un club comme ça. Je serais une ordure. Les joueurs, eux, ont-ils remis mon honnêteté en question ? Je ne crois pas. Je savais que je me faisais insulter partout. Mais si les joueurs m’avaient dit que je suis une pourriture, je serais parti. Le jour où je me surprends à vouloir baiser les joueurs, j’arrête. Les joueurs sont les seuls pour qui j’ai encore du respect. Tout le cirque autour, je n’en ai rien à faire.
«
Vous semblez tout de même encore remonté…
Oui, franchement, toutes ces insultes, ces fausses nouvelles, ça m’a remonté. Tant que c’était sur ce forum, je m’en fichais. Mais quand j’ai appris que c’était aussi les proches de Jean-Robert dont certains partenaires importants, ça m’a énervé.
Vous avez réussi à qualifier le Stade Montois pendant cinq années de rang en phases finales. Mais en fin de compte, vous n’y avez remporté que deux matchs. Pourquoi ?
C’est un peu facile comme raison, mais… Il y a une part de chance que je ne peux pas expliquer. Je peux reprendre les matchs un par un, si vous voulez ! C’est peut-être de ma faute, de ne pas l’avoir provoquée, mais on n’a jamais eu de chance. Et des fois, il ne nous en aurait pas fallu beaucoup.12 juin 2019 à 10 h 28 min #143947PesageModérateurMerci Travée D pour cet article.
12 juin 2019 à 10 h 32 min #143948LAubergisteParticipantMerci pour l’article. C’est très intéressant mais fait trembler également.
Le club peut vite être en péril finalement.
Encore une fois les débats doivent se mener ouvertement concernant l’avenir du club (c’est le cas pour l’ensemble du sport montois je pense d’ailleurs)
Quels projets sportifs et d’infrastructures a court, moyen et long terme?
Comment se projeter et se positionner en tant que club, supporters, associations de supporters dans l’avenir ?
Par exemple cela me surprend qu’il ait été parait il annoncé aux abonnés que la billetterie ne comptant que pour 6% du budget, si Boni n’est pas rempli, ce n’est pas si grave.
Je préférerais que le club appelle a réfléchir comment le faire passer à 8, puis 10 puis 12% par exemple. Ca c’est un projet.
Je pense qu’ils souhaiteraient, qu’ils y pensent mais que ce n’est pas dit. Pourquoi ?
Avant d’entamer ce qui va suivre je souhaite dire que tout ce qui suit est une réflexion strictement personnelle, avec ma vision extérieure puisque non Landais mais avec une réelle passion pour ce qui s’y passe sportivement en tant que supporter puisque je veux prendre pleine part à ma vie ici que j’affectionne. Je n’ai aucune réponse ni vérité à y apporter, c’est une réelle réflexion qui pour moi empêche le SMR et d’autres clubs de se positionner et de se projeter dans l’avenir car cela n’est pas ouvertement dit ni débattu ce qui ouvre des brèches qui fragilisent le(s) club(s) car tout ce qui suit me semble passer avant l’intérêt du club et son histoire :
– Les intérêts personnels;
– Les guerres d’ego;
– Les visions personnelles de chacun suivant ses avis idéologiques et politiques;
– Les animosités personnelles etc;
Alors que je pense qu’on devrait avoir le reflexe de se dire : Défendons les intérêts du club avant tout
Bref tout se mélange car le socle comme le dit à demi mot Lausucq n’est pas clarifié.
Les Landes, ses fêtes, sa solidarité magnifique vue pendant les catastrophes, la fierté du territoire et ses traditions devraient se retrouver à Boni, tous ensemble avec le SMR qui doit en être la vitrine mais non, les guerres de clocher s’y mènent car rien n’est posé comme ligne directrice et cela ne donne surement pas envie à certains sponsors de s’engager plus encore.
Ce monde est suffisamment rude dans sa manière à vouloir tous nous mettre en concurrence que l’on pourrait tous se retrouver au sein de ce club et son histoire magnifique mais non, et cela est en train de devenir un sacré gâchis.
Il y a des sujets qui semblent tabous et je souhaite en exposer quelques uns:
1- j’ai vu passer des commentaires concernant les sponsors, le manque de financement, en mentionnant Leclerc, Malage etc. qui touche inévitablement a des choses allant au delà du sport et du club mais sans remettre en cause une chose très simple, le rugby professionnel, qui ne me plait pas sur de nombreux points, remettant en cause des valeurs pour lesquelles je suis attaché, la proximité, le local, les valeurs d’une ville, d’une agglomération, d’un département, etc.
Oui les sponsors dans le sport pro ne font pas dans le social, les financeurs pensent toujours a un retour sur investissement qu’on l’accepte ou non, donc une fois que cela est entendu, doit on faire avec ? Doit on être utopistes et s’enfermer dans des rêves dont le rugby pro n’en a que faire ?
Rester en ProD2 (qui se professionnalise a vitesse grand V) avec le rêve de rester avec nos valeurs est ce crédible à court terme sans mettre en péril l’institution qu’est le club ? (les joueurs, dirigeants, staffs passent mais le club et ses supporters restent eux!)
Doit on redevenir amateur pour prendre pleinement plaisir ou doit on faire avec ce rugby professionnel et donc s’ouvrir sur l’extérieur ? Et je ne parle pas de fusion en aucun cas, je parle de s’ouvrir en terme de communication mais aussi de faire venir des supporters de partout, des écoles, des collèges, des associations etc. au delà de MDM et son agglomération ?2- Cette réflexion m’amène une question dont je ne trouve pas de réponse voir a laquelle j’ai peur de la réponse:
peut on être jaune et noir sans être montois ?
Peut on prendre pleine part à une vie de supporter jaune et noir sans être montois ?
Peut on prendre pleine part à être dirigeant ou sponsor dans le sport montois sans être montois voire Landais ?Ce n’est pas le tout de répondre oui mais d être intimement convaincu du contraire pour finir par tirer dans les pattes pour des raisons que l’on cache.
Ce n’est pas le tout d’en être convaincu que cela est possible mais de se taire pour ne pas brusquer.3- Aussi, peut on former des jeunes landais à devenir pro au SMR ? et si oui, avec quelles infrastructures ?
Il y a plein de sujet.
Merci de m’avoir lu.12 juin 2019 à 11 h 38 min #143949flomdmParticipantPauvre Laussucq…. non je déconne. Bien sûr qu il ne méritait pas tout ça. Mais pas un mot sur les joueurs qu ils nous pillent ? A non bien sûr 😡
12 juin 2019 à 12 h 07 min #143950pepeParticipantPearce et Desmaison ne seraient certainement pas restés vu leur niveau.
12 juin 2019 à 12 h 21 min #143951flomdmParticipantPearce et Desmaison ne seraient certainement pas restés vu leur niveau.
Tout à fait. Sauf qu ils
Vont à agen et pas autre part -
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