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Suite à la blessure du 2ème latte Clément Chartier , Colomiers vient d’enregistrer en joker médical l’arrivée de Davit Gigauri, international Géorgien 1m97 120 kg. Source It’s Rugby.
On reconnaît le rouquin aux cheveux du père et le requin aux dents de la mère. Pierre Desproges.
c’est long pour ce connecter
Je pense que la lenteur de connexion vient de « chez toi » 😉
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
Moi susceptible, non grillon puisque j’ai bien marqué +2, donc tu aurais dû comprendre mais trêve de balivernes, il faudra espérer une révolte à Colomiers avec l’équipe modifiée ou pas…
sud ouest du jour
COLOMIERS – MONT-DE-MARSAN Tastet et Laval écartés, Talès sur le banc : le staff montois a tranché dans le vif et musclé son discours après la déroute contre Provence Rugby la semaine dernière C
Colomiers . . . . . . . . . .8e / 4 pts Mont-de-Marsan . . .15e / 0 pt Colomiers Girard – Pimienta, Maurino, Perrin, Vici (o) Poet – (m) Gori – Chiappesoni, Bezian, Macovei – Granouillet, Thomas – Dubois, Costa Repetto, Palma-Newport. Remplaçants : Barlot, Pirlet, Earle, Taillefer, Lagain, Soulan, Dupas, Sheklahsvili. Mont-de-Marsan Laousse-Azpiazu – Lestremeau, Torfs, Séguret, Naituvi (o) Gelin – (m et c) Loustalot – Bécognée, Wavrin, Brayer – Cedaro, Rey – Castinel, Khribache, Innocente. Remplaçants : David, Bultel, Damiani, Garrault, Coly, Talès, Wakaya, Negrotto. Absents : Muzzio, Paulino (suspendus); Cabannes, Vakacegu, De Nardi, Jacquelain, Gerber, Gouzou (blessés); Ormaechea (Coupe du monde); Laval, Latterrade, Du Preez, Tastet, Durand, Brethous, Jaubert (choix). Lieu Colomiers (stade Bendichou). Horaire Aujourd’hui 18h20. Arbitre M. Dastugue. Internet En direct sur sudouest.fr.
«Hier encore j’avais 20 ans», chantait Charles Aznavour, qui nous est revenu en mémoire cette semaine. Hier encore les rugbymen de la préfecture gambadaient d’un pas léger sous un ciel sans nuage, vantaient les mérites d’une préparation idéale et diffusaient l’idée d’un souffle nouveau sous l’impulsion d’un staff renouvelé. Puis le ciel leur est tombé sur la tête dès la première journée de championnat: un revers 12-42 face à Provence Rugby et une humiliation rarement vue à Boniface. Forcément, voilà qui vous pourrit une ambiance en un claquement de doigts. Mais au-delà de l’ambiance dans la semaine, ce sont aussi les hommes qui vont changer ce soir à Colomiers. Car si hier encore certains se demandaient si David Auradou, dans l’ombre de Christophe Laussucq pendant cinq ans, n’était pas trop effacé pour endosser le rôle de manager, les voici avec une première réponse. L’ancien adjoint n’a pas peur de prendre ses responsabilités, comme en témoigne l’équipe alignée ce vendredi, marquée par sept changements au total, et pas des moindres. L’ouvreur Talès ? Renvoyé sur le banc, avec Garrault et Wakaya. Le capitaine Tastet ? Même pas dans le groupe, comme Laval, trop indiscipliné. Un vrai électrochoc. «Marquer le coup» «On sort Julien (Tastet), il n’a pas péché plus que les autres, mais c’est le capitaine. Voilà, je cherche à marquer le coup, assume David Auradou. Parce qu’il faut qu’on soit beaucoup plus propres dans nos attitudes, enthousiastes, moteurs par rapport au groupe… On a parlé pendant deux mois d’état d’esprit, de volonté de créer quelque chose, et sur le premier match où on est en difficulté, on se liquéfie, ce n’est pas possible. Avec cette vague de changements, le spécialiste des avants assume d’avoir voulu marquer les esprits, déçu par ce qu’il a vu face aux Provençaux. « Ce qui me navre un peu, c’est que les problèmes avaient été identifiés en fin de saison dernière, on avait bien bossé dessus, et à la 8e minute, tu as un joueur qui craque complètement et met l’équipe dans la merde (NDLR : référence à l’expulsion du pilier Muzzio). Bien sûr que ce carton a eu son importance, mais dans une équipe, quand un élément flanche, le reste du groupe doit s’approprier les choses et apporter une plus value. Or je n’ai pas eu l’impression que nos leaders ont pris les choses en main, c’est ça qui me gêne le plus.» Ça, et l’impression de déjà-vu. Avec seulement deux recrues alignées vendredi dernier, les Montois pensaient pouvoir s’appuyer sur leur vécu commun pour bien lancer leur saison. Au contraire, on a pu constater qu’avec les mêmes ingrédients, le plat restait le même: soit une équipe qui n’en est pas vraiment une, sans répondant dans l’adversité. «Oui, c’est un peu notre analyse, souffle David Auradou. Et ça fait chier, parce qu’après une longue thérapie de paroles et d’actes, on se retrouve avec les mêmes effets… On se dit qu’on n’apprend pas de nos erreurs, donc on va mettre d’autres joueurs, qui ont peut-être un peu plus envie de se montrer. Ce n’est que le début de la saison, on ne va pas se fâcher sur tout d’entrée, mais c’est frustrant.» Repousser la fatalité Les Montois se seraient-ils bercés d’illusions, après une saison moyenne conclue par une qualification en barrage ? Peut-être bien, acquiesce David Darricarrère. «J’ai une expérience par rapport à ça, quand on va en finale avec Castres, et l‘année d’après, on s’endort un peu pour se sauver à trois journées de la fin. Donc il faut stimuler le groupe, faire en sorte que personne ne s’endorme », explique l’entraîneur des trois-quarts, pour qui la réaction doit être immédiate. . «On ne peut pas reproduire deux prestations comme ça. On était un peu en difficulté en fin de saison dernière, là aussi. Il ne faut pas laisser s’installer ça, il faut vraiment sortir les joueurs de l’eau et les faire regarder loin.» L’image est belle, mais la réalité, c’est que ses hommes ont intérêt à remettre les mains dans le cambouis dès ce soir à Colomiers.Loustalot : « Être méchant et agressif »
«Sud Ouest» Avec le recul, avezvous trouvé une explication à cette déroute contre Provence Rugby (12- 42)?
Christophe Loustalot Oui, on a trouvé l’origine du mal: on a perdu trop de ballons au contact, on n’a pas mis assez d’engagement dans les rucks, où ils nous ont fait la guerre et où on n’a pas répondu. Mais il ne faut pas croire : ce sera comme ça les 30 matchs de ProD2. Et puis la discipline nous a fait énormément défaut. Tout était réuni pour tout rater, et on a tout raté… Maintenant le brouillon est de côté et on va essayer d’ouvrir une nouvelle page.
Mais plus largement, comment expliquez-vous le décalage entre la préparation que vous aviez jugée bonne et ce match complètement raté?
C’est plutôt irrationnel, parce qu’on était prêts. Le fait de prendre un carton rouge a joué, mais c’est un fait de jeu. Parce que malgré tout, on n’a pas trop répondu, je trouve. Maintenant les matchs amicaux sont passés, on a vu ce qu’était le championnat, tous les matchs seront comme ça, donc toutes les semaines il va falloir lever notre niveau d’engagement et d’agressivité. Parce que si on est une équipe gentille, on ne gagnera pas beaucoup de matchs… Il faut au moins être présent dans l’agressivité, en étant disciplinés. Le rugby, ça commence par ça. Après on peut parler de conquête, etc.
L’attitude, c’est ce que vous voulez rectifier en priorité à Colomiers?
Oui, la discipline, les fautes bêtes, c’est le plus simple à gommer. Être méchant et agressif, ce n’est pas très compliqué non plus. Il faut déjà régler ça et après les choses viendront. Mais déjà, qu’on valide des choses pour pouvoir construire, parce que là, on n’a rien pour construire vu ce qu’on a fait la semaine dernière.
Vous avez le sentiment de vous devoir une revanche entre joueurs?
On doit une revanche pour tout le monde. Pour le groupe, parce qu’on a passé une semaine de merde, pour le public qu’on a déçu… On a vraiment fait une grosse préparation pendant deux mois, il y a plein de personnes autour de nous qui mettent plein de choses en place pour faire évoluer le club
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