- Ce sujet contient 52 réponses, 21 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 1 année et 11 mois. This post has been viewed 8181 times
-
Messages
-
Pourquoi faire simple lorsque l’on peut faire compliqué ?
En remettant à deux ou trois reprises les visiteurs dans le match, nos jaune et noir ont du cravacher jusqu’à la 80ème pour l’emporter somme toute logiquement
A vous les Amis pour vos analyses
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
Nos faute à permis à Grenoble de rester dans match. Il faudra rectifier nos quelque erreur, après avec notre vitesse on leur a fait mal.
Tous les résultats et le classement sont ICI
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
C’est vrai que l’on a fait des fautes qui les ont remis dans le match mais hormis le jeu d’occupation et les duels aériens nous avons dominé cette équipe pour finir par l’étouffer. C’est le fait du match on domine physiquement on est dense en fin de match, c’est bon signe pour la suite.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
J’ai toujours autant de mal à me convaincre du bien fondé de tous ces dégagements au pied vers le milieu du terrain adverse. On se reprend la marée instantanément avec tous les risques que cela comporte . Ne vaudrait-il pas mieux tutoyer la ligne de touche afin de l’obtenir, alors que nous les avons contrariés plusieurs fois dans ce domaine. Bon, je ne suis pas expert, mais cela me surprend toujours autant.
Sinon, on ne peut qu’applaudir après cette excellente prestation où toutes les conditions (météo, terrain ) n’étaient pas réunies pour y parvenir
Comment le Stade allait-il bonifier le résultat acquis en Bretagne ? Allait-il jouer petit bras pour ne pas s’exposer ? allait-il imposer son nouveau statut de qualifiable face à l’un des ogres annoncé de la compétition ?
La réponse viendra rapidement, l’inspiration de Loustalot plutôt à l’aise derrière un pack dominant, et le « petit par-dessus » pour Mensa pour un essai au pied des pagelles vont donner le ton d’un match engagé de la meilleure façon. Il n’aura fallu que 15 minutes aux montois pour prendre la direction des opérations, autant le dire tout de suite ils ne la lâcheront plus. 6 minutes plus tard De Nardi déchire la défense iséroise, Razaku, solide finira le travail, le score est alors de 14 à 0 et les visiteurs n’ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent, seules quelques imprécisions landaises leur permettent de sortir la tête de l’eau. On joue depuis 21 minutes et les choses vont changer, les Grenoblois occupent désormais le camp des abeilles qui enchaînent les fautes, Fortunel, impeccable, commence son festival, 3, 6 et même 9 points rapprochent les homme de Stéphane Glas à 5 longueurs du SM. 14 à 9 et une sérénité… Moins sereine. Sans avoir été vraiment dangereux les Grenoblois sont dans le match aux citrons.
Retour des écuries, les joueurs du Stade portent le jeu sur la ligne des visiteurs, ça cabosse, ça concasse, ça défonce et à ce petit jeu là Waka n’est pas maladroit, c’est lui qui terminera derrière la ligne pour l’essai du BO, 21 à 9 à la 46ème, un break oui mais un petit, une berline peut-être et rien de vraiment rassurant parce que encore une fois nous allons les remettre dans le match, le scénario se répète, 50ème, 21 à 12, puis 24 à 12 à la 62ème et toujours le BO, les minutes sont des heures les rouges occupent, les jaunes et noirs font des fautes, sur un jeu au pied le long de la ligne de touche consécutif à une relance montoise avortée, Manu marque pour le FCG, 24 à 19 et les craintes qui vont avec, adieu veaux, vaches, cochons BO ! Pas fier le type transis sur les étagères avec la goutte au nez. Innocente et puis Macha rentrent, « vont pas aimer les montagnards » la mêlée rouge explose, Loustalot sanctionne 27 à 12 et je relâche mon apnée, c’en est trop pour les visiteurs maintenant dispersés, éparpillés, les landais sentent que c’est le moment de porter le coup de grâce et récupérer un BO bien mérité, la mêlée montoise continue son travail de destruction, c’est jaune pour le droitier isérois, c’est pourtant sur un ballon écarté apr Doan entré au la place Loustalot, que Renda marquera en bout de ligne. 32 à 19, 5pts et une 3 ème place au classement de quoi rassurer les plus sceptiques quant au potentiel du groupe jaune c’est noir.
La confiance revient et avec elle le jeu du Stade Montois qui trouvera bientôt, avec des conditions météo plus clémentes, des conditions plus favorables pour pratiquer son rugby.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
Belle victoire bonifiée bravo à toute l’équipe on s’est pas geler pour rien!!
Nos 2 essais apres le quart d’heure de jeu sans en prendre a permis aux notres de jouer sereinement seule notre indiscipline les maintient au score.
Pareil après la bévue de De Nardi l’équipe se resserre derriere les poteaux et va rechercher l’essai du bonus.
Loustalot très bon buteur 100% alternance et a même remplacer efficacement Wavrin en troisième rideau apres sa sortie sur blessure… bon match aussi de Willie et de tous en général … derrière Even et Desaubies m’ont pas manqué….
Dans une équipe de rugby, il n'y a pas de passagers, il n'y a qu'un équipage.
Pour avoir vu le match au chaud, je me permets d’être en contradiction avec la conclusion de Pastabal.
Pastabal, je ne nie pas le lyrisme qui t’anime, ni la qualité de tes écrits quasi romanesques tout autant que journalistiques.
Néanmoins, je m’inscris en faux sur ta dernière phrase sur plusieurs points : « La confiance revient et avec elle le jeu du Stade Montois qui trouvera bientôt, avec des conditions météo plus clémentes, des conditions plus favorables pour pratiquer son rugby. »
Il n’y a malheureusement plus de « jeu du Stade Montois »… regardez attentivement les autres matches de proD2 et vous y trouverez des répliques à l’identique des phases de jeu que l’on voit au stade Barbe d’Or (oh pardon, Guy et André Boniface ainsi que les autres).
Je trouve que parler de « son rugby » pour évoquer de longues courses qui affolent les défenses et autres croisées ou cad déb, c’est quand même un peu renier le travail de sape et de l’ombre du pack qui monopolisant les défenses permet aux « gazelles » de s’exprimer.
Ou était le « rugby du Stade Montois » alors quand le pack de fer des Michaud, Tapié et consorts concassait ses adversaires pour remonter au plus haut?
Et aussi dépendre de conditions météo pour exprimer un sport, c’est comme faire la route du Rhum sur le Lac Léman, c’est sans saveur…et sans risque.
Alors oui hier le ballon glissait et le terrain ressemblait à un jardin potager, et bien, c’est là justement et uniquement dans ces conditions là que l’on voit les vrais rugbymen: ceux qui vont intelligemment jouer avec ces conditions là, évitant, tant que faire se peut, les en-avants en raccourcissant les passes, usant de chandelles pour semer la panique dans l’arrière garde adverse, ceux qui en prenant bien leurs appuis avec les « 18 alu » vont progresser en mélée. Cela s’est du rugby et pas du spectacle à l’américaine sur terrain synthétique!
Le rugby se fait aussi avec les conditions météo et l’arbitrage: ce sont deux paramètres aléatoires qui donnent à ce sport tout son piquant!
Et s’il fallait trouver une définition du « jeu à la montoise », je m’aventurerais à l’identifier à la pugnacité toutes lignes confondues, héritage des anciens (par exemple Hillcoq au maillot déchiré au sortir d’un maul, Guy Boniface le poing tendu sur une percée, ou son frère le poing tendu également un jour que Guy avait été « éteint », Laurent Rodriguez seul face à la meute Toulonnaise des années 80…). Cela je l’ai vu hier soir, un vrai engagement, quelque soit le gabarit, titulaire ou remplaçant, tout le monde s’y est filé et ça donne de l’espoir.
Après et là ou je rejoins Pastabal, c’est vrai que pour le « spectateur » de rugby, il faut des envolées et des essais, tout comme au foot il faut des buts… pour le « supporter » de rugby, a priori la sueur et les sourires complices suffisent.
Match très sérieux. Bonne gestion même si trop de jeu au pied par moment. Un bonus vraiment tout bonus. Wakaya nous fait un bien terrible. Mensa revient à côté de lui à son niveau. Devant garrault, cedaro toujours aussi vaillant. Mais les 8 de devant même ont tous été top. Bravo aux joueurs. Loustalot fait un bon match aussi. Il sort 5 min trop tard pour moi mais bon. A confirmer le week end pro pour passer Noël au chaud
Pifou, je comprends ce que tu veux dire et le rugby que l’on a vu hier soir le convient tout à fait, il est adapté et à la météo et au contexte. Je pense quand même que bientôt avec l’enchaînement des performances de ce calibre le jeu va s’enrichir, se fluidifier, les ballons seront libérés plus vite et les joueurs que l’on a derrière auront des opportunités et les exploiteront. Notre jeu prendra du volume avec des terrains moins lourds. Souviens-toi, le Stade aime le printemps…
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
Pastabal, je n’ai jamais été et ne serais jamais convaincu des « coffres à ballon » dans les lignes de 3/4 (ce que nous avons actuellement, comme toute équipe de proD2, par obligation et bien malheureusement).
Les centres « physico-physiques », héritage des années 2000, seuls capables de créer un point de fixation, ne sont que des 3ème lignes replacés (ou à replacer) à l’arrière, nous en avons déjà débattu ici. Où est la création de jeu? En France on plagie le jeu de l’hémisphère Sud, mais les joueurs n’en ont pas la morphologie nativement. Je suis désolé, mais un gars de 90kgs courra toujours plus vite qu’un de 100kgs, à entrainement équivalent….
D’autres joueurs que l’on a derrière savent par contre exploiter tout ballon, pour autant qu’ils l’osent…par jeunesse ou « folie inspiratrice » voire omission des consignes du bord de touche!
Hier soir le premier essai est dû à une combinaison intelligente dans le contexte (pour une fois qu’on en voit une…), le second à une « offrande » pour un vrai travail d’ailier suite à une percée et une fixation, le quatrième sur une « redoublée » jouée en supériorité numérique.
Et pourtant le terrain était gras! L’essentiel n’est pas dans la rapidité au rugby, mais dans la surprise, le décalage, le surnombre ou la création d’intervalle.
Le printemps que tu évoques, on peut l’avoir quasi toute l’année avec un terrain synthétique, mais la créativité et l’audace ne se trouvent pas en magasin.
Et le problème c’est que les autres équipes aussi aiment le « printemps », elles ont aussi des Iliens aux appuis de feu et des « coffres à ballon » qui « cassent les plaquages », voire même peut être des joueurs qui se rappellent de la notion de cadrage-débordement ;-), on en a eu la cruelle expérience l’an dernier.
Donc pour moi la différence ne se fera pas à ce niveau. Ce seront les notions d’engagement, de solidarité et camaraderie qui rendront le groupe plus fort, et les zestes de folie qui enchanteront les travées du stade.
Et là seulement il y aura des bonnes surprises.
moi on peux me dire ce que l on veut, mais depuis le retour de wakaya, cette equipe n est plus la meme. Sa puissance au centre du terrain rassure, dissuade les adversaires, il est pour moi la pierre angulaire de notre redressement. Et puis on a remis l eglise au centre du village en reintegrant mensa, on se demande pourquoi on s en est passe
Philp comment ne pas voir que c’est tout d’abord dans la cohésion que le groupe a progressé, tu ne raisonnes qu’individualité, bien sûr que Waka pèse, c’est un joueur important mais il bénéficie avant tout de la performance d’un groupe désormais à l’unisson et bien mieux physiquement.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
Notre jeu prendra du volume avec des terrains moins lourds. Souviens-toi, le Stade aime le printemps…
C’est valable pour l’ensemble des équipe de pro d2.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.