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Bernadette Vicedo que l’on aime beaucoup est en colère
25 avril 2011 06h00 | Par Benjamin Ferret
Au bord du précipice
Fondé en 1904, le club de la cité thermale aux cinq finales de championnat de France vit la saison la plus terrible de son histoire. À deux matches de la fin de la saison, les Dacquois sont à cran.C’est le genre d’exercice sur lequel on ne souhaite surtout pas tomber lors d’un concours. « Sachant que votre budget va être réduit de moitié, soit 3,2 millions d’euros, quels postes vont devoir être revus à la baisse ? Votre société anonyme à objet sportif est en outre connue pour avoir la plus grosse masse salariale de Pro D2. »
« Allégeons les salaires », vous écriez-vous. Oui, mais voilà, le contrat de 18 joueurs de l’effectif – dont la plupart sont arrivés à l’US Dax cette année – court jusqu’à la fin de la saison prochaine. Pas forcément facile à négocier. Gilbert Ponteins, le président dacquois, a ainsi présenté son offre lundi dernier, avant de rencontrer individuellement les joueurs. « Nous sommes tous dans le temps de la réflexion », souffle-t-il d’une voix où rôdent les désillusions.
Gaël Arandiga, directeur de Provale, le syndicat des joueurs professionnels de rugby, était également présent à Dax il y a une semaine. « Les termes d’un contrat sont libres d’être renégociés – l’alléger, l’augmenter où le rompre – si les deux parties concernées sont d’accord pour le faire. » Venu dans un rôle de conseil, il est certainement reparti de Maurice-Boyaux avec plusieurs profils types. Ceux qui devraient partir ; ceux qui auraient une chance de trouver un club ; et ceux qui feraient bien – vu leurs âges et leurs performances – d’accepter de revoir leurs émoluments à la baisse…
Relégation envisagéeSi encore la relégation en Fédérale arrangeait les choses, comme certains dirigeants l’espéraient. Envoyer la vieille dame, née en 1904, à l’étage inférieur pour une cure de jeunesse. Mais même pas, comme l’explique Gaël Arandiga. « Le joueur passe un contrat avec une société anonyme à objet sportif. Tant que celle-ci n’est pas dissoute, il n’y a aucune disposition spécifique qui permet de rompre ce contrat. »
Seule disposition prévue en cas de descente, la possibilité pour les joueurs de signer dans un autre club professionnel sans que celui-ci n’ait à payer d’indemnités.
Une situation critique, à deux journées de la fin du championnat, quand les Dacquois ne doivent leur maintien qu’aux points terrains (+ 12 pour Dax), qui les fait devancer Colomiers, premier relégable. Aussi mince, mais moins savoureux, qu’une tranche d’Iberico de bellota. Dans la cité thermale, ils sont quelques-uns à vouloir croire encore au maintien. Ces fidèles supporters, de l’Amicale du XV dacquois, de la Peñacqs ou juste des anonymes, dont le cœur a un ventricule blanc. À l’image de Bernadette Vicedo, abonnée place 122, porte B, travée I, qui y croit encore mais n’en finit plus de gronder. « Certains joueurs sont des tricheurs et ils n’ont ce qu’ils méritent. Mais ils n’ont pas le droit de faire descendre l’USD en Fédérale. »
L’avis de la majorité des Dacquois, comme soûls à force de prendre des coups ; entre résignation et colère. « J’ai fait mon deuil du maintien sportif après Pau (40-20, 27e journée), peste Bruno Saint-Pée, d’Allezdax.com. On était censé partir le couteau entre les dents face à la Section, qui n’avait plus grand-chose à espérer… Et on prend 40 points. »
Ambiance de vestiaireQuand l’avenir sportif demeure incertain, le présent en est aux interrogations. Comment a-t-on pu en arriver là ? « Échec du recrutement, manque d’effectif, manager inexpérimenté, discours qui ne passe pas »… Quelques-uns des poncifs entendus ci et là. Un peu de tout ça, en fait, même si, pour l’heure, l’USD préfère laver son linge sale en famille, dans la plus grande tradition dacquoise.
Bruno Saint-Pée, qui ne crache pas sur le vert quand il s’agit de parler football, ose pourtant un comparatif avec Saint-Étienne, autre club cher à son cœur. « Ce sont deux clubs où des anciens s’accrochent à leur gloire sans forcément être de bons conseils. » Et cet enseignant exilé en Eure-et-Loir de rappeler la saison 1993-1994 vécue par les Verts. « Jean-Michel Larqué avait été nommé manager et avait mené une politique hybride entre joueurs vieillissants venus remplir leurs comptes en banques et jeunes formés au club peu payés. Le vestiaire avait alors explosé. » Deux saisons plus tard, Saint-Étienne était relégué en D2.
Pro D2 · rugby · Section paloise · US Dax
Bernadette, si tu nous lis ….. 😉
Point de déhonneur que d’aller évoluer à l’étage inférieur…Un grand club ne meurt jamais…
Mais la chose n’est pas encore faite même s’il ne reste que 120 minutes de jeu
😉ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
Quote:Citation de jaune et noir le 25 Apr 2011, 12:26
Point de déhonneur que d’aller évoluer à l’étage inférieur…Un grand club ne meurt jamais…
Mais la chose n’est pas encore faite même s’il ne reste que 120 minutes de jeu
😉Pourquoi 120 minutes ?
Parce que cette équipe a l’habitude de s’effondrer après la soixantième… 😛 😛 😛«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
Oups…160 minutes…le voyage retour fut fâtiguant…
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
non, fatigant… 😉
Oups…160 minutes….le voyage retour fut fatigant…
C’est mieux effectivement…. 😉ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
et pendant ce temps là, chez les voisins ça bouge!!
Dax : Coyola écarté
Selon Sud Ouest, l’entraîneur des arrières de l’US Dax Jean-Philippe Coyola a été démis de ses fonctions, bien que son contrat comporte encore un an de contrat. Le président Gilbert Ponteins souhaiterait lui donner d’autres fonctions au sein du club.
Il pourrait être remplacé par Richard Dourthe. Le coach des avants Jean-Philippe Garcia a pour sa part été conservé.et dire que c’est Coyola qui a demandé à ce que son copain Dourthe revienne…….. je crois que ça s’appelle le jeu des chaises musicales !!!!!!!!!!!!!!
Si j’ai bien lu l’article dans le Midol , Dax n’est pas encore sauvé administrativement : il fautabsolument que les joueurs sous contrat acceptent une baisse de salaire allant jusqu’à 20% … De plus , il leur faut au moins 23 contrats pros et ils n’en n’ont que 17 pour le moment . Affaire à suivre …..
Le problème que DAX rencontre actuellement,c’est que les etrangers ne veulent pas entendre parler de baisse de salaire,en fait comme tout bon mercenaire qui se respecte… 😳
L’identité et la survie du club,ils s’en foutent royalement….
Je sais certains diront que c’est bienfait pour les culs rouge,qu’ils n’ont cas s’en prendre qu’à eux même,mais qui est veritablement à l’abri de ce qu’il leur arrive….personne et sincèrement je leur souhaite de sortir le mieux possible du guêpier dans lequel ils se sont misC’est vrai. Pas facile pour eux. Il faudra un jour se pencher sur les clubs qui ne fonctionnent qu’avec des étrangers( surtout en ProD2). Si l’exemple de Dax peut servir la cause du rugby ce ne sera qu’un moindre mal. Hélas je vois poindre les mêmes causes à Bordeaux: 13 étrangers sur la feuille de matche!!!!!!!!!!!!!!!
Le souci c’est l’identité d’un club est souvent porté par des « anciens » joueurs ou alors un staff stable et » local » , l’histoire du trop grand nombres de joueurs étrangers n’est pas la cause du malheur de dax .
Valeurs MONTOISE 😛
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