Merci à squirrel de nous rappeler que …
les Bleuets sont champions du monde
« Victorieuse (33-25) des Anglais en finale à Béziers avec 23 points de son ouvreur Louis Carbonel, l’équipe de France des moins de vingt ans est sacrée championne du monde. Douze ans après le titre des moins de vingt-et-un ans en 2006.
Dans une ambiance de feria dans un stade de la Méditerranée qui affichait complet, les Bleuets sont donc devenus, pour la première fois champions du monde en catégorie moins de vingt ans, après l’avoir été en 2006 en moins vingt-et-un. La génération Bamba, Woki, Joseph, Carbonel et Ntamack succède à celle des Ouedraogo, Domingo, Guirado and Co. De Clermont à Béziers, le rugby français démontre que la relève est bien présente. Après la fermeture depuis l’année dernière du pôle France et des pôles Espoirs aux jeunes talents qui désormais seront formés dans les clubs d’élite, cette équipe est la dernière estampillée Marcoussis. Elle vient de prouver que la DTN, tant décriée, a fait du bon boulot.
Aux attaques incessantes de l’Angleterre lancées autour de leur ouvreur vedette Marcus Smith, les Bleuets du capitaine Arthur Coville ont répondu par une défense de fer. C’est en s’appuyant prioritairement sur une mêlée surpuissante qui explosa plusieurs fois sa rivale que les jeunes Bleus construisirent leur succès. Mais pas seulement. Ils prirent aussi un bel avantage à la 26e quand, derrière une faute sur Romain Ntamack (plaquage sans ballon), une pénaltouche, un ballon porté, une mêlée puis un côté fermé, le troisième-ligne aile Cameron Woki marqua en coin (11-3).
Le film du match
Si les Baby Beefs furent récompensés de leurs ardeurs offensives par leur ailier droit, Ryan Olowofela (40e, 14-8), juste avant la pause, ils ne purent rien face à la redoutable mêlée française qui leur coupa les jambes et le moral, et aussi à la précision métronomique de l’ouvreur toulonnais Louis Carbonel, auteur de six buts de pénalités entre la 5e et la 57e minute pour propulser les Bleuets largement en tête, 23-8, à l’heure de jeu. Ce fut suffisant pour garder à distance des Anglais portés vers l’offensive (essais à la 73e et à la 79e). D’autant que dans un ultime sursaut – une passe rasante au pied de Carbonel pour l’essai de Séguret (75e) – ces Bleuets héroïques et flamboyant, l’emportait largement, 33-25. Avec même une petite bagarre au final, pour faire bonne mesure. » […] Lire la suite
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !