- Ce sujet contient 25 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 13 années et 6 mois. This post has been viewed 1309 times
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« Legio Patria Nostra », la devise d’une certaine troupe d’élite qui se dévoue entièrement pour sa cause…
En rugby est-ce la même chose ou juste « França Frica vita gagna »
😳 😳 😳
«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
Et voilà …
L’équipe la mieux récompensée et qui sera en Top 14 est Bordeaux avec ses 15 joueurs étrangers sur le terrain
Bordeaux et l’union, mais l’union des joueurs étrangers !
Dans les grandes agglomérations on se soucie peu de la nationalité de l’équipe, on attend juste des résultats et comme les Girondins battent un peu de l’aile, ils vont pouvoir découvrir une équipe estampillée Bordeaux. 👿«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
Nous sommes au moins 2 à penser la même chose
http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2010-2011/les-regrets-de-broncan_sto2801649/flashnews.shtml
« Dommage, les fossoyeurs de la formation française ont raison jusqu’au jour où nous n’aurons plus qu’une équipe de France de troisième niveau puisque le deuxième est déjà atteint. » A vous d’y réfléchir… » Et de regretter : « Les Français sont une richesse, mais avec deux ou trois par équipe… Je le répète, le rugby de demain arrête celui d’aujourd’hui. Albi, c’est un peu la chèvre de M. Seguin qui se bat jusqu’au petit matin
Quote:Citation de Clodoal le 22 May 2011, 01:37
Comme cela a déjà été dit, on peut comprendre qu’il faille faire venir des étranger pour se maintenir à notre niveau… Sauf que je ne vois pas en quoi Genthieu, Michaux, voire Lauga (mais là certain affirment que c’est une question de sous) n’ont pas le niveau Prod2 ?!?
Je n’étais pas fan de Ternisien, mais Jagr qui est plus que sur la fin… Là aussi j’ai du mal a comprendre.Je suis d’accord avec toi Clodoal, le recrutement des joueurs étrangers peut être bénéfique à une équipe en manque d’effectif. Mais pourquoi se séparer de bon joueurs, bien intégrés dans le groupe, socle même du groupe (je pense à Romain) ou parfois même issus de la formation montoise (je pense à Alban) et préférer des joueurs étrangers souvent plus âgés. Une incompréhension pour moi.
Quote:Citation de proaction le 23 May 2011, 00:49Lorsque l’on regarde la finale Leinster – Northampton , cela devrait clore le débat non ?
Pas vu le match, mais pour moi le débat est clos
D’abord parce qu’il dérange, ensuite parce que ceux qui sont les mieux placés s’accommodent parfaitement de la situation
Dommage pour les nombreux joueurs qui une nouvelle fois cette saison, seront sans club et au chômage
(Provale nous sortira encore une liste d’une centaine de noms, voire plus 😳 )
Dommage aussi pour les joueurs remplis de qualités qui resteront végéter en Fédérale ou ailleursJe précise encore une fois ! Je ne suis pas CONTRE les joueurs étrangers, mais plus de 5 sur le terrain dans une équipe, me parait anormal
A l’USO, après l’annonce de l’arrivée d’un tongien, d’un écossais, on parle de l’arrivée d’un argentin 🙁
Fin du bal, je sors 😀
Quote:Citation de proaction le 23 May 2011, 00:49
Lorsque l’on regarde la finale Leinster – Northampton , cela devrait clore le débat non ?Justement les Irlandais ont des joueurs Irlandais, qui se « battent » pour les couleurs de leur maillot comme si leur vien en dépendait . Ce que ne feront jamais des « étrangers même bien payés et bien intégrés. Toulon en est le meilleur exemple.
Avec une équipe composée de « vedettes étrangères » le club ne termine que 8ème du Top 14, ce qui n’est pas brillant.
Personnellement je trouve beaucoup plus brillant un Vincent Clerc, qu’un Paul Sackey. Et je suis certain qu’en France il y des Vincent Clerc dans des équipes de Fédérale qui n’ont pas encore été détectés.
Et même si le foot n’est pas un exemple, l’OM (Marseille) avec son équipe formée aussi de joueurs payés très cher, ne gagne pas le championnat, et termine derrière une équipe beaucoup plus modeste (Lille) qui intègre moins d’étrangers.Je suis d’accord avec Mic, 1/3 de joueurs étrangers ce serait très largement suffisant, si on ne veut pas voir nos meilleurs joueurs Français dans les équipes de Fédérale.
Quote:Citation de Mic le 23 May 2011, 06:13Quote:Citation de proaction le 23 May 2011, 00:49Lorsque l’on regarde la finale Leinster – Northampton , cela devrait clore le débat non ?
Pas vu le match, mais pour moi le débat est clos
D’abord parce qu’il dérange, ensuite parce que ceux qui sont les mieux placés s’accommodent parfaitement de la situation
Dommage pour les nombreux joueurs qui une nouvelle fois cette saison, seront sans club et au chômage
(Provale nous sortira encore une liste d’une centaine de noms, voire plus 😳 )
Dommage aussi pour les joueurs remplis de qualités qui resteront végéter en Fédérale ou ailleursJe précise encore une fois ! Je ne suis pas CONTRE les joueurs étrangers, mais plus de 5 sur le terrain dans une équipe, me parait anormal
A l’USO, après l’annonce de l’arrivée d’un tongien, d’un écossais, on parle de l’arrivée d’un argentin 🙁
Fin du bal, je sors 😀
Bah, de toute façon, dès que tu abordes ce sujet, tu te fais rapidement cataloguer (je ne dirai pas comme quoi). Pourtant c’est maintenant qu’il faut réagir.
Mais comme en politique, tant que les gens en place en tirent bénéfice, on continue. Et on pleurera quand on sera dans le mur.
Et ce mur, il viendra. Car faites le point sur les joueurs français régulièrement titulaires en top14 : cela nous fait combien de joueurs qui tiennent la route pour laisser un choix correct au sélectionneur, postes par postes ???
Il ne faut pas s’étonner du niveau de notre EDF.
Et ce n’est pas le recrutement d’Agen puis la montée de Bordeaux qui vont faire du bien.
Mais bon puisque tout le monde semble content en se drapant derrière le « multiculturalisme »…
Bientôt. on sera tellement multiculturels que ce ne sera plus que les Agenais contre les Bordelo-béglais mais les all stars en blanc contre les all stars en bleu.
Bon après si ça vous plait…Justement, un article de Sud-Ouest aujourd’hui en complément du sujet lancé par Mic… 😮
Les immigrés du rugby
Les joueurs étrangers prennent-ils vraiment «la place des Français» ? La formation en souffre-t-elle ? Y a-t-il des solutions ? Éléments de réponse.
Dimanche dernier à Agen, après la victoire de Bordeaux-Bègles en finale de Pro D2 avec seulement quatre Français sur la feuille de match, Henry Broncan a lu à haute voix le message suivant, envoyé par un ami : « Les fossoyeurs de la formation française ont eu raison. » Et l’entraîneur battu du SC Albi a ajouté : « Les étrangers sont une richesse pour notre championnat, mais, tant qu’on ne limitera pas leur nombre par équipes, ce n’est pas la peine de faire des centres de formation. »
Indépendamment de la joie rafraîchissante du « melting-pot » à la béglaise, la présence massive des joueurs étrangers dans les deux championnats professionnels français, Top 14 et Pro D2, et dans l’élite du rugby amateur, la Fédérale 1, soulève une série de questions. La formation des joueurs français trouve-t-elle des débouchés satisfaisants ? Le XV de France en pâtit-il ? Les choix de court terme ne nuiront-ils pas au rugby de demain ?
« C’est un débat important », réagit Didier Retière, l’entraîneur des avants tricolores, qui notait début 2008 que la moitié seulement des piliers alignés en Top 14 étaient sélectionnables. « Aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’un poste soit particulièrement touché, mais que tous le sont. Il y a une grosse difficulté pour les jeunes joueurs français à se forger une expérience. Du groupe qui a été champion du monde des moins de 21 ans en 2006, beaucoup n’ont pas eu leur chance par la suite. Alors que, dans l’hémisphère sud, on voit des jeunes évoluer en NPC ou en Currie Cup (les championnats des provinces de Nouvelle-Zélande et d’Afrique du Sud, NDLR), en France, beaucoup n’ont jamais l’occasion de se frotter au haut niveau. »
Le rugby « comme le reste »
Le directeur technique national Jean-Claude Skrela partage ce constat : « Je vois sortir du Pôle France des joueurs qui ont d’immenses qualités et qu’ensuite je ne vois jamais sur les feuilles de match. Si Morgan Parra a éclaté, c’est peut-être parce qu’à 18 ans, il a eu l’occasion de jouer en équipe première à Bourgoin », déclarait le DTN dans « Sud Ouest » le 3 décembre dernier.
La tendance, amorcée depuis des années, s’est accélérée avec le développement financier du Top 14. Des All Blacks Sivivatu et McAlister au Wallaby Burgess, en passant par beaucoup d’autres de moindre notoriété, de nouveaux internationaux de l’hémisphère Sud débarqueront en France la saison prochaine. « Nous avons trente clubs professionnels, ce qui représente mille joueurs. Or il n’y a pas mille joueurs français capables d’évoluer à ce niveau », rappelait le mois dernier le président du Stade Toulousain René Bouscatel.
Didier Retière élargit le débat : « Le rugby est comme le reste, comme le monde de l’entreprise. Quand les entreprises recrutent, elles veulent des gens opérationnels tout de suite, qui ont déjà de l’expérience, et ce sont les jeunes sans expérience qui en font les frais. »
Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, lui-même entrepreneur, qui n’a jamais hésité à aller chercher des joueurs à l’étranger pour reconstruire le club varois, file la même métaphore, celle de l’entreprise capitaliste. « D’abord, dire qu’il y a trop d’étrangers qui empêchent les joueurs français d’avoir leur chance, comme le fait Henry Broncan, c’est comme dire qu’il y a trop de vieux entraîneurs qui empêchent les jeunes entraîneurs d’avoir leur chance… », commence Mourad Boudjellal, qui ne rate jamais l’occasion de décocher un trait d’humour acide.
Vider les poubelles en Pro D2
Qui poursuit : « On peut mettre en place tous les règlements et les lois qu’on veut, tant que le modèle économique ne changera pas, ça continuera comme ça. Vous investiriez dans des actions qui ne rapportent rien, vous ? Aujourd’hui, former un joueur est infiniment plus coûteux que d’en recruter un, ça coûte peut-être dix fois plus cher. En plus, si vous en sortez un, dès qu’il a joué deux matches en Top 14, un agent arrive qui vous prend 10 %… » La règle dite des « Jiff » (joueurs issus des filières de formation françaises), qui n’exerce aucune coercition sur les feuilles de match, n’a pas réglé la question, au contraire puisqu’elle incite les clubs à recruter de jeunes joueurs français aux tarifs accessibles pour « faire du nombre », sans les obliger à les aligner. Mourad Boudjellal et d’autres avec lui penchent pour une incitation sonnante et trébuchante à la formation.
En Pro D2, où l’Union Bordeaux-Bègles vient de triompher avec son équipe cosmopolite, le problème est accru par la volonté des joueurs français de monter à l’étage au-dessus, quitte à y faire banquette. Plusieurs présidents l’ont déjà déploré. Boudjellal résume : « Les étrangers viennent faire le boulot ingrat que les Français ne veulent pas faire : ils viennent vider les poubelles en Pro D2. »
Didier Retière conclut : « On est à la croisée des chemins. Le rugby entre vraiment maintenant dans le professionnalisme. Il faudra imaginer des choses pour permettre au rugby français d’avoir à la fois un championnat professionnel attrayant et une équipe nationale compétitive. L’attrait exercé par notre championnat sur les joueurs étrangers est en partie bénéfique, mais il faut relever que cela appauvrit aussi le rugby des autres nations. Il faut imaginer un développement durable du rugby. Et vite, parce qu’il est en concurrence avec d’autres sports. »
Quote:Citation de mounlight le 26 May 2011, 07:29
Justement, un article de Sud-Ouest aujourd’hui en complément du sujet lancé par Mic… 😮Je rassure tout le monde, je ne travaille pas à Sud Ouest ….. 😀
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