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12 octobre 2013 à 17 h 37 min #1913mounlightModérateur
Dans le Midol Vert d’hier…
– « Ne pas faire un pas en arrière »
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Présentation du match par la lnr:
Battus à Béziers, les Lyonnais ont vu leur excellent parcours de début de saison arrêté net dans l’Hérault. Toujours leaders après quatre victoires et une défaite, ils doivent partager le leadership avec le SU Agen qui possède le même nombre de points, 19, soit un de moins qu’Oyonnax l’an passé à pareille époque.
Les statistiques parlent en faveur des Lyonnais : depuis 2004 et à domicile, ils n’ont jamais mis moins de 25 points au Stade Montois qui n’en a jamais inscrit plus de 19, le score le plus serré remontant à 2006, 25-19. Le dernier match entre les deux formations remonte au 29 janvier 2011 avec un succès du LOU, 25 à 18. Leur attaque a inscrit 16 essais, contre 9 aux Montois et leur défense en a encaissé 6 contre 8 à leur adversaire.
Ce dernier a les moyens de faire un coup à Lyon en profitant du faux-pas à Béziers. Ils viennent de battre Auch et ont déjà battu un candidat à la montée : La Rochelle 31-28 lors de la 1ère journée avant d’enchaîner 3 défaites de rang. Les voilà dixièmes à neuf points du LOU mais seulement 4 de la dernière place qualificative..
Côté lyonnais:
Le LOU en quête d’un rebond offensif
La résilience du LOU, qui a concédé sa première défaite de la saison à Béziers avant la trêve, va être mise à l’épreuve face aux Montois. Les coéquipiers de Lionel Nallet sont attendus au rebond ce soir au Matmut Stadium, où leurs supporters espèrent qu’ils mettront le feu aux quatre coins du terrain.
Les rebonds d’un ballon de rugby sont souvent imprévisibles. Pour avoir trompé l’ailier Franck Romanet sur le terrain mouillé du Stade de la Méditerranée, alors que le chemin de l’essai était ouvert, il a changé le cours du match et, sans doute, coûté la victoire au LOU à Béziers.
Cet « accident de parcours » n’a toutefois pas refroidi les ardeurs, ni tempéré l’optimisme du collectif lyonnais, dont la résilience va être mise à la rude épreuve du Stade Montois. En effet, les coéquipiers de Lionel Nallet sont attendus au rebond ce soir. Ils vont devoir montrer qu’ils ont les capacités, mentale et technique, pour se relever après une défaite. « Il faut faire oublier le match à Béziers, où on n’a pas joué à notre niveau, par une grosse prestation face à Mont-de-Marsan avec de l’envie et de l’enthousiasme, de la maîtrise et de l’efficacité », lance Tim Lane.
Alors, le staff technique lyonnais a parodié Raoul Volfoni, divinement interprété par Bernard Blier dans « les Tontons flingueurs », en alignant sur la pelouse du Matmut Stadium « la puissance de feu d’un croiseur et des flingues de concours ». Son pack est effectivement taillé pour le combat avec des « nettoyeurs haute pression », solidement équipés pour déblayer et ratisser tous les ballons du sol au plafond.
Quant à sa ligne de trois-quarts, elle possède les armes, dont le pistolet fidjien à triple détente (Suka, Waka, Ratuvou), et la poudre pour les faire parler, avec l’ouvreur Lachie Munro, à la gâchette facile. Reste à ce dernier à trouver le juste équilibre, toujours fragile, entre animation et gestion. C’est la condition sine qua non pour ne pas perdre la tête de cette Pro D2, où les premiers froids ont tendance à refréner les élans offensifs pour un jeu plus restrictif.
« L’équipe est en cours de construction, mais on se repose déjà sur de solides fondations avec, en particulier, une défense bien en place qui n’a pris que deux essais lors des quatre derniers matches », précise Olivier Azam, avant d’ajouter : « Je souhaite qu’on fasse preuve d’un peu plus de discipline, de rigueur pour sortir de notre camp et d’efficacité près de la ligne adverse. En tout cas, on s’attend à un match délicat à négocier face aux Montois qui, quoi qu’ils laissent entendre, viennent à Lyon pour faire un coup. »
Ce qui est certain, c’est que Mont-de-Marsan, 10e , n’est pas à sa place actuellement au classement. Alors que ce relégué du Top 14 est le seul à avoir battu La Rochelle (31-28), il traîne comme un boulet sa défaite à zéro point (24-33) subi à domicile face à Colomiers.
« Ce match s’est résumé à un mauvais sketch d’un arbitre italien qui a réussi le tour de force de nous mettre la tête à l’envers », maugrée l’entraîneur landais Christophe Laussucq, relativement serein : « On n’est pas bien sûr le plan comptable, mais le contenu de notre jeu est rassurant. Il faut simplement être patient. »
Alors, quid de ce match à Lyon ? « On le prend comme un test, qu’on aborde sans pression, mais avec un soupçon d’ambition, répond Christophe Laussucq. On sait que le LOU est costaud, puissant, et qu’on ne boxe pas dans la même catégorie. Mais on ne se déplace pas à Lyon pour être mis K.-O. ! »
Rendez-vous à 19 h sur le ring du Matmut Stadium pour le premier coup de gong… (source: leprogres.fr)
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