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Dans le midol de cette semaine le président de Pau s’insurge contre cette pratique qui semble être contournée. Quelqu’un sur le forum peut-il m’expliquer ou nous expliquer comment cela fonctionne et comment on pourrait peut-être en tirer parti quant à l’intégration des espoirs en fin de contrat;
Parce que s’il s’agit d’une masse salariale peut-être pouvons nous avoir plus de jeunes au sein de l’effectif et faire tourner plutôt que de tirer sur la corde d’un gros salaire qui finit par se blesser.Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne!!!?? Merci d’avance
Pas aisé de répondre-si l’on en croit le président paloisdans les colonnes du quotidien sud ouest«On est dans un système que le rugby a fabriqué, qui est un cauchemar très français. Des usines à gaz comme les Jiff (Joueur Issu des Filières de Formation) ou le salary cap. C’est un peu comme les impôts : ce sont des lois qui ne sont pas respectées par certains. Tout le monde le sait, mais ça continue quand même : ça fausse tout. »-usines à gaz=sacré bordel-
Une astuce utilisée par le président de Toulon consiste à inclure dans le contrat de ses joueurs vedettes des primes , très importantes, en cas de titre ou de finale ( bouclier de Brennus ou coupe d’Europe ) ces primes n’étant pas comptabilisées dans le salary cap.
Est-il possible sans trahir de secrets de connaître le salaire « chargé » d’un espoir qui signe son premier contrat pro en comparaison avec le salaire d’un joueur dit confirmé. Cela pour étudier quelle est la meilleure solution financière.
» Tout club professionnel doit limiter la masse salariale brute ( hors charges patronales ) des joueurs sous contrat professionnel, pluriactif et espoir à un maximum équivalent à 52% de la somme de ses produits prévus dans ses comptes de résultats prévisionnels d’une part et de clôture de l’exercice d’autre part. La masse salariale brute des joueurs comprend l’ensemble des rémunérations, en espèces ou en nature, y compris les éventuels contrats d’image.
Les produits recouvrent aussi bien les produits d’exploitation que les produits financiers et les produits exceptionnels. Si un club ne dégage ainsi pas suffisamment de produits d’exploitation pour « couvrir » sa masse salariale, son actionnaire pourra, par exemple, volontairement ou sur demande de la DNACG, procéder à un abandon de compte courant lui permettant de remplir cette obligation.
L’évolution constatée dans le rugby professionnel est susceptible d’amener des propositions de compléments à cette seconde obligation règlementaire pour tenir compte des garanties fournies par les actionnaires des clubs à travers la constitution de capitaux propres destinés à pallier des pertes d’exploitation au même titre que des apports exceptionnels. » …Quote:Citation de Pesage le 24 Mar 2016, 13:41
Est-il possible sans trahir de secrets de connaître le salaire « chargé » d’un espoir qui signe son premier contrat pro en comparaison avec le salaire d’un joueur dit confirmé. Cela pour étudier quelle est la meilleure solution financière.A mdm, quand tu signes un 1er contrat pro, tu es au raz des pâquerettes à moins d être demandé de partout.
» LNR: La mise au point sur le salary cap
Par Sylvain Labbe
Face à la surenchère des accusations nombreuses et variées entre présidents de l’élite sur les manières qu’auraient les uns et les autres de détourner la règle du salary cap, la Ligue nationale de rugby (LNR), espérant peut-être siffler la fin de la récré (un vœu pieux…), a tenu à rappeler les conditions de la mise en place de ce principe de gestion des effectifs des clubs professionnels et les moyens mis en œuvre pour en contrôler la bonne application.« Le contrôle du salary sap a été confié à un cabinet externe de notoriété internationale, Deloitte. A l’issue de sa mission de contrôle, qui inclut nécessairement une phase contradictoire avec les clubs, Deloitte présente son rapport au Bureau de la LNR », précise un communiqué. « Si ce rapport fait apparaitre des manquements au salary sap, le Bureau de la LNR saisit le Conseil Supérieur de la DNACG, qui convoque le ou les club(s) concerné(s) et qui est habilité à prononcer les sanctions prévues par les textes (en cas de non-respect du plafond, l’amende peut aller jusqu’à 10 fois le montant du dépassement). » […]
suite et fin ICI
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
La DNACG n’a pas les outils
Le « salary cap », c’est « une excellente idée, » estime Dominique Debrayer, le patron de la DNACG. Encore faut-il pouvoir la faire respecter. Ce n’est pas la DNACG, mais le cabinet d’expertise Deloitte qui contrôle les éléments de rémunération donnés par les clubs. Mais ses moyens de vérifier les informations fournies se heurtent à la bonne ou à la mauvaise volonté des clubs. Il existe souvent un delta important entre les salaires tels qu’ils sont négociés entre les agents et les présidents, et tels qu’ils sont déclarés à la Ligue. » On fait ce qu’on peut mais on n’a pas les outils, convient Dominique Debrayer. Je me bats pour pouvoir intervenir sur des infractions bancaires. J’aimerais obtenir l’aide de la douane ou des ministères. «
Qui ont sans doute d’autres contrevenants plus importants à traquer.Sud Ouest du 27.09.2016
On s’en serait douté … si des solutions existent, les moyens eux, pas…comme souvent
ce qui coule dans mes veines ne peut être que jaune et noir !
Quote:Citation de Pesage le 23 Mar 2016, 22:33
Dans le midol de cette semaine le président de Pau s’insurge contre cette pratique qui semble être contournée. Quelqu’un sur le forum peut-il m’expliquer ou nous expliquer comment cela fonctionne .Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne!!!?? Merci d’avance
Il faut demander à des footballeurs(Bernard Tapie,Monaco…)qui ont déjà tout essayé ,dans notre monde rugbystique nous sommes entrain de faire les mêmes erreurs.
Droits à l’image,primes qui ne rentrent pas dans la masse salariale,auto entrepreneurs(voir Angoulême),prêts de voitures,double emplois bidons dans de grosses entreprises,versements de salaires dans des banques off shore,etc…
Il y a dans le rugby des présidents ( je ne les nommerai pas vous les connaissez) qui commercent dans le monde entier.Il ne doit pas être très difficile pour eux de rémunérer des joueurs , en particulier étrangers, via une filiale immatriculée à l’étranger.C’est une possibilité que j’ai cru lire dans la presse mais qui n’engage que son auteur…. 😉
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