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Merci pour le jaune, même si je préfère cette couleur mélangée avec un peu d’eau… 😳
«Au Fidji, on mange les gens» Timoci Matanavou
L’article du jour de Sud-Ouest: Cabannes sans concession
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USAP – A la chasse au promu
A la Saint Miqueu, les appeaux… C’est en effet à la Saint-Michel, aujourd’hui, que les paloumayres du Sud-Ouest ont coutume de bichonner leurs appelants pour piéger les ramiers. Dans les Landes, notamment à Mont-de-Marsan, la tradition invite les chasseurs à tirer la palombe quand elle passe.
Une théorie dont les Catalans devraient s’inspirer ce soir où un ‘vol’ de Montois sera en migration à Aimé-Giral. Perdreaux de l’année car promus, les Landais ne sont en revanche pas des pigeons. Même si leur 0 pointé au classement avec six défaites d’affilée laissent supposer qu’ils sont faciles à plumer. Un constat que les Catalans refusent, Stade Montois (SM) ne rimant pas avec sado-maso.
Certes les Landais, qui restent sur un échec à domicile contre Agen (28-16), ont opposé de la résistance aux barons du Top 14 (défaite 14-6 contre Clermont, Toulon, Toulouse). Mais, sur ce qu’elle a démontré contre Toulouse (34-20) voire au Stade Française malgré la défaite 34-24, l’USAP est en devoir de suspendre le ‘SM’ à son tableau de chasse. Pour faire de ce match de la 7e journée de Top 14, une fable de l’ortolan, ce minuscule oiseau en voie de disparition toujours braconné dans les Landes, et de l’aigle royal avec les Perpignanais dans le rôle des prédateurs.
« Match piège »
Mais ces derniers préfèrent avancer à couvert, endossant la méfiance comme treillis de camouflage. « Quand tu as perdu quatre rencontres sur six, je crois qu’il faut avoir plus que de l’humilité. C’est le match piège par excellence, pense Marc Delpoux. On a une crainte de ces équipes qui viennent essentiellement, un peu comme l’a fait Bayonne, pour contrer, défendre, user et abuser de leurs points forts qui est la conquête. C’est un peu ce qui nous fragilise psychologiquement avant le match. »
Et si ce prudent et tiède discours du manager dissimulait une autre ambition ? Celle de bien gagner face aux Montois. « Pour l’instant notre première problématique c’est de battre un promu avant le bien », rectifie Patrick Arlettaz. « Mont-de-Marsan a axé sa montée sur la mêlée et la touche. C’était la meilleure conquête en touche de la Pro D2. Cette équipe n’a rien à perdre. Tous les ingrédients sont là pour un match où tu as surtout beaucoup à perdre. On s’attend à quelque chose de compliqué », renchérit Delpoux dont la mêlée n’est toujours pas à l’abri d’une décharge de chevrotine, l’équipe semblant, elle, en mesure d’éviter l’accident industriel.
Patience le maître mot
« J’espère qu’on est à l’abri de ce genre de déconvenue en terme de comportement », note Arlettaz.Alors pour reprendre son envol, outre la discipline, l’USAP, à l’affût, ne devra pas piaffer d’impatience. « La patience est le maître mot contre ce genre d’équipe », confirme Arlettaz. « Il faudra occuper le terrain, jouer notre jeu sans excès, mettre beaucoup d’alternance car ils auront certainement une ligne défensive très haute qui essaiera de contrarier notre jeu rapide. On devra être cohérent, patient, ne pas partir sur du beach rugby. C’est sur ces matches très compliqués qu’il faut être très rigoureux », exige Delpoux.
Rigueur, précision, concrétisation, seront donc les alliées d’une USAP en nécessité comptable. « On sait qu’on ne va pas affronter les Blacks mais on a aussi conscience qu’on va jouer une équipe vraiment pénible au sol. Vont-ils nous imposer un gros défi physique avec une grosse occupation du terrain, des ballons hauts et pas de rythme ? C’est ce qui me fait peur. Cette équipe ne me plaît pas à jouer mais que je la respecte beaucoup », avoue le manager.
La meilleure marque de respect envers le Stade Montois serait de lui mettre définitivement du plomb dans l’aile. (source: lindependant)
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