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Ce qui fait que Lagivala ne touche pas assez de ballons, ce n’est pas Du Plessis, c’est d’en perdre autant sur les phases de conquête.
Ce qui fait que l’on finira entre 8 et 10, c’est notre faiblesse devant. Pas le reste.
En deuxième partie de saison la saison dernière, on est la deuxième attaque. Avec Du Plessis. Remettre en cause son apport c’est assez lunaire.
Certes ce n’était pas fameux, mais des matchs pires que celui que l’on vient de voir vendredi, il y en a eu bien d’autres (souvenez vous de pas mal de matchs d’hiver sur l’ancienne pelouse..).
En première mi-temps particulièrement, il y a nombre de mouvements joliment faits qui auraient mérité meilleurs sorts.
Mais.. difficile de faire beaucoup mieux quand on craint chaque rendez-vous en conquête, que ce soit mêlée ou touche. Et que l’on perd autant de munitions.
Bref on se répète encore et toujours..
La dépossession a fait ses preuves ici, encore il y a deux semaines. Mais si les bases (conquête, discipline, défense) ne sont pas maîtrisées, on peut mettre n’importe quoi en place on attendra longtemps les résultats..
Et pendant que d’autres travaillent déjà à la suite de leur effectif, nous, on en est toujours à essayer de rattraper comme on peut les bêtises de notre dernière intersaison. Consternant..
Chacun son taf.. le président structure le club et le manager s’occupe du sportif.
L’un avance par contre l’autre.. va d’incohérences en incohérences.
Il y a de cela, et aussi il n’y a toujours pas de leader dans cette équipe.. l’étreinte et la pression du résultat un tant soi peu relâchée, on retrouve des comportements coupables et des erreurs d’inattention. Un en avant grossier par si, une touche directe par là, des plaquages hauts sans pression.. chacun y va de la sienne. Le retour des agneaux, des suiveurs, la disparition des morts de faim.
Non pour qu’il y ait essai de pénalité il faut l’assurance que la faute empêche l’essai.. là jamais il y a la certitude
Laulala ça risque de faire un peu cher.. mais Lolohéa qui est en fin de contrat à Dax ça me semble intéressant pour la saison prochaine. C’est, je trouve, leur meilleur pilier (polyvalent qui plus est).
On était la deuxième meilleure attaque sur la deuxième partie de saison l’année dernière mais ça n’allait à personne puisqu’on ne gagnait pas les matchs.. Il faut savoir ce que l’on veut.
Ce sont les victoires qui ramènent le public, le reste c’est de la littérature.
Ruiz il veut peut-être qu’on parle de l’essai refusé à Faleafa en fin de première période et qui semblait tout à fait valable ?
Pour le coup, Lagivala au centre c’était dans la tête du staff dès l’intersaison. Il y avait fait quelques piges en matchs amicaux déjà.
Mais au-delà de Rasaku sur lequel on n’avait pas forcément la main (et qui a à priori un salaire conséquent à Grenoble), on avait des joueurs comme Van Jaarsveld ou Talakai, à des postes où nous souffrons aujourd’hui et que l’on n’a VOULU garder alors qu’ils étaient performants. Et c’est ça le pire.
Rappelons que le premier est aujourd’hui à la retraite (forcée) et le second est à Narbonne. Donc que l’on ne vienne pas nous parler de salaire, budget ou je ne sais quoi..
Ce que Milhet doit aussi comprendre, c’est que le recrutement ça se fait surtout tout au long de l’année.
Dans l’analyse objective de son groupe et de ses manques, dans la supervision de tout ce qui se fait autour (et on a quand même la chance en France, même en Pro D2, d’être attractif à l’échelle mondial). Des mecs qui jouent, qui ne jouent pas en Top 14 malgré des contrats..
Quand, à l’arrivée de Ramototabua, Tastet nous dit « on ne connaissait pas ce joueur, on nous l’a proposé via un agent », ça laisse songeur. Le mec ne jouait pas au fin fond de la planète mais en catégorie espoirs à Paris (avec un match en pro, et avait même joué à la plaine des jeux face à nos espoirs). Mais faut-il superviser des matchs de catégories espoir..
Bref, c’est aussi pour ça que des managers sportifs ou des cellules de recrutement existent. Et ne pas attendre que les cv tombent sur le bureau, à un moment de l’année (c’est-à-dire de janvier à juin) où forcément la concurrence est la plus forte.
