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mounlightModérateur
Je ne comprends pas bien cette phrase de M. Delpoux (manager de l’UBB) interviewé par rugbyrama (interview complète ici).
L’objectif des barrages est pratiquement atteint ?
M.D : Ce n’est pas encore fait mais cette demi-finale se rapproche. Il faut absolument se qualifier pour ces barrages. C’était notre objectif en début de saison et il est quasiment réalisé. Albi (3ème à 5 points des Girondins, ndlr) recevra sa demie sauf catastrophe. Nous devons donc nous préparer à un gros combat.
Est-ce à dire que pour eux les jeux sont faits et qu’ils sont pratiquement sûrs de finir à la 4ème place???
En tout cas, je ne vois pas du tout gagnant l’UBB à Auch pour le dernier match!mounlightModérateurAlerte rouge !
Il ne reste plus que 160 minutes aux Dacquois, face à Grenoble et Narbonne, pour éviter une relégation en Fédérale 1.
Empêtrée depuis le début du championnat dans les profondeurs du classement, avec 12 journées – sur 28 disputées – en position de relégable, l’US Dax est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Dans trois semaines, et 160 minutes à jouer à Grenoble et contre Narbonne, les rouge et blanc sauront s’ils ont su trouver les ressources nécessaires pour ne pas faire disparaître l’USD du panorama du rugby professionnel.
Du jamais vu pour le club de la cité thermale, fondé en 1904 et fort d’une histoire riche. Des internationaux, à toutes les époques, dont aucun n’a toutefois réussi à rompre la malédiction du Brennus qui souffle sur Dax : cinq finales et autant de défaites. La plus terrible, sans aucun doute, restant celle de 1963, la troisième, face aux voisins du Stade Montois.
« La victoire est modérée »
Ce même club qui a, samedi, distillé ses senteurs de conifères dans tout le stade Maurice-Boyau, tant sur la pelouse que dans les tribunes. L’essence même du sport, malgré la grandeur d’âme du capitaine montois Julien Tastet. « La victoire est modérée dans le camp montois. Comme je le disais dans la semaine, nous aimons jouer des matches comme ça et nous n’avons pas forcément envie de voir les Dacquois en Fédérale 1. »
À deux matches de son dénouement, le classement offre pour l’heure une égalité de points (49 pts) entre Dax et Colomiers. Une lutte à distance entamée depuis la 22e journée et qui a toujours profité à Dax. En effet, voilà maintenant six journées que l’USD est en ballottage favorable avec les Columérins, premiers relégables. Candidats à la descente – trois saisons après leur retour en Pro D2 – pour une minime question de goal-average particulier (+ 12 pour Dax).
Une lueur vacillante pour les Dacquois à la vue de la fin de saison tonitruante des joueurs haut-garonnais, placés en autogestion depuis le 5 avril et leur large défaite à Auch (37-7, 26e journée) : une victoire, contre Oyonnax (20-13) et un match nul, samedi, à Tarbes (20-20). Un espoir d’autant plus hypothétique que la prochaine journée pourrait changer la donne.
Conséquence directe de la défaite des rouge et blanc lors du derby, Narbonne possède sept longueurs d’avance sur Dax… et accueille Colomiers dans 15 jours. Un véritable gilet pare-balles, à la vue du calendrier des Dacquois qui iront, quant à eux, à Grenoble, toujours en lice pour l’accession directe en Top 14, avant de recevoir ces mêmes Narbonnais lors de la dernière journée. Colomiers étant pour sa part l’hôte de Carcassonne, qui a depuis bien longtemps réussi sa première saison dans la division.
Une lutte aux points
Autant dire que l’alerte rouge est décrétée au sein de la maison rouge et blanc. Depuis longtemps, comme le rappelle Frédéric Garcia, l’entraîneur des avants. « Cela fait un moment que l’on est en danger. On aurait pu se donner de l’air en l’emportant mais ce n’est surtout pas le moment de poser la caisse à outils. Il reste deux matches, tous les points vont compter. Ce sont autant d’opportunités de maintenir le club. »
Celui du bonus défensif, arraché samedi par Richard Apanui sur la sirène, permet ainsi de maintenir l’USD en dehors de la zone rouge. Une maigre consolation, certes, mais qui peut sembler immense aux Dacquois. Rappelons-le : le 12 décembre dernier, au soir de la 14e journée, ceux-ci comptaient 8 points de retard sur Aix-en-Provence, premier maintenu… Et 9 points sur Colomiers, alors 13e au classement. (Sud-Ouest)
mounlightModérateurDax (b) – Mont de Marsan : 12-19
Déjà mal en point et en lutte pour le maintien, les Dacquois comptaient beaucoup sur ce derby landais, un match toujours particulier, pour faire un coup, se revigorer et se lancer dans une fin de saison conquérante en vue du maintien. Au final, c’est un énième coup au moral que viennent d’encaisser les Dacquois.
Défaits 19-12, ils glanent cependant un point de bonus défensif sur le fil, et bien leur en a pris, car, sans celui-ci, Colomiers, qui a arraché le nul à Tarbes (20-20), leur serait passé devant. C’est à égalité avec leur concurrent au maintien, mais les devançant au profit des points terrain, que les Rouge et Blanc vont se lancer dans une fin de parcours oppressante.
Pour Mont de Marsan, en revanche, la belle histoire se poursuit. Certes encore loin d’être qualifié en raison d’un parcours futur relevé (Aurillac et Oyonnax), le Stade Montois a son destin en main et ne lâchera pas sa place sans combattre. (lnr)mounlightModérateurStadier qui s’est d’ailleurs fait conspuer par le public Montois ET Dacquois!! 😀
mounlightModérateurEn page d’accueil l’article de Sud-Ouest! 😉
mounlightModérateurMerci Dilo! 🙂
mounlightModérateurPetite anecdote: en rentrant de Dax, nous avons doublé une voiture avec des gyrophares oranges, qui elle même se trouvait derrière un cycliste…
Or je viens d’apprendre qu’il devait surement s’agir de Philippe Cazaubon (?), ce dernier ayant parié de faire le trajet retour à vélo si le stade gagnait!
Le trajet aurait été effectué en 1h15… 😮Bravo à lui!!!!
mounlightModérateurMerci Gers32! 🙂 😉
mounlightModérateurLa danseuse a pris de mauvaises habitudes (Sud-Ouest)
On a beau avoir la réputation d’être une danseuse légère et voluptueuse, on prend vite de mauvaises habitudes, une fois que l’on a trempé ses doigts dans le pot de confiture. Et quand, en plus, on est mis sous cloche, c’est un coup à sentir l’aigre. Cela se renifle, évidemment, à moins que l’on soit enrhumé. Et ce qui est embêtant, avec le rhume, c’est que ça peut durer. Longtemps, si l’on ne fait rien.
Certes, Dax n’est pas Cambo-les-Bains – vu qu’on soigne ici les rhumatismes et non les voies respiratoires – mais quand même… Cela fait quelque temps, déjà, que cette danseuse au tutu rouge et blanc et aux pointes de 18 mm se laisse aller. Neuf ans que Gilbert Ponteins s’est épris d’elle, sans jamais compter, en la partageant et sans trop avoir en retour.
Après s’être enivrée aux effluves du Top 14, voilà plus de deux saisons qu’elle distille autour d’elle des arômes de lendemains de gueules de bois. Et l’insolente réussite d’une génération dorée a cédé sa place aux désillusions. Successives. De la mauvaise réception en Pro D2 – par manque de préparation à la réalité de la division – aux culs plus que jamais rougis par l’enfer d’une relégation, aujourd’hui.
L’équipe actuelle aura beau sauver l’USD, cela ne suffira pas à enlever cette odeur aux effluves de renfermé. Celle que Ponteins a enfin sentie. Dans un club qui compte autant de « glorieux anciens », ce serait un comble que personne ne l’ait prévenu ! Pour autant, les aurait-il écoutés ? En amour comme pour le reste, le temps doit toujours faire son effet…
Gigi se serait pourtant bien vu s’éloigner d’elle l’an prochain, quand il la laisserait dans son stade tout nouveau tout beau, prête à rappeler au Top 14 que le rouge et blanc, c’est aussi à Dax. Dix ans pile poil après l’avoir conquise. Tout était prévu, avec le 4e budget de la division mis à la disposition d’un manager médiatique chargé de faire un recrutement axé sur le qualitatif. Mais ce nouveau cycle n’a jamais tourné rond, à l’image du précédent. L’argent était en fait du fer-blanc, les souvenirs ne faisant pas le présent…
Ponteins , lassé et meurtri de voir que le train de vie luxueux de sa danseuse ne l’empêchait pas d’être vulgaire, a alors décidé de fermer le robinet. Fini les frais. Pas plus pour Richard Dourthe, approché en janvier, que pour le staff actuel. L’an passé, alors que le classement ne l’exigeait pas, sa danseuse s’était vu offrir deux jokers médicaux. Cette année, zéro ; quand le tarif a des conséquences sur le quantitatif…
Idem pour l’avenir, avec un budget d’ores et déjà baissé de moitié. Après avoir vécu trop confortablement, trop longtemps, la danseuse parviendra-t-elle à s’en remettre ?
mounlightModérateurL’article du jour est à lire en page d’accueil… 🙂
Mais également dans Sud-Ouest:
« On joue tellement gros que ça dépasse le derby »
Pour Pierre Albaladéjo et Jean-Louis Bérot, le match contre Mont-de-Marsan, ce soir, n’aura pas le parfum des derbys d’avant. D’autant plus qu’il est crucial pour l’USD.
Pour Pierrot Bala et Jean-Louis Bérot, c’est un drôle de match qui va se jouer aujourd’hui à Maurice-Boyau, entre leur USD de cœur et leur adversaire de toujours, le Stade Montois. Toutefois, si les deux anciens internationaux, qui ont porté le maillot rouge et blanc, seront bien entendu en tribune, cette rencontre n’aura pas le parfum, si particulier, des derbys qu’ils ont joués.
Sans aucune nostalgie, ils dressent un constat lucide qui n’épouse rien d’autre que les contours anguleux du professionnalisme, cette révolution qui a fait basculer le rugby et ses querelles de clochers légendaires dans une dimension économique sans précédent. Où les clubs sont devenus des entreprises à part entière. Une évolution à laquelle les deux clubs des Landes n’ont pas échappé. Mais comment pourrait-il en être autrement ?
Souvenirs
« Sur le terrain, il y a de moins en moins de Dacquois et de moins en moins de Montois, pose Jean-Louis Bérot. Avant, c’était une culture : vous étiez élevé dacquois, vous étiez élevé montois. Aujourd’hui, le derby ne concerne plus que les supporters et d’un certain âge dont je fais partie. On ne peut pas demander ça à des joueurs qui ne sont pas nés là, qui n’ont pas cette culture, ils ne savent pas. Certains, vous leur parlez de joueurs historiques des deux clubs, ils ne savent pas qui ils sont. »
« À notre époque, poursuit Bala, nous, joueurs, on était beaucoup plus interpellés dans la rue que ceux d’aujourd’hui. On était très connu. Nous avions une vraie pression parce que nous étions tous des Dacquois et que nos deux étrangers, ils venaient de Peyrehorade et de Boucau. On était du terroir. Et surtout, on jouait contre des adversaires qui étaient des amis. C’est-à-dire que le match fini, on se trouvait dans les mêmes boîtes de nuit. Il n’y avait aucun problème. »
Une époque donc où la couleur du maillot avait un sens aigu comme le raconte Pierre Albaladejo : « Quand on jouait en blanc et pas en rouge et blanc parce que l’adversaire jouait en rouge, un grand entraîneur comme Toto Desclaux n’en dormait pas de la nuit… »
L’ancien demi d’ouverture reconnaît toutefois un surplus de motivation pour ces rencontres contre les Montois : « Pour ces derbys, on ne voulait pas décevoir. Et puis on avait un standing car dans l’équipe de Dax il y avait des internationaux comme dans l’équipe de Mont-de-Marsan. Il y avait un certain respect. Je me souviens que s’il devait y avoir quelques accrochages, c’est toujours des internationaux d’un camp ou d’un autre qui intervenaient pour calmer les mecs. »
« Ils jouent l’avenir du club »
Pour autant, tous ces souvenirs ne pèseront pas lourds aujourd’hui. Car la situation de l’USD est plus que limite. Certes, le club a encore son destin entre les mains avec un point d’avance sur Colomiers, mais rien n’est joué. Jean-Louis Bérot ne cache d’ailleurs pas son angoisse. Ni ses craintes. « Ce match-là, ça n’a rien à voir avec le derby, dit-il, rien à voir avec Dax et Mont-de-Marsan, parce qu’on joue tellement gros que ça dépasse le cadre du derby. »
Jean-Louis Bérot est très clair : « Je ne vais pas voir un derby, ni Dax contre Mont-de-Marsan, je vais voir comment quinze joueurs peuvent, sur un match, s’en sortir. Ils jouent l’avenir d’un club. Et compte tenu des efforts qu’a fait l’US Dacquoise pour la majorité d’entre eux, je pense qu’ils seront présents. Il s’agit de conscience professionnelle. Ce n’est plus une histoire de voisinage entre Dax et Mont-de-Marsan. Moi je viens voir gagner mon club. »
En espérant, ajoute-t-il, voir surtout un autre comportement qu’à Pau, où l’USD s’est sèchement inclinée (40-20). « J’y suis allé et j’y ai perdu beaucoup d’illusions. »
Le spectre de la Fédérale 1
Parce qu’en cas de défaite, l’ancien demi de mêlée sait que le spectre de la Fédérale 1 sera plus présent que jamais : « Avant, perdre contre Mont-de-Marsan, c’était un peu déchirant. Aujourd’hui, dit-il, une défaite pourrait condamner notre centre de formation, en fédérale vous êtes obligé de vous s’en séparer. Notre projet de stade peut être remis en question… »
Toutefois, si les enjeux sont réels et connus de tous, Pierrot Bala ne se fait pas d’illusion sur les intentions des Montois : « Ils vont venir pour gagner. Car dans la perspective de la demi-finale, s’ils veulent recevoir, ce qui est un paramètre important, ils doivent gagner tous leurs matches. »
Conclusion de Bala : « Ce match est important aussi bien pour le haut du classement que pour le bas. » Plus qu’un derby donc.
mounlightModérateurIls ont resigné pour combien?
mounlightModérateurUS Dax : le groupe pour le derby des Landes
US Dax : Diaz, Bolavucu, Nanuku, Courtade, Lacaze, Turinui, Dechavanne, Apanui, Lagardère, Quiniou, Adrillon, Bert, Lièvremont, Beal, Dry, André, Tewhata, Sagario, Smith, Poulain, Pédrosa, Bonet, Hugues, Synaeghel.
Les Rouge et blanc seront une nouvelle fois privés de plusieurs joueurs, blessés de plus ou moins longue date. Bourret (béquille), Radidi (cuisse, fin de saison), Davies (cuisse, fin de saison), Pendanx (genou, fin de saison), Deniau (hernie discale, fin de saison) et August (cheville) sont forfaits. Les choix des entraîneurs font également que Narukutabua, Mazières, Lopez, Coletta, Ducasse, Rameau, Auzqui, ne disputeront pas cette rencontre.
La mise en place de l’US Dax aura lieu vendredi matin, à 11 heures, au stade Maurice-Boyau. (Sud-Ouest)
14 avril 2011 à 10 h 33 min en réponse à : A LA DEMANDE DES JOUEURS, DU STAFF ET DES DIRIGEANTS #6392mounlightModérateurEt comment qu’on y sera!!!
mounlightModérateurA lire l’article de Sud-ouest en page d’accueil
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