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L’article du jour de Sud-Ouest: « Sortir sur un bon match »
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Stade Montois-Prospère: « Ça va être l’enfer, mais… »
« Ça va être l’enfer. Mais dans l’adversité, on est capable de faire de bonnes choses. » Tout comme son équipe, Stéphane Prospère, cité par sudouest.fr, s’apprête à tirer sa révérence dans ce Top 14 (sur le départ, le technicien landais est pressenti du côté d’Agen, ndlr), dont la 25e journée verra samedi la lanterne rouge effectuer le déplacement certes périlleux à Pierre-Antoine, mais dans un état d’esprit forcément libéré face à un Castres Olympique ébranlé par son dernier match nul à domicile (23-23) face à l’UBB. Un match qui pourrait donner lieu face à son ancien club aux adieux de Scott Murray (37 ans) à une carrière professionnelle longue de seize années : bien qu’il lui reste une année de contrat, l’Ecossais devrait endosser un rôle d’entraîneur des avants à plein temps dès la saison prochaine au côté de Christophe Laussucq en Pro D2. A noter les contours plutôt inédits du quinze de départ avec notamment les titularisations du centre Jean-Baptiste Dubié à l’ouverture et d’Antoine Vignau-Tuquet à l’arrière, un poste de formation auquel l’habituel n°10 n’a plus évolué depuis des lustres. Le XV montois : Vignau-Tuquet - Lucu, Chedal-Bornu, Baleinadogo, Cabannes – (o) Dubié, (m) Arrayet - Ricaud, Bost, Brethous - Liebenberg, Murray - Giudicelli, Blanchard, Fiorini. Remplaçants : Janaudy, Corréia, Lewaravu, Tastet, Duvallet, Durquet, Ryder, Ormaechea. (source: rugbynews.fr)
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Côté castrais:
Il n’avait encore jamais été titularisé en 2013. La première raison ? Parce que Virimi Vakatawa avait longtemps enchaîné les pépins physiques. Du coup, il s’était éloigné du groupe… Surtout qu’il avait rejoué avec les espoirs du Racing et avait déçu. Conclusion: Vakatawa était distancé dans la hiérarchie des ailiers franciliens. Pourtant, en une seule rencontre, il a complètement relancé la concurrence. Autant qu’il a explosé la défense montoise. Pour cette fameuse première titularisation, il s’est tout simplement offert un triplé. Et quel triplé ! Chacune de ses réalisations est le fruit d’exploits individuels, de fulgurances personnelles… 80 minutes pour rappeler que le talent ne se perd jamais. Une performance majuscule. Et voilà une bonne prise de tête pour le staff du Racing en ce qui concerne le poste d’ailier. Un poste bien fourni dans ce club mais assurément, en vue des phases finales, il y a un nouveau sérieux candidat depuis samedi.
La suite de l’article —> ici
L’article du jour de Sud-Ouest: La magie n’a pas opéré pour le Stade Montois
Le Racing fait le plein de points
Le Racing n’a pas laissé passer l’occasion de décrocher un succès bonifié à de Mont-de-Marsan, dernier (34-9), et revient à hauteur de Castres, quatrième.
Sérieux et application. Malgré de l’impatience, les Franciliens ont su rester concentrés pour remplir le contrat. Ils le savaient depuis vendredi et le match nul concédé par Castres face à Bordeaux-Bègles (23-23), un succès bonifié à Mont-de-Marsan et les Racingmen recollaient à la quatrième place (68 points tous les deux). C’est donc chose faite au terme d’une rencontre maitrisée, durant laquelle ils ont rarement été inquiétés.
Ballottés en début de partie, ils subissaient l’envie landaise et concédaient l’ouverture du score anecdotique (3-0, 5e). Une illusion au tableau d’affichage rapidement rectifiée grâce à un essai inscrit par Matadigo qui prenait le ballon au ras d’un regroupement pour aplatir entre les poteaux (3-10, 14e). Une réalisation synonyme de coup sur la tête pour les joueurs montois mais qui n’abdiquaient pas pour autant. Malheureusement, la plupart de leurs offensives étaient arrêtées par une indiscipline chronique et de nombreuses fautes de main. Pendant ce temps, le Racing patientait tranquillement, attendant simplement de trouver la faille dès que l’occasion se présentait.
Le coup du chapeau de Vakatawa
Il fallait attendre la fin de la première période pour voir enfin les hommes de Gonzalo Quesada inscrire un deuxième essai. C’est Vakatawa qui réalisait un beau travail en raffutant deux adversaires et lancer son festival (3-20, 35e). L’ailier francilien, qui n’avait inscrit qu’un seul essai durant cette saison, allait enfiler le costume d’homme providentiel ce samedi soir. Brouillon durant la seconde période, le Racing Métro a voulu aller plus vite que la musique pour décrocher le bonus offensif. Fautes de main et mésententes les empêchaient d’aller à dame pour la troisième fois de la rencontre. Mais à force, la défense landaise s’est usée. Par deux fois, Jagr et Arrayet, les Montois ont vu jaune et se retrouvaient à treize contre quinze à l’orée du dernier quart d’heure. Trop difficile.
Le turnover côté Racing, avec l’entrée notamment de Juan Imhoff, permettait de créer de nombreuses brèches. C’est d’ailleurs sur une percée de l’Argentin que Vakatawa y allait de son doublé. L’essai du bonus, enfin (9-27, 67e). Le Fidjien assurait même aux siens les cinq points de la victoire après un triplé dans les toutes dernières secondes (9-34, 79e). Le Racing revient donc à hauteur de Castres et peut logiquement ambitionner un barrage à domicile. (source: rugbyrama)
Défaite du Stade Montois 09 – 34
Les réactions d’après-match sont ici
« Comme un junior »
Victime consécutivement de deux graves blessures, au genou puis aux cervicales, Cyriel Blanchard n’a pas joué depuis un an. Ce soir, il opère son retour au poste de talonneur. « Enfin ! ».
Cyriel Blanchard a reçu l’autorisation de reprendre le rugby avec contacts le
25 mars. Moins de trois semaines plus tard, il est titulaire en Top 14. (ph. N. Le Lièvre)Noire, interminable, injuste… Difficile de trouver l’adjectif adéquat afin de qualifier l’année que vient de traverser Cyriel Blanchard. Car aucun n’illustre totalement l’ensemble des galères qu’a connues le talonneur depuis le 31 mars 2012 et cette sinistre rencontre de Pro D2 à Aurillac où il se rompit les ligaments croisés du genou. « J’ai de suite compris que c’était grave », témoigne-t-il. Mais de là à imaginer que ce serait aussi long de revenir… »
La raison de ce retour plus que tardif ? Une hernie cervicale découverte en décembre dernier, alors que le joueur s’apprêtait à rechausser les crampons pour de bon, huit mois après sa première blessure. Et revoilà l’Aturin d’origine reparti pour une opération et près de 15 semaines de rééducation. « Parfois, je me demande ce que j’ai fait pour mériter tout ça », avoue-t-il, encore à fleur de peau. « Après une année pareille, beaucoup de joueurs ne s’en seraient pas sortis, juge Alexandre Menini. Mais lui, grâce à son envie de jouer et à ses ressources mentales, il y est parvenu. »
Alors le match de ce soir face au Racing-Métro, à l’occasion duquel il sera titulaire, près d’un an après sa dernière apparition sous les couleurs des jaune et noir, Cyriel Blanchard l’accueille comme une libération. « Ça y est ! Enfin ! », s’exclame-t-il en premier lieu. « J’ai tellement hâte d’y être, de rentrer sur cette satanée pelouse. Je suis comme un junior qui découvre l’équipe première ! » Un enthousiasme à la mesure des moments sombres dont il sort à peine, lui qui n’a pu reprendre le rugby avec contacts il y a moins de trois semaines à peine.
« Affuté »
Une reprise – paradoxalement – rapide, mais pas prématurée pour autant. « J’ai été surpris de retrouver de bonnes sensations si vite », explique le joueur, alors qu’Alexandre Menini, confie le trouver particulièrement « affuté ». Rien d’étonnant à ça, selon Sébastien Ormaechea, son autre grand copain de la première ligne : « Il n’a pas pu courir pendant près d’un an. Alors il a fait de la muscu. Et ça a payé. Il s’est étoffé, épaissi. »
« Maintenant, prévient Menini, la vérité du terrain n’est pas celle de la préparation physique. Mais on a confiance en lui car même s’il va sûrement manquer de rythme, au niveau mental, il ne lâchera rien. » « Et puis on va tout faire pour l’aider. Le rugby, il l’a toujours en lui », embraye Sébastien Ormaechea. D’appréhension, Cyriel Blanchard dit ne pas en avoir. Il aurait pourtant le droit, mais « non ». « Si j’en avais eu, je ne serai pas revenu », lâche-t-il. Peut-être un peu de pression, alors ? « Je vais essayer de me poser le moins de questions possible. » Une façon de se protéger légitime après de telles épreuves.
Mais les angoisses de la reprise ne sont rien, comparées au plaisir qu’éprouve l’intéressé à retrouver tous ces petits détails qui parsèment les rencontres de rugby. « Les vestiaires, l’ambiance lors de l’avant-match, la tension pendant, et le fait de rejouer aux côtés de mes copains… » Du plaisir à l’état brut.
Et puis, pour un compétiteur comme Blanchard, comment rêver meilleure reprise que face au Racing ? « La meilleure mêlée du championnat », selon lui. « Pour moi, pour nous, ça va être un vrai test », salive le pur produit de la formation montoise.
À cœur vaillant rien d’impossible. Cyriel Blanchard est donc désormais capable de tout. (source: Sud-Ouest)
Racing-Metro: La mémoire dans la peau
À l’approche du sprint final en Top 14, le Racing-Metro s’apprête à aller défier dans les Landes une équipe de Mont-de-Marsan d’ores et déjà condamnée. Une équipe qui était venue s’offrir sa première victoire de la saison à Colombes au match aller. Et les Ciel et Blanc doivent impérativement s’imposer pour maintenir leurs concurrents à distance.
Après neuf succès de rang, le Racing Metro a chuté à domicile face au Stade toulousain lors de la dernière journée de Top 14. Si cette défaite n’a rien d’alarmant d’un point de vue comptable, elle a toutefois enlevé un joker aux hommes de Gonzalo Quesada qui ne comptent que six points d’avance sur Perpignan, premier non-barragiste. L’ailier francilien, Juan Imhoff, n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins sur le site du club: « Si nous souhaitons gagner le droit de jouer la phase finale, nous devrons gagner tous les matchs que l’on va jouer ». Tous, à commencer par celui face à Mont-de-Marsan, samedi (20h40).
Imhoff: « Pas pour se venger de l’aller »
Cette rencontre face aux Montois réveillera peut-être chez les Ciel et Blanc quelques mauvais souvenirs, à la fois proches et lointains. Car on a tendance à l’oublier mais le début de saison du Racing fut marqué par quelques sérieuses déconvenues, voire même par de vraies désillusions, dont la défaite à domicile contre la lanterne rouge du championnat figure en point d’orgue. Ce soir du 10 novembre, Mont-de-Marsan venait décrocher à Yves-du-Manoir sa première victoire de la saison, enfonçant un peu plus le club de Jacky Lorenzetti dans une crise dont ne savait pas alors quand elle s’arrêterait. Pour Juan Imhoff, si le souvenir est encore présent, pas question de parler de revanche. « Bien sûr (que nous l’avons en tête, NDLR) car si nous ne sommes pas qualifiés, ce sera en partie à cause de cette défaite à domicile. Mais nous irons là-bas avant tout pour s‘offrir les chances de disputer les barrages, plutôt que pour se venger de l’aller ».
Comme le concède l’ailier argentin, depuis cette humiliante défaite, « le temps a fait son œuvre », et le Racing a su redresser la tête pour retrouver la place qui est la sienne aujourd’hui. Éliminés précocement en coupe d’Europe, les Franciliens ont bénéficié d’un week-end sans match qui leur a permis de recharger les batteries. « Cela fait du bien de se reposer. Nous sommes dans la dernière ligne droite d’une saison qui a été longue et dans laquelle nous avons été sous pression dès le début. Ce repos sera bénéfique tant physiquement que mentalement », concède Imhoff, dont les jambes de feu seront certainement d’une grande aide à son équipe pour la fin de saison. (source: rugbyrama)
Montpellier à l’expérience
Montpellier a su se montrer concentré et efficace pour venir à bout de Mont-de-Marsan, la lanterne rouge (30-17). Cela sent bon les phases finales pour le MHR.
Les Montpelliérains ont assuré l’essentiel sur cette rencontre face à un Mont-de-Marsan valeureux. Ce match était capital pour les Héraultais dans l’optique de la qualification. Face à eux une équipe montoise vexée de sa défaite la semaine dernière, qui souhaitait montrer un tout autre visage aujourd’hui. Un début de match parfait côté montpelliérain avec un jeu basé sur la vitesse d’exécution et un jeu de mouvement. Dès le coup d’envoi, Bustos Moyano ouvrait le score sur une pénalité face aux poteaux (0-3). Les Montois essayaient de jouer dans le camp du MHR, mais la pression défensive était forte, les Landais balbutiaient leur rugby et commettaient beaucoup de fautes. Bustos Moyano en profitait pour creuser l’écart à la 7e minute sur une nouvelle pénalité (0-6). Sur l’action suivante, les Montois commettaient une faute de main et François Trinh-Duc se saisissait du ballon, effectuait une percée de 40m pour aller marquer le premier essai du match entre les poteaux (0-13).
Le MHR continuait sa pression défensive sur le Stade montois à la 16e minute, suite à une mêlée, les avants montpellierains insistaient au ras, Tomas écartait petit côté et trouvait Amorosino en bout de ligne (0-20). On était à la 20e minute, les Landais étaient aux abois et tout le monde dans le stade pensait que le Stade montois allait passer un mauvais moment. Mais les Landais, malgré la descente en Pro D2, voulaient sauver l’honneur. Deux minutes après avoir encaissé l’essai, les Montois investissaient le camp montpelliérain et marquaient par l’intermédiaire de Lewaravu, très en vue durant cette rencontre (7-20). Coup dur pour le MHR à la 22e minute, Julien Tomas, victime d’un KO était obligé de céder sa place à Paillaugue, sa présence pour le quart de finale de H Cup étant compromise. Une pénalité de chaque côté portait le score à 10-23. Durant les dix dernières minutes, les Montois pilonnaient la ligne d’en-but de Montpellier, la défense du MHR pliait, mais ne rompait pas. Gorgodze écopait d’un carton jaune pour une énième faute de sa part.
Des regrets pour Montpellier
Lors de la deuxième mi-temps, les Montois repartaient sur le même schéma de jeu qu’à la fin de la première période avec un jeu axé sur les avants et les « pick and go ». À la 44e minute de jeu, début de bagarre à la suite d’une mêlée et les deux talonneurs écopaient d’un carton rouge. Le MHR jouait à 13 contre 14 mais cela ne l’empêchait pas d’aggraver le score par l’intermédiaire de Gard, après une nouvelle perte de balle des Montois, les hommes de Fabien Galthié jouaient au pied, Gard récupèrait le ballon et filait dans l’en-but montois (10-30).
Sur le coup d’envoi, une nouvelle fois, les Montpelliérains étaient sanctionnés par l’intermédiaire de Fakaté, auteur d’un croche-patte à la limite du tacle et l’arbitre lui infligeait un carton jaune. Le rythme faiblissait et l’heure des changements était arrivée pour les deux équipes jusqu’à la 60e minute où les Landais imposaient une nouvelle fois le défi physique et marquaient un nouvelle essai transformé (17-30). Le score n’évoluera plus jusqu’à la fin du match, celle-ci se résumera à une gestion du match de la part du MHR en vue du match de la semaine prochaine en H-Cup et quelques prises de bec entre les deux équipes quelque peu frustrées par leur prestation, le MHR pour ne pas avoir pris le bonus offensif et le Stade montois pour avoir loupé son début de match.
Le MHR s’en sort avec une nouvelle victoire mais avec un dixième match sans bonus offensif, ce qui pourrait lui coûter cher à la fin de la saison régulière avec un calendrier compliqué (Toulouse, Bayonne) et un dernier match décisif contre Perpignan à domicile. Pour leur part, les Montois peuvent se mordre les doigts de ne pas avoir produit ce jeu depuis le début de la saison, car ils ont montré qu’ils avaient les moyens de se battre pour le maintien, dommage ! (source: rugbyrama)
Vos réactions d’après-match —> ICI
L’article du jour de Sud-Ouest: Un Stade à réaction?
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Le pronostic de rugbyrama:
Relégués depuis leur grosse défaite à Bordeaux-Bègles (40-7), les Montois auront à coeur de bien figurer devant leurs supporters, au stade Guy-Boniface. La venue de Montpellier, en quête de points, n’est certainement pas la meilleure occasion d’engranger une deuxième victoire à domicile cette saison. En effet, dominateurs logiques des Grenoblois le week-end dernier, les hommes de Fabien Galthié doivent confirmer leur bonne forme et ainsi effacer les deux défaites à domicile contre des concurrents directs (Toulon et Racing) qu’ils traînent comme un boulet. Les Héraultais devraient éviter le piège landais et gagner cette rencontre.
L’article entier —> ici
