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Les scores aux citrons:
Grenoble 9 – 6 Carcassonne
La Rochelle 15 – 10 Périgueux
Narbonne 9 – 3 Aurillac
Tarbes 17 – 3 Oyonnax
Auch 3 – 17 DaxLes autres résultats après 20 mn. de jeu:
Grenoble 9 – 3 Carcassonne
La Rochelle 3 – 3 Périgueux
Narbonne 3 – 0 Aurillac
Tarbes 3 – 3 Oyonnax
Auch 3 – 8 DaxLes autres résultats après 10 mn. de jeu:
Grenoble 3 – 0 Carcassonne
La Rochelle 3 – 0 Périgueux
Narbonne 3 – 0 Aurillac
Tarbes 3 – 0 Oyonnax
Auch 3 – 5 DaxA lire l’article du jour de Sud-Ouest: l’épreuve de force
Quote:Citation de Phoenix le 07 Sep 2011, 12:54
Y’en aura toujours des zozos qui ne peuvent s’empêcher de venir pour foutre la merde, on ne peut pas les changer…. 😕Exact!!!
Mais ce qui est vraiment dommage, c’est que les gens font automatiquement le rapprochement avec le Kop!.. Pas jusqu’à lui faire une mauvaise réputation, mais…Voici le CR du match de lnr:
Mont-de-Marsan – Tarbes : 19 – 16
C’est un véritable chassé croisé qui s’est déroulé sur le pré du stade Guy Boniface de Mont de Marsan. Dans un match tendu en première période, au cours de laquelle 5 cartons jaunes furent distribués par Monsieur Milliotte, Montois et Tarbais ont joué un palpitant jeu du chat et de la souris pour prendre tout à tour les rênes la partie.
Et à ce petit jeu, les Landais se sont montrés plus félins, pour arracher une victoire étriquée mais très précieuses sur leurs terres. Le Stade montois confirme sa solidité d’entrée, celle qui lui avait permis de disputer les phases finales l’an passé. Mais malgré cela, le duo d’entraîneur saura maintenir ses joueurs dans le droit chemin, car malgré la qualification, Mont de Marsan avait connu une phase aller compliquée.
De leur côté, et même si une défaite en ouverture peut faire mal au moral, le fait d’avoir su tenir tête à l’un des gros morceaux du championnat sur sont terrain devrait donner des idées aux Tarbais. Mieux, cela devra définitivement faire prendre conscience à ce groupe ce dont il est capable… car il ne manque pas grand choses aux Pyrénéens pour franchir un cap décisif.
L’article du jour de Sud-Ouest en ligne en page d’accueil!
Vu sur le journal « La Depêche »:
Tarbes passe tout près…
L’analyse: les Tarbais auraient pu ramener le nul des Landes. Las, un certain manque de maîtrise sur la fin de la rencontre a permis aux Montois de se sortir du traquenard. Les buteurs ont connu des deux côtés de nombreux échecs, ce qui n’a pas permis aux uns et aux autres de prendre le large. Le match s’est joué à rien tant les deux étaient proches un peu dans tous les secteurs.
Le fait: on dira qu’il vient des buteurs. Quatre échecs pour les Bigourdans, cinq pour les Landais. À noter que six buteurs (Viazzo, Iribarren, Fortassin pour le TPR, Claverie, Arrayet, Duvallet côté montois) ont tenté leur chance. Du jamais vu !
L’essai: si les deux sont magnifiques, on retiendra le Tarbais. Iribarren servit Etcheverria arrivé « main-main » au centre du terrain. Le capitaine tarbais manœuvra ensuite à la perfection. Maîtrisant sa course, il délivra un judicieux coup de pied à suivre en direction de son ailier Paul Dabrin qui devança son vis à vis.
Les hommes: A Tarbes, les avants et Dabrin. À Montde-Marsan, Duvallet et Baleinadogo
Les autres résultats:
Oyonnax 25 – 18 La Rochelle
Aix-en-Provence 27 – 9 Pau
Aurillac 6 – 6 Grenoble
Narbonne 32 – 25 Albi
Périgueux 9 – 11 Auch
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… et demain dimanche:
Carcassonne – Bourgoin (15h)
Dax – Béziers (15h30)Les articles d’aujourd’hui:
Une interview de Philippe Bérot sur le site tarbes-info.com
Le TPR joue samedi soir son premier match de la saison à Mont-de-Marsan. Un déplacement en terre landaise qui ne s’annonce pas de tout repos. Demi-finalistes la saison passée, les Montois figurent parmi les favoris pour la montée en Top 14. Ce matin, cinq questions ont été posées à Philippe Bérot, l’entraîneur tarbais.
Philippe Bérot, qu’avez-vous retiré des matchs de préparation ?
Philippe Bérot : Les matchs amicaux c’est une base de travail. Ça permet de pouvoir s’étalonner sur l’effectif dans la mesure où nous avons 7 joueurs nouveaux. Ça permet à ces joueurs de pouvoir s’intégrer, se familiariser avec le projet. Avant le premier match, ça permet d’axer le travail en conséquence. Il y a eu des choses où l’on a mis l’accent à l’entraînement. On aura une idée samedi pour savoir si on est dans un contexte favorable ou s’il faudra travailler davantage pour espérer avoir de meilleurs résultats.Comment se passe l’intégration des 7 nouveaux joueurs ?
Philippe Bérot : Ça se passe bien. Comme l’an dernier, les nouveaux ont bien intégré l’effectif. La preuve, on la trouve au niveau de l’ambiance qui est correcte. Aucun problème majeur n’est à noter.Vous êtes le seul club de Pro D2 à ne pas avoir disputé de match amical à une semaine de la reprise. Pourquoi ?
Philippe Bérot : On avait déjà fait ça la saison passée. On a voulu minimiser les risques. Il faut savoir que vendredi matin, nous avions fait un entraînement dirigé intéressant avec beaucoup d’intensité. Ça peut être d’ailleurs plus intéressant qu’un match amical. Là, 30 joueurs se sont exprimés. Il n’y a pas eu de blessé à déplorer. Que penser des matchs amicaux ? Des équipes n’en ont pas perdu pendant l’intersaison. L’équipe de Pro D2 (Dax) la saison passée qui s’est maintenue la dernière journée n’avait pas perdu un seul match amical. Elle avait même corrigé des équipes du Top 14. Où est la vérité ? Il y a tellement de paramètres que nous ne maîtrisons pas. On verra samedi.Quel regard portez-vous sur Mont-de-Marsan, votre premier adversaire.
Philippe Bérot : C’est une très belle équipe qui a de l’homogénéité, un gros potentiel. Ça sera très difficile. En PRO D2, à domicile ou à l’extérieur, il n’y a pas de match facile.La ligue semble vous imposer de communiquer la feuille de match. Est-ce exact ?
Philippe Bérot : Oui. La Ligue Nationale de Rugby nous impose désormais de communiquer la feuille de match, à 17h, la veille du match. Si on veut modifier l’équipe, il faut fournir un avis médical. Cela est dû aux paris en ligne. S’il y a un blessé pendant l’échauffement, ça doit être constaté par le médecin de l’équipe et le délégué.Également sur Sud-Ouest celle des entraineurs montois:
Stade Montois : les entraîneurs prennent la parole
Rencontre avec les coaches montois à trois jours de la reprise d’un championnat de Pro D2 qui s’annonce, cette année encore, très indécis.
Marc Dal Maso et Stéphane Prosper entament leur cinquième saison à la tête de Mont-de-Marsan. Mais si leur numéro de duettistes est désormais rodé, leur équipe, elle, est encore en quête de réglages après une campagne amicale mi-figue mi-raisin. Le point.
« Sud Ouest ». Trois mois et demi après la demi-finale face à Albi, la frustration est-elle évacuée ?
Stéphane Prosper. On n’y pense pas. On n’y pense plus.Et quand vous voyez l’Union Bordeaux-Bègles en Top 14, vous ne vous dites pas que cela aurait pu être vous ?
S. P. Non. On est concentré sur Tarbes et essentiellement sur Tarbes. Les autres clubs, ce n’est pas notre souci. On est passé à autre chose. C’est une autre histoire.À quelques jours de ce premier match, dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
S. P. On est excité à l’idée de redémarrer la saison. Il nous tarde que cela recommence, parce que ce que l’on aime, c’est la compétition et pas s’y préparer. La préparation est nécessaire, obligatoire, mais l’important, c’est de jouer.Quel bilan tirez-vous de cette préparation ?
S. P. Elle a été dure. Il y a eu un gros travail sur le physique, mais pas que, sur la technique également, la stratégie, sur les projets de jeu… Les joueurs ont bien travaillé. Ils étaient fatigués, mais c’est normal. C’est pourquoi nous leur avons fait faire un programme léger la semaine dernière, pour leur permettre de récupérer. Cette semaine, nous sommes plutôt en « affûtage », avant le championnat. Après, on a quelques petits bobos qui nous embêtent un peu. Mais c’est le lot de toutes les équipes et de tous les groupes. Après, la vraie tuile, c’est la blessure de Peter Grobler (1).Allez-vous recruter un joker avec la blessure de Peter Grobler ?
Marc Dal Maso. Oui. Et on espère qu’il sera là le plus tôt possible.Recherchez-vous un joueur expérimenté ? Un jeune ?
M. D. M. Un joueur libre ! (rire)Il y a eu une réduction du budget du club cet été. L’avez-vous ressenti au-niveau du recrutement ?
M. D. M. Oui. Cela a été difficile.Vous cherchiez à réaliser un recrutement pour rendre votre équipe plus « polyvalente ». Avez-vous réussi ?
S. P. C’est encore trop tôt pour juger. Nous aurons la réponse dans quelques matches. Les recrues se sont en tout cas bien intégrées. Mais on peut dire ce qu’on veut, la vérité se trouve sur le terrain.Êtes-vous malgré tout arrivés à ce que vous vouliez ?
M. D. M. Pas tout à fait ce que l’on voulait… Pour l’instant, l’effectif n’est pas complet selon moi.Comment remplace-t-on Timoci Matanavou ?
M. D. M. On ne le remplace pas. Numériquement oui, mais le joueur qui jouera à son poste sera différent, apportera autre chose. C’est pour ça que le puzzle, on ne le maîtrise pas complètement. Les joueurs qui arrivent ont besoin de temps pour entrer dedans et nous apporter quelque chose.Au niveau du calendrier, on peut difficilement faire plus compliqué que votre premier bloc de cinq matches…
S. P. C’est une entame de championnat à double tranchant. Ça peut être une manière de bien démarrer. Et à l’inverse, ça pourrait nous mettre dans une difficulté relative. La confiance est un facteur qui est très important dans tout groupe collectif. Et elle s’acquiert souvent avec la réussite. Si on démarre bien, ce sera tout bonus. Et on s’est préparé pour bien démarrer.Une entame difficile, d’autant que vous allez être privés de quelques-unes de vos pièces maîtresses…
S. P. On a toujours fonctionné avec une notion de groupe. On n’a pas « d’équipe-type ». Tout le monde est à même d’intégrer les 23 et de rendre l’équipe performante.Le groupe semble d’ailleurs bien vivre ensemble…
S. P. Ça bosse bien. Mais on a beau avoir fait des choses qui nous semblent intéressantes à l’entraînement, si sur le terrain on ne met pas ce qu’il faut d’investissement, d’engagement, de solidarité, ces valeurs qui font du rugby un sport de combat, tout le travail fait en amont ne servira pas à grand-chose.Que vous inspire l’équipe tarbaise ?
M. D. M. Elle est très organisée. Ils sont dans la même logique que l’an dernier. Pour nous, c’est un adversaire très compliqué à jouer.Avez-vous un sentiment de revanche envers cette équipe qui vous a battus à domicile la saison dernière ?
M. D. M. Non. On repart à zéro. Il n’y a pas de revanche dans l’air. Il y a de l’appréhension à rencontrer cette équipe qui est déjà en place et qui est forte en conquête comme en défense.L’objectif prioritaire ne serait-il pas de retrouver le niveau qui était le vôtre en fin de saison dernière ?
S. P. C’est compliqué. On démarre une nouvelle saison. Un tiers de l’effectif a été renouvelé. On redémarre une autre aventure…
M. D. M. (il coupe) Avec d’autres joueurs.
S. P. Ces dernières années, l’équipe commençait à être rodée en décembre. Et encore… Avant cette période, on est généralement encore en réglage, en construction.
M. D. M. C’est comme ça toutes les saisons. Il faut six mois pour arriver à avoir une équipe qui donne sa pleine mesure. Parfois, d’ailleurs, ça prend plus de temps. Ensuite, on va essayer de faire en sorte que ce soit le plus court possible.(1) Le pilier ou talonneur sud-africain a été opéré de l’épaule en début de semaine dernière et sera indisponible environ six mois. Une absence au poste de numéro 2 qui se rajoute à celle d’Ephraïm Taufaka, sélectionné pour le Mondial avec le Tonga.
Mont de Marsan – Tarbes : sur la même dynamique
Qu’on se le dise, le Stade Montois a retrouvé de l’allant la saison passée. Après un retour plus que compliqué en PRO D2 en 2008-2009, saison où le club landais ne se maintenait qu’en toute fin de parcours, 2009-2010 fut celui du retour des stadistes en haut de l’échelle. Pourtant, tout ne fut pas simple.
Auteurs d’un début de championnat compliqué, les Montois naviguaient entre le milieu et le bas du classement pendant une grande partie de la phase aller, avant de montrer un visage bien différent lors des matches retour. Les résultats s’enchainant, les hommes du duo Dal Maso – Prosper entraient dans les places qualificatives aux phases finales au soir de la 20ème journée pour ne plus les quitter. Et même si la demi-finale perdue à Albi venait achever une saison sur une mauvaise note, le bilan général restait très positif.
A l’inverse, celui des Tarbais fut à nouveau négatif. Si la qualité est bien présente dans les rangs du TPR, le club pyrénéen ne parvient toujours pas à franchir ce cap qui lui permettrait de jouer les premiers rôles. Preuve à l’appui, l’irrégularité de la saison passée, (le club pointait à la 6ème place au soir de la 23ème journée, à la 12ème à la 30ème) est un handicap à ce jour trop grand pour pouvoir exister dans un championnat aussi relevé que la PRO D2. Cette saison doit marquer un changement de cap, et une belle prestation dans les Landes en ouverture pourrait lancer les Tarbais sur une belle voie. (lnr)
