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pastabal40Visiteur
Même sans jouer ni être sur la feuille de match, ce pauvre Loustalot en prend quand même pour son grade …
Bien d’accord avec toi, c’est de l’acharnement. Ceux qui s’y adonnent n’ont pas conscience du mal qu’ils peuvent faire à l’intéressé qui mérite, tant il a été important l’an passé, bien plus de considération. Il n’a pas assez de temps de jeu cette année pour retrouver ses repères et être à son max.
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pastabal40VisiteurCésar du meilleur scénario.
C’était ce soir là soirée des Césars, la cérémonie n’aurait pas eu cet éclat sans le César du meilleur scénario qui devait consacrer ce soir l’équipe qui nous a fait vivre le plus intensément 1 heure et demi d’un suspense insoutenable au cours desquelles nous sommes passés par tous les états. De la résignation, à l’espoir naissant devenu fou jusqu’à la délivrance.
Les nommés sont le Stade Montois dans :
Bayonne vs Stade Montois
Stade Montois vs Oyonnax
SUA vs Stade Montois
Le vainqueur est le Stade Montois dans SUA vs Stade Montois.
On savait être attendu, Agen était de retour et nous promettait l’enfer dans l’antre d’Armandie, c’était l’occasion pour l’ex pensionnaire de Top 14 de frapper un grand coup et de signer définitivement son retour parmi les équipes qui comptent dans cette compétition. Très vite les lot et garonnais posent les bases du débat, agressifs, toniques ils mettent sur le reculoir des landais réduits à défendre , les bleus avancent et comme souvent dans ce cas là tout leur sourit, les duels sont à leur crédit, leur mêlée est souveraine, les contres leur sont favorables. Stressant, frustrant quand on le cœur jaune et noir. Une première mi-temps sous le signe des restrictions et de la pénurie. Pas beaucoup de gonfle à se mettre sous la dent. Par 2 fois les locaux concrétiseront leur domination, Ramoka sur une passe pourtant en avant, puis Tolot sur une combinaison improbable, franchiront la ligne, seul Mensa sur une belle réaction montoise permettra au leader de limiter la casse aux citrons. 20 à 10, pas grand-chose à dire de plus sinon que le score est logique. Au retour des vestiaires, les Agenais ne desserrent pas leur étreinte, ils semblent qu’ils soient bien décidés à ne pas laisser respirer une équipe capable de se nourrir de n’importe quel ballon de récupération. Pourtant, même si la volonté est bien présente, on sent les actions locales moins tranchantes, c’est le moment que choisi le staff landais pour coacher massivement. Revenu à 20 à 13 à la faveur d’une pénalité de YLA, les visiteurs mettent du rythme sous l’impulsion de Coly qui a remplacé Doubrère. Tout va plus vite pour les blancs, à l’inverse les bleus semblent marquer nettement le pas, on joue la 60ème quand après une série de passes dans le tempo le ballon échoue dans les mains de Goneva qui navigue dans la défense bleue désorganisée, magnifique, le fidjien à peine effleuré par les défenseurs marque en moyenne position, YLA transforme pour un score de parité. 20 à 20. Le match n’est plus le même les Agenais doutent et sont maintenant sous le feu des velléités jaunes et noires, 5 minutes plus tard Mont de Marsan fait le siège de l’en but local quand sur un avantage, Du Plessis face aux barre, claque le drop, 20 à 23 Mont2 prend le lead pour la première fois du match. Ils ne lâcheront plus leur proie et aggraveront même le score sur un ballon anodin récupéré par un joueur qui ne l’est pas. Naituvi redresse sa course, accélère et tape pour lui même, et prend tout le mode de vitesse 20 à 30, on joue la 71ème. Agen essaiera bien de retourner la situation mais doit marquer 2 fois pour espérer l’emporter. À la suite du siège de la ligne visiteuse, ils parviendront à revenir à 3 points. Le score n’évoluera plus 30 à 27 score final.
Quelle seconde mi-temps, comme contre Oyonnax, c’est dans les 40 dernières minutes que les Montois renversent une situation pourtant compromise ce soir. L’équipe la plus en confiance à gagné, celle qui sait savoir compter sur ses forces et ce soir encore c’est le banc qui renverse le match, la rentrée de Coly a dynamisé une ligne de trois quart ou Naituvi a encore fait parler ses qualités, avec lui Mensa dominant au milieu du terrain, Du Plessis serein et rassurant ont évolué un ton au dessus. Devant, les avants landais auront eu raison d’un pack Agenais à la peine en seconde période. Le Stade Montois est plus que jamais le patron de cette Pro D2.
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24 février 2022 à 13 h 00 min en réponse à : Avant AGEN – MONT DE MARSAN et la compo des équipes #175433pastabal40VisiteurJe voulais partager une réflexion que j’ai un peu adaptée et qui nous concerne tous autant que nous sommes sur ce forum.
« Le rugby est une activité vitale pour l’homme, les dinosaures n’y jouaient pas et regardez comment ils ont fini. »
Auteur inconnu
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24 février 2022 à 11 h 42 min en réponse à : Avant AGEN – MONT DE MARSAN et la compo des équipes #175430pastabal40VisiteurAttachons-nous au contexte de ce match. D’un côté une équipe, le Stade Montois, qui réussit un parcours incroyable et qui après une période de moins bien, s’est relancée grâce à un match référence face à Oyonnax, l’ogre annoncé du championnat. Ses forces, une conquête correcte, des repères fort dans le jeu, des individualités fortes, des matches winners, des chefs d’orchestre au top de la division, une belle cohésion, des vertus guerrières et une confiance restaurée. De l’autre, Agen, dont le trajet est bien plus sinueux mais qui, après un début de saison catastrophique, a remis des choses en ordre et retrouve des couleurs même si elle n’est pas encore régulière sur les performances. Ses forces, un effectif potentiellement capable de rivaliser avec les meilleurs, une conquête forte, une charnière parmi les meilleures et un talent offensif qui ne demande qu’à s’exprimer. Ils vont aller puiser dans la nouvelles dynamique impulsée par Goutta, les ressources pour se donner de la confiance à l’heure d’affronter l’actuel leader. Comme le dit Lapaloume, face à cette équipe qui sait qu’elle peut basculer dans une autre dimension si elle gagne vendredi, face à un groupe à nouveau uni et conscient qu’il devra gagner le combat pour avoir une chance, la trilogie conquête, combat défense sera primordiale. Ce sera forcément un gros affrontement et si nous parvenons à les faire douter sur axes qu’ils vont privilégier, nous avons le talent pour les vaincre à Armandie. Perso, je pense que ce sera au moins aussi difficile que contre Oyonnax.
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pastabal40VisiteurCertains ici sont des hommes politiques, capables de dire tout et son contraire à quelques jours d’intervalle. C’est en général ceux qui ont des solutions à tout, qui recruteraient mieux, qui feraient de meilleures compositions d’équipe, qui jugent que notre classement est du à un concours de circonstance, que nous n’avons pas de banc et j’en passe… tu dois te reconnaître parmi ceux-là sinon tu ne t’insurgerais pas. Encore une fois regarde bien qui est prétentieux. Perso, je n’ai jamais dit aux membres du staff ce qu’ils devraient faire, d’autant que les résultats plaident pour eux.
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pastabal40VisiteurEn première mi-temps, nous avons perdu les duels sur la ligne de front, nous avons joué un jeu d’occupation essentiellement que nous avons perdu. En seconde, après le premier quart d’heure, nous avons joué un jeu de pression en mettant beaucoup d’intensité aux points de chute, sur l’aile de Naituvi particulièrement, nous avons a nouveau gagné les duels et joué les ballons exploitables. Yoann, quand il a pu le faire, a tout fait pour déséquilibrer la meilleure défense du championnat, comme Naituvi, Du Plessis ou Mensa d’ailleurs. Coly a varié, c’est lui qui met Laterrade dans l’espace, il a mis de la vitesse dès qu’il a pu le faire, l’essai de YLA est un modèle du genre. Bref, il ne fallait pas faire n’importe quoi face à cette défense réputée infranchissable, si la première période fut difficile, les options de la seconde se sont avérées déterminantes.
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pastabal40VisiteurJe vois que ce forum fleurir des postes enflammés écrits de la main de ceux qui, il n’y a pas si longtemps pestaient sur le fait que nous n’avions pas de joueurs à la hauteur des titulaires, les mêmes qui dans quelques jours, si le Stade a à nouveau un petit coup de moins bien ressortiront la même rengaine, comme une certitude, comme une sanction aussi. Hier ce sont Cédaro qui a soi-disant du mal à retrouver son niveau, Goneva et Désaubiés si souvent critiqués, Yoann Laousse Aspiazu, que certains ici n’ont pas trouvé bon hier, ce sont tous ces joueurs qui ont participé à cette victoire probante et dominé une équipe présentée comme un épouvantail avant le match mais curieusement devenue pour certains une équipe qui décline après, comme pour dévaloriser la performance de nos joueurs. D’autres enfin s’étonnent de ne pas pouvoir présenter une deuxième charnière aussi efficace que Coly / Du Plessis. A ceux-là, j’ai envie de dire qu’à Toulouse,.malgré tous les moyens qui sont les leurs ils n’ont pas non plus la capacité de suppléer Dupont / N’Tamack.
Alors lorsqu’une équipe comme la nôtre cette saison avec les valeurs et l’engagement qui sont les siens est un peu moins performante, on peut être sur que ce n’est pas du à une quelconque démission, à des incompétences, à un manque de banc (on jouait hier avec 4 seconde lignes sur le flanc ou absents) mais à une fatigue bien légitime et passagère dans un championnat devenu hyper exigeant. Nous sommes ce soir le 15ème club français dans la hiérarchie.
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pastabal40VisiteurHormones de croissance.
Ils l’avaient annoncé, ils venaient dans les Landes pour vaincre, pour se ménager la voie royale vers une première place qui leur semblait promise. C’est sur, ce match marquerait un tournant dans la saison et consacrerait l’ogre annoncé de cette compétition. Bayonne, défait sévèrement à Béziers, marquant à nouveau le pas.
Très rapidement les jaunes et noirs impriment le rythme au match en déplaçant le ballon, en face la meilleure défense du championnat ne cède pas. Pourtant sur un ballon récupéré William Wavrin s’échappe et sert De NARDI en soutien pour le premier essai du match. Le stade fait un mini break et mène rapidement 11 à 3. S’engage alors une guerre des nerfs, une guerre stratégique, celle de l’occupation, à ce jeu là les visiteurs prennent rapidement le dessus et le jeu se cantonne dans le camp landais. La puissance Andinoise sur la ligne d’avantage et en mêlée fait son oeuvre, inexorablement il reviennent à hauteur et dépassent même le dauphin, 13 à 11 à la 33ème, sur un essai « casquette », le ballon ayant été dévié de la tête avant d’être aplati en bout de ligne. C’est pourtant Mont2 qui virera en tête aux citrons à la faveur d’une pénalité de l’inévitable Coly. 14 à 13, plutôt bien payé tant la domination des visiteurs fut patente, dans le jeu de ping pong rugby mais aussi sur les phases de mêlée. Le staff sait qu’il va falloir changer le fusil d’épaule si l’on veut espérer déstabiliser cette solide équipe qui semble jouer parfaitement ce match à l’extérieur.
Pas fier le type dans les tribunes au moment où les 2 équipes regagnent la pelouse. Que va bien pouvoir nous réserver ce second acte ? Quelle botte secrète va bien pouvoir inverser la tendance ? C’est Oyonnax qui revient plus fort, le scénario catastrophe semble se dessiner, d’autant que Laclayat conclue une séquence de pilonnage des avants visiteur, Oyo s’échappe, 20 à 14, on joue la 50ème. Ça laisse du temps. Le temps justement, les montois ne compte pas le gaspiller, 3 minutes à peine se sont écoulées quand sur un ballon écarté à la suite d’une belle avancée des avants et de Laterrade, Naituvi pourtant pas idéalement servi, fait le ménage dans la défense haut bugiste, pour libérer YLA dans le couloir pour l’essai en coin, Coly, impeccable, transforme le Stade repasse devant 21 à 20. Les mouches on changé d’âne, les coaches coachent, la mêlée fait mieux que résister et à la faveur d’un remarquable jeu au pied de Coly et de Du Plessis la pression s’inverse, c’est maintenant Oyonnax qui subit les assauts des abeilles, elles piquent souvent, elles piquent fort anesthésiant les dernières velléités du leader. Acculé, le jeu des visiteurs se dérègle, la belle assurance vacille, sur un renvoi d’en but, le ballon atterrit dans les mains de Du Plessis, fallait pas, des 40 mètres légèrement de côté, il claque le drop du 24 à 20 et sonne un peu plus un adversaire déboussolé, désorienté et physiquement usé, on sent bien qu’il ne peut plus rien arriver à cette jeune équipe montoise qui plaque en avançant et est intraitable sur les ballons haut que distille Coly et dont Naituvi se régale pour martyriser son vis à vis. C’est logiquement qu’à la 75ème Coly rajoutera 3 points qui scelleront définitivement le score 27 à 20 et une deuxième mi-temps de titans. Ce groupe à des qualités hormonales et des ressources insoupçonnées pour aller chercher cette énergie qui renverse tout. Des qualités hormonales essentielles qui vont encore faire grandir cette équipe au moment d’aborder la dernière ligne droite.
Chapeau à tous, il n’y a pas de remplaçants dans cette équipe, seulement des joueurs d’une extrême générosité, ils ont tout donné ce soir.
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18 février 2022 à 14 h 05 min en réponse à : Avant Mont de Marsan – Oyonnax et la compo des équipes #175225pastabal40VisiteurPetite équipe je ne crois pas, nous sommes actuellement parmi les 16 meilleurs clubs français, dans les années 70 Il y avait 64 club en première division (8 poule de 8). Petit club sûrement pas le Stade Montois est à jamais un grand club.
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18 février 2022 à 13 h 19 min en réponse à : Avant Mont de Marsan – Oyonnax et la compo des équipes #175222pastabal40Visiteurd’accord à 100 % avec LouLou, à propos de Léo Banos, ceux qui pensent le contraire oublient que l’aura du Stade Montois, son image est essentiellement due à son titre de 1963, ses internationaux légendaires et une idée du jeu qui lui est propre. Prions pour que ça perdure. Léo tu es le digne successeur des plus glorieux montois.
Pour ce qui est de la suprématie dans la division, on peut légitimement penser qu’Oyonnax est supérieur, ils sont premiers ! Mais si on pousse un peu la réflexion et si on considère les hommes pris individuellement, les leurs sont-ils techniquement plus doués, physiquement plus forts ? Perso je n’échange pas leur ligne se 3/4 contre la nôtre au complet. Devant la question peut se poser pour le match de ce soir, nous sommes amputés de quelques gros combattants, mais je me mets à la place de ceux qui vont revêtir le maillot, investis de la double mission de gagner ce match et de se montrer digne de la confiance mise en eux, comment ne pas imaginer qu’ils vont faire appel à ce supplément d’âme qui inhibe les douleurs et décuple les forces le temps d’un match, cette force qui doit leur permettre de renverser ceux que vous considérez comme des montagnes mais qui ne sont que des hommes vulnérables si l’on éteint cette petite lueur que l’on peut imaginer déjà un peu vacillante à l’heure d’affronter le dauphin sur ses terres. Bien au delà des certitudes affichées comme autant de bravades, c’est sûrement le doute qui étreint les joueurs de l’Ain. A nous de le transformer en certitude au fur et à mesure que le match s’avance, celle qu’ils ne vaincront pas à Boni.
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17 février 2022 à 22 h 12 min en réponse à : Avant Mont de Marsan – Oyonnax et la compo des équipes #175206pastabal40VisiteurAssez d accord avec la remaeque, pourquoi donner le capitanat a Duplessis, qui semble traverser un petit coup de mou, alors que wavrin avait assuré avec cette charge. Ah oui, il a du avoir le totem… Et Banos, je le prefere aussi avec le SMR qu en bleu ou il a pas l air de s eclater d ailleurs.
L’Equipe de France et une sélection ne se galvaude pas, on forme aussi des joueurs pour ça, pour qu’ils fassent briller nos couleurs au plus haut niveau, c’est aberrant de vouloir privilégier le club à la sélection et pour le joueur lui-même et pour le rugby tricolore. Je pense que si Mola faisait des difficultés pour laisser Dupont, N’Tamack ou Jelonch, toi et moi serions très contrariés de ne pas les voir évoluer en EDF. Je ne sais pas ce qui te fais penser qu’il ne s’éclate pas avec l’EDF, ce que j’ai cru comprendre, et ça semble se confirmer, c’est qu’il est un rouage essentiel du groupe, un de ceux que l’on couche sur la feuille de match en priorité.
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15 février 2022 à 9 h 42 min en réponse à : Avant Mont de Marsan – Oyonnax et la compo des équipes #175132pastabal40VisiteurJe pense que les joueurs ne vont pas avoir à aller chercher bien loin la motivation. Ils seront, si l’enjeu ne les paralyse pas, à 200 %. Je ne connais pas l’état des troupes et les retours éventuels susceptibles de densifier notre effectif, je serais rassuré de voir revenir Ostrikov, Innocente, rassuré de savoir pouvoir compter sur Banos, Faleafa. Nous allons devoir rivaliser avec la densité Andinoise, si c’est le cas, je pense que nous avons au moins autant voire plus de talent qu’eux pour faire le différence si le match se tient.
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pastabal40Visiteur<!–StartFragment–>
<p class= »MsoNormal »>Quel match !</p>
<p class= »MsoNormal »>C’était le match, un combat d’une rare intensité, des hommes qui ont tout donne ensemble pour vaincre. L’incertitude qui a présidé à cette rencontre, n’est pas le fait de undéfaillances des uns ou des autres mais seulement la confirmation que nous avions probablement sur le pré de St Denis, les 2 prétendants à la victoire dans cette édition 2022 du tournoi des 6 nations, 2 équipes qui se partagent le leadership européen.</p>
<p class= »MsoNormal »>Avant le coup d’envoi on pensait assister à une opposition de style mais les français savaient devoir répondre au défi physique qu’imposent les hommes de Farell, ils le firent , confirmant ainsi que la France a rattrapé son retard dans ce secteur, la première période a mis en exergue les qualités hormonales d’un pack français taillé physiquement pour affronter l’excellence dans le secteur de la densité, de l’engagement tout en conservant ses performances dans le déplacement. On parle beaucoup et très justement de la 3<sup>ème</sup> ligne française dans ce match mais je voudrais relever celle de la seconde et surtout, encore une fois, celle de la première. Quelle puissance, quelle justesse dans le jeu lorsqu’il prend de l’ampleur, quelle présence en mêlée. Tous, titulaires comme finisseurs sont à créditer d’une performance XXL, même Atonio, que certains pseudos spécialistes forts de leur passé de… président du Stade Montois ou autoproclamé journaliste sportif local, jugent indigne de L’EDF. Il y a des fois où il vaut mieux ne rien dire.</p>
<p class= »MsoNormal »>De l’autre côté les hommes en vert continuent leur mue et autant avons-nous su les prendre sur leurs points forts autant ont-ils su répondre sur les notres, le début de la 2<sup>ème</sup> période en atteste où l’on vit les ¾ de la verte Erin défier ceux de l’EDF et faire douter toute la France du rugby. Cette Irlande la est désormais complète dans toutes ses lignes mais aussi capable d’aborder toutes les formes de jeu avec une précision chirurgicale. C’est la, en plein doute, lorsque le rouleau compresseur semble vouloir tout écraser sur son passage que vint la sublime réaction d’une groupe capable désormais, d’aller chercher ce supplément d’âme nécessaire pour rétablir une situation compromise. Encore une fois magnifiques, les français ont su ramener à la raison une Irlande qui semblait prendre définitivement le contrôle de la partie, les « finisseurs » remplissant leur rôle au-delà de ce que l’on pouvait espérer.</p>
<p class= »MsoNormal »>Si je devais avancer quelques noms, me <span style= »mso-spacerun: yes; »> </span>reviendraient pèle-mêle ceux de Villière, Penaud, Moefana derrière, ceux d’Atonio (quel match) de Baille, d’Aldritt et Gros devant enfin Dupont pourtant tout en ombre et lumière redevient celui que l’on sait.</p>
<!–EndFragment–>Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurAvant ce match, s’il on avait sondé les montois, peu d’entre eux auraient eu la conviction que le Stade Montois l’emporterait sur la pelouse Rouennaise. Les dernières prestations, moins abouties, avaient semé le doute dans les esprits les plus confiants. Les concours de circonstances avaient déréglé la belle machine landaise. Il fallait donc une belle force de caractère pour remobiliser les énergies et espérer vaincre chez les Normands. Le 8 de devant encore amputé d’éléments essentiels allait passer un test probant face à une équipe qui a défait le leader sur ses terres en début de saison et pouvaient s’enorgueillir d’une victoire en Isère le WE précédent.
L’entame est landaise, les intentions aussi, seules quelques fautes et autres fautes de goût empêchent les jaunes et noirs de prendre le large rapidement. C’est logiquement MENSA, à la conclusion d’un magnifique mouvement soulignant le potentiel XXL d’une ligne de ¾ au complet, qui inscrira le premier essai de la partie, les Landais maîtrisent, seules quelques pénalités en mêlée et des imprécisions en touche obscurcissent un tableau pour le moment rassurant. C’est Coly, opportun en défense qui interceptera et fera admirer sa vitesse sur 80 mètres pour porter le score à 10 à 3. La mi-temps sera atteinte sur le score de 10 à 6 pour les hommes venus du sud et Popol lâche alors : « On peut pas le perdre ce match ! »
Je me penche vers Popol et je lui glisse : « il ne va pas falloir les laisser se réveiller à l’entame de la 2ème période. » L’ont-ils entendus ? Toujours est-il que passées les premières minutes du second acte, les locaux sont désormais plus agressifs sur les points de rencontres comme sur le jeu au sol, les montois sont manifestement gênés et sont maintenant sous pression, LACASA est dans tous ses états et le restaurant résonne de ses exclamations significatives d’une souffrance profonde, « Aller, change de chaine, on va perdre ! » <span style= »mso-spacerun: yes; »> </span>naturellement, sur une longue séquence de pick ans go sur notre ligne, les Normands inscrivent l’essai qui douche un plus le rêve d’un BO éventuel pour les visiteurs. Le coup de sifflet final interviendra sur le score de 13 à 19. Belle opération pour le dauphin qui emmagasine de la confiance avant la réception du leader lors de la prochaine journée.
Un homme dans le match, peut-être l’homme de ce début de saison tant il est déterminant offensivement comme défensivement, tant il pèse sur le milieu de terrain adverse mais est aussi capable d’intervenir un peu partout avec le même bonheur. Nacani WAKAYA puisque c’est de lui que l’on parle réussi un début de saison en tous points remarquable.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40Visiteurje ne demande qu a m emballer pour une superbe fin de saison, et si nous montons et bien je suppose que nous assumerons. Mais je crains qu alors un long chemin de croix commence
Je sens Philip que tu aimes bien ta zone de confort, celle où le Stade évolue régulièrement et qui te permet d’assister plus souvent à des victoires probantes qu’à des défaites frustrantes. Ce n’est pas le mode de fonctionnement de compétiteurs, les joueurs sont des compétiteurs.
Il n’y a de chemin de croix que pour celui qui souffre ! Personnellement je pense qu’un groupe bien né, et je pense que le notre est bien né, sans prétendre à un parcours extraordinaire, peut rivaliser avec des équipes prestigieuses, comme l’ont fait Biarritz ou Perpignan jusqu’à aujourd’hui. Les joueurs eux ne souffrent pas, c’est leur ADN que de relever ces challenges, que de désirer affronter ce qui se fait de mieux. Bien sûr nous jouerons le maintien ou pour ne pas descendre, on sait bien que c’est notre place, mais cette place est enviable, elle situe le club sur l’échiquier national et renforce sa santé financière en même temps que les structures. Ceux qui souffrent sont ceux qui espèrent mieux ou ceux qui préfèrent être le borgne au royaume des aveugles. Il n’y a qu’une façon d’être grand, c’est de regarder en face où nous mène le chemin qui serpente vers le sommet de la Pro D2, d’accepter que se dresseront devant nous des embûches, d’accepter aussi de relever le défi de la montée et d’une saison en top 14 si ça se présente. Notre rôle est de soutenir sans faille l’équipe quelles que soient les difficultés probables d’une accession. Souvenons-nous que ce sont les joueurs qui jouent, que ce sont eux qui sont le plus affectés par les contre performances parce qu’ils savent que ce sont les seuls à pouvoir rectifier le tir. Alors les sentiments de honte que tu pourrais ressentir si d’aventure notre parcours devait ressembler à celui d’Agen n’ont aucune raison d’être pas plus que les jugements intransigeants et définitifs qui pourraient en résulter.
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