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Ce soir j’ai vu une équipe sûre de se forces, dense, puissante organisée, j’ai vu une charnière qui a joué sur du velours une partition haut de gamme et pourtant pas récompensée par son buteur maison inhabituellement imprécis. Une équipe qui justifie la réputation qu’on lui faisait au coup d’envoi de cette saison. Souveraine en mêlée et bien organisée en touche où elle glanera sur lancers adverses des ballons importants, elle réduit le Stade Montois à la portion congrue. Passé les 2 entames de chaque mi-temps, elle posera sa patte sur le reste des débats avec maîtrise et sang froid. C’est tout naturellement qu’elle trouvera l’ouverture par 3 fois sur des actions de classe libérant leur ailier Bly à 2 reprises, Betham étant à la conclusion du 3ème essai sur un magnifique rasant de l’excellent Mc Philipps au cœur de la défense jaune et noire et d’un second rideau déserté. 6 à 22 aux citrons, il fait froid dans les tribunes de Boni, une fois n’est pas coutume le blizzard vient du sud. Et les montois dans tout ça me direz-vous ? Renforcés des joueurs cadres préservés lors du déplacement victorieux dans l’Ain, on les attendait fringants, dominants mais ils sont apparus impuissants, vite mis à la raison par un adversaire conquérant. On a pas reconnu nos avants clairement dominés ce soir et de fil en aiguille c’est toute l’équipe qui a balbutié, enchaînant choix discutables, maladresse et jeu à contretemps, les fulgurances de De Nardi, Laousse-Aspiazu et à un degré moindre Rasaku, s’engluent dans une défense Provençale en place et sont trop isolées pour inquiéter un adversaire qui prend de plus en plus confiance.
Vendredi prochain se profile Agen qui, à l’heure ou j’écris ses lignes devance Grenoble sur sa pelouse, Agen qui nous avait mis la même à la piaule.
Piqûre de rappel salutaire ? Réponse vendredi prochain sur le rectangle vert d’Armandie.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
Je ne pense pas que qui que ce soit ait fait preuve d’une ambition démesurée l’an passé, les objectifs ayant été graduellement annoncés au fur et à mesure de la montée en puissance de notre équipe. L’humilité, une qualité que n’avaient pas les Bayonnais en annonçant via leur président et leur manager dès le début de la saison que leur seul objectif était la montée ou encore en minimisant le parcours des montois (Bru). Le juge suprême ne leur en a pas tenu rigueur et ils sont montés. A chacun sa com, mais la nôtre ne me choque pas.
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Très peu sont revenus mais parmi ceux-là CEDARO est l’exemple qui confirme que ça peut bien se passer. Pour ce qui concerne Dorian et Théo, si ça se fait, ils vont avoir envie et leur potentiel n’est pas négligeable.
Pour ce qui concerne le manque d’ambition de P. Milhet, alors que nous étions premiers l’an passé à la fin de la saison régulière, on lisait sur ce forum, que nous étions en sur régime et que nous n’avions pas les moyens en effectif de monter, certains ajoutant même que ça c’était vu en finale. Aujourd’hui, alors que nous sommes seconds à 14 pts du premier, le staff devrait proclamer, à mi chemin du championnat, que l’on vise la montée en top 14 ? Ce n’est pas cohérent !
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Hé JL40, je pense que je ne suis pas le seul sur ce forum à faire référence à des posts antérieurs, je n’ai aucun scrupules à le faire tant j’ai quelques fois été moqué pour ce que j’écrivais, il se trouve qu’aujourd’hui les faits me donnent raison et ce n’est ni de la forfanterie ni de l’orgueil que de le faire remarquer, seulement la satisfaction d’avoir oser dire des choses quand tant d’entre nous tombaient à bras raccourcis sur cette équipe. J’étais à l’époque si tu t’en souviens un béni oui oui. Si tu y vois autre chose, ça te regarde.
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Les récents résultats ont calmé les plus anxieux, les performances des joueurs qui ne sont pas en odeur de sainteté ici ont aussi fait réfléchir les plus catégoriques sur leur véritable valeur et, tout naturellement, les craintes s’expriment désormais beaucoup moins. Il ne faut toutefois pas tomber dans l’enthousiasme débordant et, forts du résultat obtenu à Oyonnax, penser que la venue de Provence constitue une formalité d’autant que nous allons récupérer les cadres, ce serait une erreur et je ne crois pas le staff dupe de la réelle valeur de la formation d’Aix, présentée, on s’en souvient, en début d’exercice comme un épouvantail. Comme je le disais de Mont2 aux prémices de cette saison et malgré des résultats peu probants, le potentiel de l’adversaire de ce WE ne demande qu’à s’exprimer, s’il le fait, il est parmi les plus gros. Le jeu de Mont2 se met en place et même s’il n’a pas encore la fluidité et la dimension que l’on espère tous, il sait s’appuyer sur une conquête forte, une défense retrouvée et une belle agressivité dans les zones de ruck. La réussite de nos buteurs et notre jeu d’occupation venant compléter un tableau plutôt rassurant. Je ne sais pas si notre animation prendra encore plus d’ampleur, vendredi soir, mais si nous employons les recettes entrevues lors de nos dernières prestations, alors nous devrions vaincre à minima. Pour le BO, il est souvent le résultat de la conjonction de beaucoup de facteurs mais à coup sûr, ce n’est pas de la prétention que de l’espérer.
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Encore une fois c’est facile de juger de ce qui est moral et ce qui ne l’est pas. Comment reprocher à un joueur qui en a le potentiel de tenter une expérience ailleurs et un échec doit-il le condamner ? Ou a-t-il droit à une seconde chance. Si Dorian ou Théo reviennent à Mont2, c’est qu’ils ont trouvé un accord avec le staff et la direction du club, il n’y a rien d’amoral la dedans. Quant à Mensa , s’il ne veut pas rester ce n’est pas la peine de le retenir.
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On peut parler de celui de Toulon ? Si jamais on nous met des bâtons dans les roues à cause de ça, ce sera une belle injustice, Toulon donc, mais aussi Bayonne ou Perpignan ont des pelouses bien pires. Sur la nôtre il y a au moins de l’herbe.
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Petite réflexion :
« Qui va vite dans la boue
S’envole au mois d’août »
Ou
« Qui dans la boue pratique
Se balade sur synthétique »
Ou
Quand tu t’entraînes et que ça colle !
Sur synthétique tu décolles !
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YLA avait le sourire sur le banc de touche, il avait des fourmis dans les jambes, il avait le sourire quand lancé dans l’espace par l’impeccable Canut, il déchire le rideau défensif andinois et le cœurs de tous les supporters locaux. Le Stade vient de signer un exploit majuscule et l’emporte 26 à 25 face à l’ogre de la compétition.
Dès l’entâme le dauphin affiche ses prétentions, opportuniste appliqué il fait déjouer le leader qui multiplie les fautes d’indiscipline et celles contre le jeu. Christophe Loustalot enquille 3 puis 6 à 0 pour les visiteurs et une équipe landaise qui rivalise dans l’intensité, dans la densité aussi, seulement bousculée dans l’épreuve de force, elle profite de chaque occasion pour faire douter un peu plus l’adversaire et lorsque celui-ci semble prendre confiance, Alex De Nardi pousse au pied un ballon cafouillé et au bout d’une course irrésistible aplati l’essai du 13 à 0. Stupeur sur le synthétique et dans les travées de Charles Mathon. Fidèles à leur plan de jeu, les Oyomen insiste en force, ils trouveront l’ouverture sur une touche et un ballon porté. 13 à 5 aux citrons, Oyonnax doute mais montre ses muscles. C’est sûr il va falloir faire le dos rond, les haut bugistes vont réagir, il ne faut pas attendre longtemps, Lovobalavu décale Millet pour l’essai du 13 à 12, le souffle de l’ogre dans le coup, les montois respirent grâce à la botte de Loustalot 16 à 12 et toujours Oyo qui pousse et qui fait le siège de la ligne landaise, Laclayat se verra accorder généreusement un essai douteux qui permettra aux siens de passer devant au planchot pour la première fois de la partie. 16 à 19 pour les locaux et une domination qui ne se dément pas, mais des montois résistent, Fabrègue gratte illicitement, Loustalot trouve les perches, 19 partout. Les débats s’équilibrent, les cannes sont lourdes des 2 cotés, du coup le père Soulan prend les points, 19 à 22 puis 19 à 25 et un match qui semble choisir son vainqueur. Mais les montois sont vraiment surprenants , c’est eux qui semblent les plus frais , l’entrée du banc semble donner des ailes aux jaunes et noirs, en blanc ce soir, sur la ligne d’avantage ce sont eux qui avancent maintenant, sur une mêlée dans les 22, Robic s’échappe et s’écroule dans l’en but pour ce l’on pensait être l’essai de la victoire, la joie est de courte durée, l’arbitre nous met la tête dans le seau et le refuse pour une liaison douteuse. il y a des espaces dans la défense bugiste fatiguée et dans le doute, alors on sort la BAG (Boite à gifle) et pénalité retournée alors qu’une fois encore, les fils à Joe avaient fautés, c’en est fini des espoirs de victoire, mais non, il reste 3 minutes, Jules EVEN joue rapidement la pénalité à la main et alerte Simon Renda pour Canut et, tout sourire YLA s’envole. 26 à 25 pour le Stade après la transformation. Génial. Monumental !
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Pourquoi ne pas tout simplement dire que les nôtres ont été meilleurs ce soir plutôt que de parler de suffisance de l’adversaire ?
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A la fin du match, les joueurs de l’Ain l’ont dit, ils ne prennent que rarement les pénalités, ils n’ont rien changé à leur tactique. N’allons pas chercher un manque de respect, c’est dévaloriser la performance majuscule du Stade ce soir.
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La star ce soir c’est l’équipe.
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Content, content pour le groupe, le collectif qui prouve encore une fois sa force. Content pour des joueurs décriés qui prouvent qu’ils valent bien mieux que ce qui a été dit sur eux. Content que l’on démontre que l’on peut rivaliser sans nos facteurs X. Content pour l’équipe, pour le staff. Comme je le disais avant la rencontre, si les montois l’emporte ce soir, ils ne le doivent qu’à eux, pas à une défaillance de l’adversaire du soir.
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Content, content pour le groupe, le collectif qui prouve encore une fois sa force. Content pour des joueurs décriés qui prouvent qu’ils valent bien mieux que ce qui a été dit sur eux. Content que l’on puisse rivaliser sans nos facteurs X. Content pour l’équipe, pour le staff. Comme je le disais avant la rencontre, si les montois l’emporte ce soir, ils ne le doivent qu’à eux
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