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Oyo ne nous prendra pas de haut, je pense même qu’ils vont faire ce qu’il faut pour ne pas nous laisser espérer. Cette année ils maîtrisent tous les paramètres contrairement à la saison dernière où ils pouvaient passer à côté d’un match, même à la piaule. L’approche mentale d’une rencontre est l’un d’entre eux. Si on fait front, si on les fait douter ce sera à mettre au crédit de nos joueurs mais pas à cause d’une éventuelle démobilisation de notre adversaire. L’équipe reste charpentée devant où on retrouve de sacrés combattants, je pense que le staff a voulu une complète guérison des absents pour mieux aborder le reste du bloc, c’est un pari risqué, devant les caméras de canal et je vois déjà les commentaires suffisants de l’équipe des sports de la chaîne qui manifestement n’aiment pas voir Mont2 à ce niveau si d’aventure nous prenions un grosse branlée.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
Il y a plusieurs facteurs qui interviennent pour expliquer l’affluence.
L’histoire : lorsqu’il est glorieux, le passé se rappelle au souvenirs des spectateurs forcément nostalgiques d’un éclat qui s’est terni.
L’âge de la population : il influe sur le dynamisme du public mais aussi sur le nombre. Il est corrélé aux facilités que le club propose pour l’accès de jeunes au stade.
La politique tarifaire du club : Certains ont les moyens de proposer des places accessibles aux jeunes.
La connaissance du rugby : le public, s’il connaît bien le rugby peut se lasser si le spectacle qu’il espère n’est pas au RV, si la place du club dans la hiérarchie n’est pas celle qu’il réclame. Un public moins connaisseur se contente d’un nouveau spectacle ainsi que de performances qu’il n’espérait pas vraiment.
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Autant je pensais que nous irions gagner à Aurillac et je l’avais même écris ici, autant je reste prudent pour le déplacement chez le leader. Ça va être un gros défi, devant les caméras de Canal pour un match annoncé comme The Big One Earthquake, j’ai confiance en notre cohésion et nos capacités du moment, mais l’équipe d’Oyonnax, pas tellement différente de celle de l’an passé pourtant, affiche une toute autre maîtrise cette année sur l’ensemble des secteurs du jeu, ça va être dur de les bouger, ils sont denses au moins autant que nous, ils se déplacent pas mal aussi et finissent le travail grâce à une ligne de 3/4 sans grosses stars à part Reybier peut-être, mais qui aussi joue très bien collectivement. L’absence de ces 3 joueurs, si importants qu’ils soient dans le système, n’entâmera que très peu le potentiel de l’équipe comme c’était le cas l’an passé lorsque nous même faisions tourner. Il faudra donc une grosse équipe Montoise pour les faire douter dans un premier temps, les inquiéter dans un second et les vaincre au final. Pas impossible mais assurément difficile, ils ont en mémoire l’échec dans les Landes et veulent assommer le championnat. Quoi de mieux que de battre le Dauphin.
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Ne composer une équipe qu’à base de joueurs de retour de blessure, donc à cours de compétitions, et de joueurs aspirants, par définition en manque de repères souvent acquis en cours de match serait suicidaire et nous pourrions le payer cher et sur le résultat et sur la confiance. Ce match se jouera en prime Time devant les caméras de Canal +, nous n’avons pas le droit d’exploser là-bas. Il faut accepter et relever le défi qui nous est lancé. Dire que Oyo est intouchable , c’est relayer ce que disent les consultants de Canal, mais Oyo n’est pas intouchable, ils ont d’ailleurs été « touchés » chez nous.
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Ils savent recevoir ! Pourvu qu’ils soient aussi hospitaliers sur le terrain😉
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Toutes les opinions peuvent bien sûr s’exprimer… Mais certaines le méritent plus que d’autres, celles, par exemple, qui voient bien plus loin que le ballon ovale, celles qui n’oublient pas que le rugby à Mont2, c’est important, mais qui ont conscience qu’il n’intéresse qu’un petite partie de la population, celles qui considèrent que rien ne leur est dû. Oui, il faut faire quelque chose pour la pelouse, faut-il la changer ? Faut-il simplement la drainer ? Pour ce qui est des tribunes le projet qui prévoyait la suppression de la piste est tombé à l’eau mais lorsque la tribune Darrouy a été érigée, nombreux sont ceux qui ont aimé notre nouveau Stade, nombreux sont ceux aujourd’hui, peut-être les mêmes, qui le trouve dépassé. Ne devait voir le jour qu’une seule tribune, c’est de deux que l’on parle aujourd’hui mais ça ne va toujours pas, il faut faire disparaitre la piste. Quand va-t-on se rendre compte que nos moyens sont ce qu’ils sont, que ce soit ceux du club comme ceux de la municipalité et qu’il ne faut pas jouer les enfants gâtés. On nous propose à terme un stade configuré pour le Top 14, ce n’est pas si mal et ça suffit, surtout si comme beaucoup d’entre vous le pensent nous n’avons rien à y faire. Personnellement je serais bien plus satisfait si la municipalité s’inquiétait un petit peu plus de l’embellissement de la ville, de sa végétalisation, de l’entretien de ses quartiers, et bien d’autres choses qui profiteraient bien plus à l’ensemble de la population
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J’ai lu… C’est dur !
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J’ai mis du temps ce coup-ci à écrire ses lignes tant j’ai vécu sans passion un match joué dans un faux rythme. Patrick Milhet avait annoncé avoir imposé à ses joueurs une grosse charge de travail cette semaine et je pense que les jambes étaient un peu lourdes, les organismes fourbus. L’entame laissait pourtant augurer d’une soirée placée sous le signe de l’offensive, le premier essai de Rasaku, consécutif à plusieurs temps de jeu, sanctionnant une période de domination locale évidente. La suite ne sera pas du même acabit, petit a petit les franciliens remettent le nez à la fenêtre, c’est eux qui font l’essentiel du jeu et imposent leur rythme. Les jaunes et noirs n’avancent plus sur les duels, ne dominent pas les phases de conquête et sont mis en difficulté par une formation visiteuse qui affiche, au-delà des intentions, des qualités d’abnégation servies par des talent incontestables. C’est en défense pressés dans les 22 que les landais vont pourtant marquer leur deuxième essai toujours par Rasaku sur une interception qui annulait le 2 contre 1 imparable des Massicois d’une course de 80 mètres qui fera mouche. On a pas vu grand-chose, on joue depuis 22 minutes et ça fait 17 à 0. C’est Massy qui est à l’initiative mais qui se heurte à une défense intraitable, infranchissable, qu’à cela ne tienne, Ortolan, le talentueux ouvreur francilien lobe la défense landaise pour lui-même et sert son ailier revenu à hauteur. Limpide et 17 à 7. Laousse impeccable au pied rajoutera 3 pts et le Stade tournera aux agrumes sur le score de 20 à 7.
Morose ce premier acte, nos protégés accusent le coup et semblent atones, sans jump, en face, on résiste en mêlée, on a maintenant ses ballons en touche et on met du jeu, Les 17 points dans la musette seront-ils suffisants pour décourager une équipe qui y croit ?
Incapable de changer de rythme le Stade Montois laisse les clés du camion à son adversaire du soir qui n’en demande pas tant, le temps s’écoule lentement rythmé par un festival de mauvais choix et d’imprécisions , de jeu à contretemps et d’hésitations. Le score n’évolue pas, seul Laousse rajoutera 3 points à la 57ème. Les visiteurs se permettront même de menacer notre ligne en double infériorité numérique. Que dire ? Les spectateurs n’ont pas tremblé tant l’écart au score a rapidement été conséquent mais n’ont pas vibré non plus. Reste une victoire, 4 pts, qui nous permet, à la faveur de la défaite du BO à Colomiers, d’être le seul dauphin de l’impressionnant Oyonnax. C’est l’essentiel et c’est rassurant à l’heure d’aborder un prochain bloc de 6 match avec un match inaugural chez le leader.
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On ne peut pas comparer Naituvi et Rasaku, l’un, NAITUVI élevé à la mamelle du rugby hexagonal a su adapter ses qualités naturelles aux impératifs et aux exigences de nos championnats domestiques au cours de ses passages dans des clubs prestigieux l’ASM et le Stade Montois. Il connaît ce rugby.
L’autre RASAKU vient juste de débarquer et doit s’adapter à vitesse grand V sans être passé par la case formation junior Crabos et Espoir, et nous voudrions qu’après n’avoir joué que quelque match tout au plus il affiche les mêmes performances que Wamé ?
Ça paraît un peu utopique.
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Les discours changent, ceux indispensables il y a quelques mois et qui pour des raisons différentes sont ailleurs (Coly à Montpellier), absents pour blessure (Naituvi) ou pas encore au max de leur forme (Wakaya), ceux que l’on appelle à juste titre les facteurs X tant ils peuvent débloquer des situations, ne pèsent pas actuellement sur les résultats du Stade Montois. Comme je le répétais inlassablement depuis le début de la saison et même bien avant, c’est du collectif et de sa cohésion que viendront les résultats. Les résultats sont là et plus haut on explique qu’ils sont maintenant dus à l’émergence de nouveaux facteurs X et de citer De Nardi (l’inspiration sur son essai vient de Even pourtant bien critiqué sur ce forum) et même si ce n’est pas fait nommément, Laterrade, Macha et Banos, les partants. Ceux-là même que l’an passé, j’osais qualifier de joueurs au potentiel de Top 14, faisant rire au passage l’ensemble de ceux qui aujourd’hui se rendent compte que notre équipe comporte effectivement un grand nombre de joueurs qui pourraient ou ont évolué à ce niveau. Je pourrais aussi revenir sur le procès en manque de puissance de nos avants qui ont pourtant fini par éteindre un pack réputé parmi les plus robustes. Bref des procès, des conclusions invalidées par les résultats actuels qui doivent essentiellement à un groupe qui évolue désormais à son meilleur niveau de forme et pour qui tout devient dès lors plus facile. Tout ça pour dire que les remarques vis à vis des joueurs sont injustes et injustifiées, on peut dire qu’un joueur passe à côté d’un match mais pas qu’il est mauvais. Comme je peux entendre que je contredis, je le fais uniquement lorsque je ne suis pas d’accord, sans me traiter d’ Ayatollah, celui qui l’a fait à longueur de post alors que je n’intervenai même pas se reconnaitra sûrement, ou de me prier d’aller « c…r » dans ma caisse. Je ne pense pas avoir été insultant avec qui que ce soit ici et on ne peut pas en dire autant de tout monde.
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je crois que tu t’es trompé de chaîne, sinon tu aurais remarqué la première ligne, la seconde et la troisième, hier soir ce sont les gros qui plient le match en seconde mi-temps. C’est quand même incroyable de vouloir citer systématiquement des joueurs quand il est évident que c’est le collectif étendu (avec le banc) qui fait la différence. D’ailleurs je vous beaucoup moins de « facteurs X » fleurir sur le forum, et hier soir quand Wakaya est sorti, le rendement ne s’en est pas ressenti et c’est Even qui est à l’origine du premier essai.
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Zéro… Je ne sais pas qui t’as dit qu’on devait gagner facilement, je ne l’ai pas lu sur ce forum en tous cas. D’autant qu’Aurillac était invaincu sur son terrain. Vraiment tu t’améliores, quelle acuité dans tes analyses !
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35 minutes, 16 pts, la palme revient à Palmier, le buteur cantalou fait le grand chelem, 1 drop dès la 4ème minute, 2 pénalités, 10ème et 17ème et une transformation (essai 27ème) sanctionnent un début de rencontre clairement maîtrisée par des bougnats qui déroulent et qui profitent de l’apathie et de l’indiscipline montoise. À l’évidence les landais observent, ils avancent leurs pions, attendant le moment opportun pour placer la première accélération. Elle viendra du côté gauche, Even, adresse un coup de pied rasant qui prend la défense à revers, De Nardi va plus vite et s’écroule dans l’en but, YLA transforme 16 à 7 à la 35ème, c’est mieux et ça semble libérer les énergies des visiteurs désormais bien plus entreprenants, 3 minutes a peine se sont écoulées quand après un joli travail préparatoire , Laousse, prend la tangente pour servir en bout de ligne Rasaku qui soigne son bilan, on est jamais mieux servi que par soi-même, YLA transforme, 16 à 14 , pour les locaux, score aux citrons, c’est plus le même match.
Quel réveil des montois, éteints pendant 30 minutes, ils ont en 5 minutes refroidi un peu plus le Stade Jean Alric. La vitesse et le talent des landais aura eu raison par deux fois de la défense locale.
C’est maintenant les landais qui font l’essentiel du jeu pourtant le score évolue peu YLA (71ème) répond à Palmier(50ème) pour maintenir un écart de 2 points, 19 à 17 mais on sent bien que les mouches ont changé d’âne, les hommes de Tastet et Talès avancent sur leurs ballons et refoulent les velléités aurillacoises, la mêlée landaise impose sa force et c’est d’ailleurs elle qui va donner au buteur landais l’occasion de l’emporter sur le gong. YLA ne la manquera pas et signera un sans faute au pied, un sans faute tout court d’ailleurs pour l’homme de Parentis, énorme ce soir. C’est la victoire d’un groupe qui retrouve sa force, sa confiance aussi, cette confiance qui lui a permis de ne pas paniquer quand il accusait 16 pts et 3 marques minimum de déficit. C’est le grand enseignement de la soirée, l’assise est désormais solide, le retour des derniers blessés va encore bonifier le l’équipe. Le Stade est de retour, le doute n’est plus permis.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
Les commotions sont désormais inévitables, elles sont le lot de tous les sports d’affrontement direct. Avant le rugby, le football américain avait soulevé le problème avec des cas très graves. Ça avait finit par être admis dans ce sport comme le dopage institutionnalisé d’ailleurs. L’espérance de vie avoisinait les 50 ans je crois. Au rugby ça devient préoccupant parce qu’on ne voit pas comment en fabricant des athlètes qui sont plus lourds et vont plus vite, on pourrait juguler le problème. Les commotions concernent essentiellement les défenseurs et sont le résultat d’un placage souvent mal effectué et d’un contact devenu très violent, je pense que la technique est bossée aux entraînements, reste à savoir comment limiter l’intensité de l’impact frontal et seule une règle l’interdisant ou le limitant pourrait y remédier. Mais ne serait-ce pas dénaturer le rugby ?
Ceci dit les commotions sont prises au sérieux et font l’objet d’une surveillance médicale dans notre discipline et il faut désormais que la récupération soit complète pour pouvoir à nouveau postuler. Ça limite quand même le risque de sequelles irréversibles.
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