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pastabal40Visiteur
Rarement en Isère
Mont2 fit pâle figure
Rares déconfitures
Et jamais « la misère ».Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurIt’s Now or Nevers
On pouvait déjà redouter cette rencontre, le staff savait que le résultat déciderait en partie des objectifs du club cette saison. La déception est à l’aune des espoirs que nous avions avant le coup d’envoi. Nevers pour sa part venait dans les Landes pour se racheter d’une défaite à domicile contre d’ambitieux catalans. Il leur fallait 4 points.
Les montois pris par le rythme des nivernais en début de partie, privés systématiquement de ballons en touche, encaissent un essai logique d’une équipe qui joue à sa main, Raisiuké fait le ménage et l’enchaînement dans le tempo des bourguignons voit son épilogue entre les barres par le même Raisuké, 0 à 7 et un petit manque de rythme. Les abeilles trouvent cependant les ressources par le jeu pour revenir dans la partie. YLA éclaire le match de sa classe, son jeu au pied positif et ses accélérations sont un danger constant pour la défense des visiteurs. C’est d’ailleurs sur une de ses fulgurances qu’il envoie De Nardi, son suppléant du jour en 15, derrière la ligne. Et si avec Smaili, c’était lui l’autre 10 ? 13 à 10 au retour aux écuries, avec aussi peu de ballon en touche, comme un petit miracle !
J’imagine sans peine quel fut le sujet de discussion dans les vestiaires, l’incroyable faillite du secteur aérien occupant sûrement les esprits du staff et des joueurs et alimentant les discussions dans des travées ou l’affluence est ce soir largement supérieure à celle d’un RACING / TOULOUSE.
Le repos forcé des troupes landaises allait-il leur donner des ailes pour cette seconde période ou au contraire le manque de compétition allait-il peser sur la durée ?
Rey a remplacé Durand, même si enfin nous captons quelques munitions, la récolte est maigre, la mêlée jusque-là en place donne des signes de faiblesse, les montois sont sanctionnés dans ce secteur mais aussi au sol, leur efforts sont rapidement réduits à néant et ils perdent rapidement un terrain durement gagné, les Bourguignons en profitent, au pied d’abord par leur buteur maison, puis par leurs avants qui nous imposent maintenant leur densité. Le jeu des montois s’étiole, les multiples changements opérés par le staff n’ont pas l’effet escompté et on voit mal comment le match pourrait échapper aux partenaires de Durruty entré à la mêlée et qui se rappelle aux bons souvenirs des supporters montois. C’est sur une action dangereuse des locaux dans les 22 visiteurs que va se décider le sort du match. Sur un côté fermé joué au pied que YLA et Jacquelain en poursuite sont à 2 doigts de remettre les montois devant, la vidéo en décidera autrement et la pénalité pour un très léger hors jeu de position sur le coup de pied à suivre ramène le jeu dans nos 5 mètres. La touche qui suivra scellera définitivement le sort du match, le ballon porté finira inexorablement derrière la ligne. 16 à 26 score final, je vous passe les pénalités qui ont agrémenté le planchot.
Inquiétant, même si l’ on peut avancer un manque de rythme , la différence hier soir était flagrante essentiellement dans la maîtrise et le réalisme. La semaine sera dure pour le staff et les joueurs d’autant que se profile un bloc de 3 matches pour le moins compliqué. Grenoble, Valence et Oyonnax savent désormais qu’ils peuvent prendre des points face au Stade Montois.
Je continue cependant de croire fortement en cette équipe et à cette jeunesse même si elle va devoir maintenant rapidement trouver ses marques. Tout deviendra alors plus facile et les résultats suivront.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurLes montois pris par le rythme des nivernais en début de partie, privés de ballons en touche, ont trouvé les ressources par le jeu pour revenir dans le match. YLA éclaire le match de sa classe, un jeu au pied positif et un danger constant pour la défense des visiteurs. Et si avec Smaili, c’était lui l’autre 10 ? 13 à 10 avec aussi peu de ballon en touche, comme un petit miracle !
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurLe pari était osé, défier dans son antre d’Aimé Giral, une formation de l’USAP dans le doute quant à son rugby, ses performances, tout ça sans nos cadres, préservés pour la réception toute proche du leader OYONNAX. L’entâme est équilibrée, les hommes de Millet sont dans le match, ne lâchent rien et s’envoient comme des dératés en défense. L’USAP butte sur des Landais bien décidés à laisser leur peau su le terrain. 3ème minute Saubusse des 25 mètres ouvre le score pour nos couleurs. 2 minutes plus tard, c’est Volavola qui remet les Catalans à égalité, 3 à 3. Sanctionnés injustement en mêlée, contrés en touche, les Landais abandonnent peu a peu la possession à des sang et or qui ne trouvent pourtant pas la faille dans une défense haute et agressive, Ecochard contourne le problème et délivre un rasant gagnant pour Dubois. 10 à 3, on joue la 14ème. Trop pénalisés les montois perdent rapidement un terrain difficilement gagné Volavola éclaire, la défense cafouille et « Acébès la pleureuse » s’affale. 22 minutes et déjà 17 à 3. Quelque chose est cassé, on approche les agrumes, les visiteurs subissent, acculés sur leur ligne, ils ne peuvent contrer le ballon porté et Vélarte sanctionne pour la troisième fois dans ce premier acte une défense montoise aux abois. 22 à 3 après que Volavola ait manqué la transformation et BO pour les locaux. C’est la pause, pas grand-chose à dire si ce n’est que l’indiscipline semble devenir un mal chronique en ce début de saison et qu’il va falloir un traitement de choc pour s’en débarrasser.
4 minutes se sont écoulées dans ce second acte quand Wakaya, bénéficie d’un ballon cafouillé par la défense catalane pour ramener les siens 22à 10. Les Catalans remettent la main sur le match et les montois continuent leur incroyable série … de fautes, la pression locale s’accentue et DURAND quitte ses camarades pour fautes répétées. Le pire scénario se dessine, Faleafa, Rodor, Pujols et Jaminet franchiront à leur tour la ligne d’en but visiteuse portant le score 50 à 10, après que Muzzio ait à son tour quitté le terrain en jaune.
Difficile d’espérer beaucoup mieux tant que certains marqueurs du rugby moderne ne s’amélioreront pas. L’indiscipline évoquée plus haut en est un et le chantier est de taille, 60 pénalités contre nous depuis le début de la saison, c’est colossal. Un petit aparté sur les nouvelles règles qui régissent dorénavant les rucks et dont les effets pervers sont bien pires que les bénéfices et pénalisent finalement l’équipe qui porte le ballon. Il faudra bien qu’un jour ce sport s’assoie sur un règlement pérenne et stable pour que le joueurs aient le temps de l’assimiler. Le jeu ne s’en portera que mieux.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurBon ! Compo mixte… Mais revancharde, y vont s’bouger et vouloir gagner leur place les p’tits gars qu’ont pas d’temps d’jeu. Va falloir s’les peler les Londais, ça va envoyer aux quatre coins du terrain et avec l’expérience des Saubusse, Cabannes, Rey, Waka, Torfs et l’envie des autres ç’va l’faire !
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30 septembre 2020 à 16 h 46 min en réponse à : Avant Perpignan – Mont de Marsan et les compos #154954pastabal40VisiteurQue dire de ce match ? Sinon que nous ne sommes pas favoris comme chaque fois que nous nous déplaçons dans les PO. Bien sûr les Catalans dont figure d’épouvantail dans cette poule resserrée qu’est devenue la Pro D2 mais pas plus que Grenoble ou Oyonnax ou Colomiers aux ambitions similaires. Quand je suis dans l’incertitude, quand je désespère de ne pouvoir espérer autre chose qu’un revers, alors je me recentre sur le factuel. Ils sont 15 sur le terrain et 22 avec le banc, nous sommes a peu de chose près le même nombre, ils ont à n’en pas douter de joueurs de talent à des postes importants mais toutefois pas suffisamment exceptionnels pour évoluer à l’étage supérieur. Ce sont donc des joueurs de Pro D2, tout comme les nôtres. On peut s’amuser à comparer nos effectifs réciproques poste par poste mais ce serait un peu longuet, un petit raccourci sera suffisant. Notre mêlée tient la route même si elle a été mise en difficulté à Colomiers (et dans quelles conditions), notre touche semble plus efficace que la saison passée, ça devrait nous assurer une conquête directe satisfaisante. Nos avants sont dynamiques, mobiles et puissants à l’impact (Cédaro, Laval, Garrault et Dan Le rouquin), nous sommes plutôt bien en place sur les ballons portés et avons prouvé à Colomiers que nous sommes capables de contrer ceux des adversaires. Notre charnière a du potentiel et notre ligne de 3/4 n’a que peu d’équivalent dans sa configuration optimum. Alors de quoi doit-on avoir peur ? Sûrement de la jeuneesse de ce groupe qui a besoin de se construire, ce qui entraîne précipitation dans les moments importants et des fautes rédhibitoires à ce niveau bien trop nombreuses que les premiers match. En conclusion, je pense que si ce groupe a conscience de son potentiel,il jouera sans pression inutile, fera moins de fautes contre et dans le jeu et sera en mesure d’inquiéter les Sang et Or. J’ose donc un pronostic. Avec une équipe type, Une victoire surprise dans l’antre d’Aimé Giral.
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pastabal40VisiteurTu as raison Roland, on avait une troisième ligne de choix. Seul Baker manque encore d’un peu de jus. Mais quand il arrivera au top … sortez-vous de devant.Et après, on viendra nous le piquer !
Certes, ce match on pouvait , non on devait le gagner, mais la frilosité de notre staff leur a coupé les ailes. J’espère que contre les Perpignanais, on sera un peu plus téméraire .
Quand à la discipline, nos joueurs sont souvent victimes de leur fougue. Comme à l’école, il va falloir leur faire copier cent fois les règles de jeu.Je n’ai pas vu Baker comme toi, je l’ai trouvé puissant et dynamique le temps qu’il est resté sur le terrain. Bien dans la lignée des 8 britanniques que personnellement j’apprécie beaucoup. Sa sortie a été préjudiciable et notre impact sur la défense garonnaise s’en est ressentie. Montagner à l’aile de la 3 ème ligne, peut-être son meilleur poste quoi qu’il en soit il fait de bons débuts à Mont2, quant à Garrault, il est dans la continuité de ses premiers match et sûrement un des leaders pour cette saison à venir.
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pastabal40VisiteurUn résultat
Jouer au rugby , c’est un beau métier me direz vous mais le pratiquer dans ces conditions devant des tribunes vides demande une certaine motivation, je dirais même plus, une motivation certaine. Les jaunes et noirs, blancs pour l’occasion, en voulaient hier soir, ils prennent rapidement le jeu à leur compte et après avoir encaissé 3 points sur une première faute, inaugurent leur « planchot » de la plus belle des façons. Touche bleue dans le camp de la colombe, Cédaro s’envole, Baker déménage, Wakaya s’en mêle, Laousse éclaire, Jacquelain s’écroule en terre promise. Du bon boulot et le Stade est devant 3 à 5. Des fautes, déjà, des fautes encore et une mêlée qui tangue viennent toutefois assombrir un prestation pourtant convaincante pour le moment. Ce sera le scénario d’une première période meublée par le pied de Girard et Laousse et sifflée sur le score de 9 à 11 en faveur des Landais. On est content de voir Baker s’exprimer enfin, faire avancer une équipe qui prend le jeu à son compte et qui occupe bien notamment grâce au jeu au pied de Coly, mais qui commet des erreurs qui se retournent contre elle. Pourquoi pas ?
Les montois, solides, abordent la deuxième période avec quelques certitudes, outre une belle présence dans le jeu, ils ont contré des haut-garonnais qui ont usé (abusés peut-être) des ballons portés et confirment les progrès enregistrés dans ce secteur. Ça ne s’arrange pas en mêlée même si « Muru » semble plus à l’aise que « Macha » sorti sur blessure, Colomiers accentue la pression, occupe à son tour le camp montois, plus dynamiques sur les ballons portés, ils provoquent des fautes montoises et repassent devant à la faveur d’une pénalité. La défense montoise se fissure et les Landais subissent maintenant. On joue la 63ème quand Bézian profite d’une hésitation de notre arrière garde sur un coup de pied à suivre à la sortie d’un énième ballon porté, pour conclure en coin. 19 à 11, ça se complique. Laousse remettra les siens dans le BD, 14 19 avant que Soulan qui a remplacé Girard dans l’exercice, ne nous en éloigne à nouveau. Laousse, sur la sirène, nous rassurera définitivement. 17 à 22 et une bonne opération pour un Stade Montois qui n’a que le tort de ne pas exploiter tout son potentiel,même si hier soir les conditions ne le permettaient pas. La discipline, ça devrait venir avec la confiance d’une équipe jeune mais prometteuse.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurJe crois que l’on peut débattre rouge ou jaune, essai ou pas essai, l’arbitre siffle ou pas toute la semaine, le match est perdu. Les entraîneurs ont dû remarquer que devant, c’est du bon. Maintenant il faut trouver une la meilleure solution pour le 10, cela devient, je pense, urgent. Je cris en cette équipe qui a du répondant. Allez les jaunes
Sur ce match le problème n’est pas le 10 mais la charnière, les hésitations de Saubusse ont constamment ralenti le jeu et Chauvet à été mis sous pression. Pour l’avoir vu en espoir, je pense que ce joueur a les moyens de rentrer dans la rotation en 10,il faut seulement qu’il soit mis en confiance et qu’il réalise un match référence à ce niveau-là pour gagner en confiance
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pastabal40VisiteurUne conquête bénéficiaire, une belle cohésion sur les ballons portés mais une timidité coupable au niveau de l’animation et de l’occupation ne nous permet pas de mettre la main sur le match. La ligne de 3/4 que l’on sent pourtant bien gourmande est réduite à la portion congrue et vit d’expédients pendant 40 mn, jouées la plupart du temps dans notre camp. La belle formation bretonne prompte à exploiter le moindre turn over et sûre de son rugby joue le match parfait à l’extérieur et se nourrit de nos approximations 9 à 13 à la mi-temps, après un essai de rapine et Naituvi a quitté ces partenaires depuis la 28ème pour un carton que l’on pensait jaune. C’est pas un scandale ! On attend un supplément d’âme et une saine agressivité dès l’entame du second acte.
41ème, Naituvi n’est pas revenu, remplacé par Jacquelain, on pense alors à une précaution du staff pour lui éviter une 2ème faute rédhibitoire. Mais rien de tout ça, le jaune était rouge et le SMR est condamné à finir la partie à 14. Compliqué. Les avants donnent tout ce qu’ils ont et font mieux que jeux égal avec leurs adversaires, la conquête directe est au RV, la mêlée bien sûr mais aussi la touche, performante ce soir sur nos lancés et perturbante sur les leurs, les lancements de jeu semblent plus fluides et nos flèches trouvent des intervalles qui se referment pourtant bien vite, le score n’évolue pas et les bretons contrôlent jusqu’à cette pénalité qui placent nos abeilles devant au « planchot ». Ce sera dur les marins ne lâchent rien et reprennent les commandes. Ils ne les quitteront plus malgré une fin de match solide de nos guerriers face à une formation près de la rupture. Le baroud d’honneur des jaunes et noir ne sera pas récompensé de l’essai de pénalité que tout un stade attendait. On joue la 80ème et les visiteurs ont déjà été 2 fois sanctionnés face à la furia landaise, le ballon porté progresse et s’écroule pour la 3ème fois à quelques encablures de la délivrance et d’un 2ème succès consécutif, l’arbitre tend le bras et … Met un carton jaune sans accorder l’essai de pénalité, il vient par cette décision de valider une troisième faute consécutive des avants blancs dans la zône de marque et n’accorde pourtant l’essai de pénalité. On connaît la suite …15 à 19, pas vraiment une injustice mais la sensation que cette équipe du Stade Montois a juste besoin de croire en ses moyens. De croire que sa jeunesse est un atout à moyen et long terme. Un bémol, nous n’avons pas de certitudes quant à la charnière que l’on sent à la peine et qui a du mal à mettre sa ligne d’attaque dans les meilleures conditions.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurMONTAGNER a réussi sa présentation Boniface, c’est certain, mais n’oublions pas ses compères de la troisième ligne avec un Garrault surpuissant dès le début du match alors que la domination héraultaise était au plus haut et William Wavrin qui a eu un peu de déchet mais une activité étonnante. Belle troisième ligne !
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pastabal40VisiteurAu chapitre des petits bémols, j’en accorderais un à notre 3° ligne centre Montagner qui vendange un essai imparable par une passe de maçon à son camarade Goneva … dommage !!!
Tu es sur que ce n est pas wawrin….belle victoire sinon,avec quand même il faut le dire une equipe de beziers qui a été vite dans le dur en 2nd periode et qui a libéré des espaces.
Des recrues en forme,le 8 est vraiment pas mal,et les jeunes sont vifs.
Par contre,toujours gros probleme en touche.
Si on se place sur le terrain de la précision, il y a certe des scories à relever mais si on porte le débat sur les intentions, il n’y a pas grand chose à reprocher à Wavrin. Très actif hier soir comme ses compères de la troisième ligne et dans des registre différents, il a su faire rebondir des actions par son soutien permanent. On peut lui reprocher cette passe un peu à contre-temps pour Gonéva mais pas d’avoir été là pour prolonger l’action.
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pastabal40VisiteurLes purs sang à l’écurie,
Il fallut attendre la 33 minute d’une partie qui n’en finissait pas de débuter pour que le pack jaune et noir franchisse la ligne pour la première fois. Un formidable effort et l’avancée inexorable des locaux récompensait une rébellion que l’on sentait venir depuis quelques minutes. Jusque là, timorés et privés de ballons, nos joueurs étaient mis sous l’éteignoir et étaient menés logiquement 10 à 6 après 25 minutes de.,. Euhhh… de mise en condition dirons nous, seul YLA ayant pu maintenir les siens au contact. Pourtant déjà les formules 1 qui n’étaient sorties des stands que pour des tours de chauffe, avaient fissuré une défense héraultaise désemparée face aux accélérations de notre 3ème ligne, de Désaubies, Gonéva, Laousse, Cabanne et l’inévitable Naituvi. Des raids bien trop rares toutefois pour perturber l’apparente sérénité d’un XV bitterois pourtant bien peu inspiré devant une défense il est vrai déjà bien en place et de plus en plus agressive et ce, malgré une orgie de ballons négociables. 11 à 10 aux citrons et des attentes. Les metteurs au point ne manqueraient pas de peaufiner les réglages fins pour que les approximations du premier acte se transforment en autant d’occasions dans le second.
On joue la 50ème quand YLA est à la conclusion d’une magnifique action éclairée par le génie de Cabanne qui rentre sa course et fixe 2 défenseurs avant de délivrer une merveille de passe aveugle à Yoann venu le redoubler dans le couloir gauche. La puissance du 8 cylindres en Y fera le reste. Les masques ne peuvent pas retenir les exclamations d’un public sous le charme. La machine est lancée et il se passe quelque chose… 7 minute plus tard, le bolide N° 14 WAME en mode dragster fait parler son moteur 12 cylindres en W en ligne et déchire une défense qui ne peut que constater les dégâts, avant de terminer à son tour derrière la ligne. 28 à 10 et beaucoup moins de questions. Le SM montois peut-être le nouveau leader de ce championnat, il lui faut seulement marquer une fois de plus et assurer le BO. 67ème les Landais font le siège de la ligne d’une formation visiteuse qui accuse le coup, Cabanne qui semble pouvoir marquer sert Saubusse pour un dernier essai en coin, 33 à 10, plus rien ne sera marqué. Quelle deuxième période !
Il semble que le nouveau staff ait posé sa patte sur cette équipe même s’il ne faut pas s’enflammer on peut d’ores été déjà s’apercevoir de cette volonté de briser la ligne le plus tôt possible. Une spontanéïté qui rejaillit sur le jeu d’un groupe avide de ballon. Si l’on rajoute à ça un beau dynamisme sur les ballons portés (1 essai refusé), une défense qui avance, on a le droit d’espérer vivre une saison exaltante. Seule la touche mérite encore quelques réglages.
Le match à Perpignan nous en dira beaucoup plus sur la potentialité de cette équipe, mais quelque chose est en train de naître qui ressemble à un renouveau plein de fraîcheur et d’envie.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
6 septembre 2020 à 15 h 21 min en réponse à : Avant Mont de Marsan – Béziers… 1ère journée et les compos #154165pastabal40VisiteurQu’est ce qui sépare l’espoir le plus fou du scepticisme le plus profond ? Qu’est-ce qui les caractérise l’un comme l’autre si ce n’est cette question qui nous taraude l’esprit, parce que quel que soit bout par lequel on l’envisage, elle ne nous apporte pas de réponse.
C’est la situation dans laquelle se trouve le supporter à la veille du premier match du Stade Montois dans son enceinte fétiche de Boniface face à une équipe minée par une intersaison agitée, déchirée entre les promesses dorées émiraties et des réalités moins clinquantes.
Nous cherchons à nous rassurer en cherchant des certitudes, mais de quelles certitudes parle-t-on ? Colomiers pouvaient en avoir après avoir été virtuellement en TOP 14 à l’arrêt de la saison écoulée et après avoir réalisé un recrutement digne d’un candidat à l’accession à l’intersaison. Les 32 points encaissés chez le virtuel rélégué de cette même saison auront eu raison d’un enthousiasme excessif au moment d’aborder l’exercice 2020/2021.
Un nouveau staff, un effectif réduit, toujours plus jeune et inexpérimenté peuvent alimenter les doutes qui nous assaillent et pourtant… Pourtant peut-être pour la première fois dans son ‘histoire récente le club s’est doté d’un manager, un homme qui n’a pas la prétention de rendre les joueurs meilleurs rugbystiquement, mais seulement plus forts ensemble, en mettant à la disposition du groupe les potentialités de chacun des éléments qui le compose. C’est, je pense, bien avant le projet de jeu le rôle du manager, à l’image d’un Christophe URIOS qui a réussi dans des clubs aux cultures de jeu aussi différentes que celle d’Oyonnax, de Castres ou aujourd’hui de l’UBB. Les 2 entraîneurs cumulent à eux deux l’inquiétant total de 0 années d’entraînement au haut niveau, mais ne peut-on pas dormir tranquille en se disant que si on le divise par 2 ça fait toujours 0 et surtout que les 2 hommes mettent au service du Stade Montois un palmarès et une expérience du haut niveau et de ses exigences qui doit compter dans les moments délicats que ne manquera pas de traverser notre XV au cours du marathon qui débute Lundi pour nos couleurs.
Cette saison doit être celle d’un renouveau, celle qui ancre profondément le club dans sa détermination à privilégier la formation et les talents intrinsèques. Ce doit être celle qui suscite l’adhésion d’un public désenchanté, malgré des performances pourtant remarquables ces dernières années. C’est notre enthousiasme et notre confiance à tous qui agiront comme la couveuse qui doit faire éclore de jeunes joueurs talentueux comme de jeunes entraîneurs en devenir.
Allez le Stade !Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurBonsoir,
Je pense que la dépense engendrée est sans commune mesure avec les économies réalisées sur la masse salariale. Notre president à ses entrées en Gironde et je lui fait confiance pour négocier au mieux les tarifs du séjour en question, d’autant que cette année les stations balnéaires ne doivent pas faire le plein.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
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