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pastabal40Visiteur
Les jeunes prennent le pouvoir
Le leader débarquait à Boni et il fallait qu’il soit reçu avec les égards du son rang.
La première mi-temps, après 2 « cagades » d’entrée, voit nos troupes bien dans le match, une conquête directe ultra propre en touche et en mêlée, permet à notre charnière de poser sa main sur les débats. Les ballons sont rapides, les Lancements sont clairs et efficaces. On domine le milieux du terrain et les interventions de notre triangle arrière sont tranchantes et lumineuses, c’est d’ailleurs à la suite d’une offensive plein champ après une touche, que nos ¾ nous concoctent un numéro d’équilibriste sur l’aile de Marty qui échoue à quelques centimètres de la terre promise, COLY relève pour NAITUVI qui marque en force. On joue la 20ème et le Stade mène 10 à 3. Tellement logique tant l’adversaire ne se signale que par des gestes d’agacement et d’anti-jeu caractérisés. Comme rarement vu cette année à Boni, la pelouse dans notre camp reste impeccable, LACASA exulte, pas de râteau à la mi-temps. Conquête, occupation, défense, tous les voyants sont au verts d’autant qu’à la 26ème, NAITUVI intenable en 15, rentre comme un obus de 120 dans la défense de la colombe, MAURINO plaque à la Tongienne, technique qui consiste en une puissante action du bras, d’arrière en avant, portée au niveau du cou pour l’occasion et rebaptisée « corde à linge » sous nos latitudes, l’arbitre lui rappelle que ce n’est pas permis et le prie gentiment de quitter définitivement le terrain, ce qu’il fit, non sans protester. 40ème TALÈS d’une transversale cherche et trouve MARTY qui domine son duel aérien face à VICI en retard, l’ailier montois bascule, jaune pour le fidjien, Colomiers va jouer à 13 pendant 10 mn. Des ballons à profusion, des occasions nettes, mais pas de break définitif à la pause. 16 à 9 pour les Landais sereins mais gourmands. Cette pénalité face aux barre convertie en mêlée… pfff !
41ème CARLOS MUZZIO dont on ne dira jamais assez comme il vit mal cette injustice de jouer à 15 contre 13, se sacrifie et sort sa spéciale « La Faucheuse » une spécialité argentine d’une efficacité redoutable lorsque la technique est maîtrisée, le haut garonnais tombe, le carton jaune aussi. « La Faucheuse » n’est pas dans le catalogue. Les landais dominent mais curieusement ne profitent pas de leur supériorité numérique derrière et jouent dans un petit périmètre ou les attendent des visiteurs truqueurs et constamment à la limite. Le jeu perd en intensité, en précision les landais déjouent, la mêlée souffre et la touche bégaie, on tremble dans les travées d’autant que CARLOS qui ne veut pas d’une victoire contestable, prend un 2ème jaune synonyme d’exclusion définitive, pour rééquilibrer les effectifs. Quel sens du sacrifice !
POËT rajoutera 3 points et ramènera les siens à 16 à 12 avant que les montois ne reprennent le jeu à leur compte. 16 à 12, ce sera le score final.
Une victoire qui laisse entrevoir le potentiel jaune et noir, des jeunes qui prennent le pouvoir, COLY qui s’impose, BECOGNEE encore énorme et régulier, DURAND qui devient indispensable, NAITUVI explosif et MARTY qui prend ses marques en figures de proue amènent, TALES qui renaît auprès de son jeune partenaire et démontre qu’il ‘a pas d’équivalent en 10 actuellement, un milieu de terrain dominant et un WAKAYA supérieur entraînent des anciens qui suivent le mouvement.
Il faut confirmer sur les prochaines échéances, même si l’effectif en première ligne semble désormais préoccupant.
Ah oui ! Il faut prendre les points faciles quand ils se présentent.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurUn joueur que l’on aime pas affronter mais que l’on aime avoir à ses côtés, un caractère bien trempé, un type qui n’a peur de rien. Réactif voire soupe au lait plus jeune, mais qui s’est assagi en gardant ce lead que regrettent en masse les supporters corréziens. Mignardi, est peut-être ce leader qui nous manque autant. Je le pense capable d’emmener notre belle jeunesse sur cette fin de saison et de la rassurer pour les prochaines joutes. C’est peut-être le joueur qui peut par son aura transformer les « c’est dommage » en victoires. A voir.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurAlex affichait complet, les amoureux avaient envahi son établissement, j’avais par miracle arraché 4 places à la cidrerie bondée pour l’occasion. Lâchement abandonné par nos compagnes respectives, nous avions décidé de nous venger sur la nourriture devant le match du Stade Montois.
On joue la 79ème quand Danré Gerber a la possibilité de ramener les siens à 7 points des locaux.
Pourtant tout n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour nos couleurs, le ballon porté cathare qui progresse dans un vide sidéral, tombe sur la ligne landaise, l’arbitre n’hésite pas, essai de pénalité pour les locaux et biscotte pour LASHA MACHARASVILI. On joue la 8ème minute et CARCA mène 7 à 3. 10ème , SEGUY de 55 mètres de face sanctionne un ballon gardé au sol par MANU, 10 à 3 et on ne voit plus le ballon. 13ème SEGUY des 55 mètres à nouveau, arme le canon longue portée, le coup de pied passe entre les barres 13 à 3 et il n’y a qu’une équipe sur le terrain. 35 minutes se sont écoulées, Mont2 ne s’en sort pas, après que LAOUSSE et SEGUY aient respectivement porté le score à 16 à 6, BAKARY MÉÏTÉ cavale, Le neuf renverse, Les ¾ traversent, LE BOURHIS s’étale, 23 à 6 après la transformation de SEGUY puis 23 à 9 la mi-temps à la faveur d’une pénalité de LAOUSSE. On est pas bien mais peut-on être plus mal ?
Les montois ne sortent pas des vestiaires, CARCA enchaine, ANON s’échappe et marque sans opposition, « ANON c’est pas possible !!! » s’exclame mon voisin de table légèrement excédé, « MESSI, li répondis-je alors, résigné ». 30 à 9 après la transformation de SEGUY. Pas le temps de respirer, JASMIN servi en bout de ligne résiste au retour des défenseurs montois et pointe in extrémis en coin, SEGUY l’énervant converti et alimente le planchot, 37 à 9, c’est la 50ème, ça vire à la leçon et le Stade apprend. Apprendre c’est bien, retenir c’est mieux, les coaches coachent et ça va mieux, petit à petit, les blancs pour l’occasion refont surface, les cathares marquent le pas et ne gagnent plus les duels, le match petit a petit a changé de physionomie, sur une relance, NAITUVI affole la défense, CABANNE qui a suivi marque au pied des poteaux, GERBER qui a remplacé LAOUSSE ne se manque pas, 37 à 16 à la 60ème. Un sursis ou le début de la révolte ? Tout va mieux pour les blancs, la mêlée domine, La touche est propre, sur un fond d’alignement sur BECOGNÉ, le maul se forme LATTERADE marque à la 73ème, GERBER transforme, et un 37 à 23 inespéré. Les locaux sont au bout du rouleau et les landais appuient sur le champignon, et si… Les minutes s’égrainent et survient la 79ème JACQUELAIN dévore le terrain à la poursuite du coup de pied de LOUSTALOT et aplatit en coin, la transformation fuit les pagelles, le score est de 37 à 28. Adieu veaux, vaches, cochons et le fol espoir d’un bonus défensif voire d’un match nul au bout du suspense, bonjour la frustration ! Le Stade va mourir à 9 pts et rentrer bredouille ? On joue les arrêts de jeu, les visiteurs campent devant la ligne audoise et bénéficient d’une touche, CEDARO capte la beuchigue, LOUSTALOT la glisse à BECOGNÉE qui franchit la ligne, GERBER s’exécute, 37 à 35 au bout des regrets.
Bien malin celui qui à la 50ème aurait misé sur un tel résultat, à la fois prometteur quant à la qualité des 20 dernières minutes, et frustrant, quand on pense aux 60 premières. La qualif s’éloigne un peu plus, il faut tout lâcher maintenant, sans penser au classement. Du plaisir, rien que du plaisir et de l’ambition dans le jeu.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
14 février 2020 à 19 h 13 min en réponse à : Avant Carcassonne – Mont de Marsan et les compos #150565pastabal40Visiteur<a href= »https://www.allezlestademontois.fr/forum/sujet/avant-carcassonne-mont-de-marsan-2/page/2/#post-150533″>flomdm a écrit:
Loustalot le seul joueur qui rentre de blessure et direct titulaire. Je comprends toujours pas. Il peut pas juste rentrer 20 min pour son retour…
Surtout qu”il reste sur 5 défaites et des matchs pas convaincants ….avec Coly on avait trouvé 1 charnière cohérente…
Pareil pour Manu alors que Becogné cire le banc….
Ces 2 mecs apportent… les deux titulaires de ce soir ont été nuls ou transparents toute la saison…
Pour ce qui est de Cedaro et Tastet c’est des mecs qui â l”instar de Loustalot et Manu font leurs matchs .
Pour le reste rien à dire.
1 chose est sûre …..c’est qu’on peut tres bien se passer de ces 2 joueurs et cela a été prouvé….
J’aimerais des explications cohérentes sur leur titularisation car je n’en voit aucunes…
J’espère qu’on les resignera pasC’est un début de bloc, et il est difficile avec 3 déplacements, il faut faire tourner, on va avoir besoin de tout le monde.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
12 février 2020 à 18 h 51 min en réponse à : Avant Carcassonne – Mont de Marsan et les compos #150517pastabal40VisiteurMais on y croit… M…e ! P…n 👿😈😡🤬👺 ! On y croit parce que si on fait le boulot devant, la charnière mettra la partition en musique et l’orchestre aux cannes de folie la jouera avec brio. Notre triangle arrière n’a que peu d’équivalent dans la division. Si la mêlée s’impose, si le sérieux et la maîtrise entrevue contre Perpi sont au RV… Même pas peur ! La mêlée p….n, la mêlée…
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
11 février 2020 à 1 h 08 min en réponse à : Avant Carcassonne – Mont de Marsan et les compos #150483pastabal40VisiteurJe ne pense pas que le classement ait une importance fondamentale dans le duel qui va nous opposer aux cathares. Le classement c’est le passé et tout ce qu’il charrie comme déceptions et espoirs contrariés. Celui plus récent qui nous vit vaincre avec la manière un USAP venu en leader et même un SACA habité par l’énergie du désespoir, est lui bien plus important tant il révéla, l’avenir du club, le renouveau symbolisé par l’avènement de joueurs promis à un bel avenir. Je ne les citerai pas mais ils ont donné de la fraîcheur à un groupe qui semble régénéré et dont les figures les plus marquantes semblent, elles aussi, trouver un second souffle. C’est avec cette énergie et le culot de cette jeunesse que nous devons abattre les remparts d’une cité qui résiste mieux cette année aux invasions. Je pense que si le SM joue le rugby aperçu contre les catalans, ce rugby à la fois rassurant mais pimenté de fulgurances, alors ce match peut nous sourire.
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pastabal40VisiteurLa Salamandre,
Alors qu’enfin je me décidais à évacuer un gros amas de branches et feuilles mélangés, je la vis, magnifique, éclatante, parée de ses plus belles couleurs, un noir profond et un jaune éclatant sous le soleil généreux, j’appelais Mimi et le frangin tous les 2 eurent alors la même pensée, celle qui m’avait saisi lorsque j’aperçus le si bel animal, UN SIGNE, c’était un signe, celui du renouveau, si souvent entrevu, si souvent espéré, si souvent déçu cette saison. Pourtant ils s’étaient déplacés au complet , c’était la crème (catalane) qui foulait la pelouse de Boniface. il y avait de quoi frémir avant le coup d’envoi tant il semblait que l’USAP et ses recrues XXL avaient coché ce déplacement dans les Landes sur leur calendrier, confortés qu’ils étaient par les contre performances, encore fraîches, d’un Stade Montois en convalescence mais peut-être sur la voie de la guérison.
L’entâme est Landaise, les bagnards gagnent les duels, les sangs et or sont sous l’éteignoir. Plus durs, plus puissants, plus rapides,les landais règnent sans partage sur tous les secteurs du jeu. La mêlée montre le bout de son nez, la touche est correcte et l’agressivité est au rendez-vous. Amenés par un Bécognée encore une fois émorme, tracteur, plaqueur infatigable et roi des contests et un Coly aussi à l’aise derrière des gros dominants, qu’un poisson dans une eau sans déchets plastiques, les jaunes et noirs ont la possession, l’occupation. On joue la 12ème minute et sur une relance de YLA, Wamé jongle avec la gonfle et file entre les barres, Coly transforme 7 à 0 et une impression de maîtrise rarement ressentie jusqu’ alors. L’USAP vit d’expédients. Tous les voyants sont au vert et quand les visiteurs semblent vouloir revenir dans le match, mis sous pression par la « gnaque » de leurs hôtes, ils sont sanctionnés par des pénalités. 21ème minute,Teiva Jacquelain, la grenade dégoupillée explose à la récupération d’un ballon contré par la défense catalane, la défense visiteuse ne peut que constater les dégâts, 30 mètres plus loin, Teiva nous gratifie d’un plongeon magnifique entre les pagelles. 14 à 0 comme dans un rêve. 33 minutes se sont écoulées quand la bombe anti personnelle déflagre à nouveau au ras du rucks, la course de Teiva se termine pour la 2ème fois entre les poteaux et 21 à 0 près la transformation de Coly qui n’a pas eu à trop forcer ses talents de buteur, pourtant indiscutables, jusqu’à présent. À la 36ème, le 2ème ligne Roussel, en force, ramènera les siens, après plusieurs temps de jeu près de la ligne, à 21 à 7 pour les perpignanais. À la 40ème, Coly de 30 mètres face au perches, passe 3 pts de plus, 24 à 7, ce sera le score aux agrumes. Une mi-temps maîtrisée et c’est bien ce qu’il faut retenir de ce premier acte tout à l’avantage des locaux.
Ça va changer, on va charger au retour des « écuries » et la remontée de bretelles qui va avec. Ébé non, que dalle ! Les Montois ne lâchent rien et Perpi ne s’en sort pas, Coly toujours lui aggrave le score à la 47ème, 27 à 7. La mêlée landaise, clairement dominatrice maintenant ainsi que le jeu au pied de pression ou d’occupation, nous sortent des rares situations difficiles, Perpi, perturbé, dominé dans tous les secteurs du jeu, balbutie son rugby et n’arrive pas à refaire surface, d’autant qu’à la 67ème, Garrault arrache un ballon à Tisley, fixe et libère Naituvi pour sa 2ème réalisation vespérale. 34 à 7 après la conversion de Coly impeccable dans l’exercice et bonus offensif. C’est désormais l’enjeu, conserver l’avantage de ce bonus amplement mérité. C’est pourtant l’USAP qui a la balle, et conserve, on joue l’ultime minute et Taumeopeau s’écroule derrière la ligne jaune et noire et nous enlève le bonus par la même occasion, 34 à 14 score final et des raisons d’espérer, un jeu simple et maîtrisé, un 8 ultra dominant même lors des 20 dernières minutes ou 6 joueurs issus de la formation montoise constituent l’essentiel du pack, des joueurs majuscules qui deviennent des leaders naturels, Becognée bien-sûr, mais ça devient lassant tellement il nous habitue à ces performances, la charnière Coly/Talès qui conjugue jeunesse et expérience dans laquelle le jeune demi de mêlée, impeccable dans la conduite du jeu et dans son jeu au pied, prend une tout autre dimension, mais aussi Muzzio devenu plus discipliné, mais quel guerrier ! Difficile pourtant de ne pas citer tous les autres, titulaires ou remplaçants tant ils ont, hier, tous apporté leur pierre à un édifice qui semble désormais plus solide que jamais.Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurSi cette info donnée par le commentateur d’Eurosport se confirme , il faut espérer le rétablissement de Cedaro ou Paulino. Sinon comme le nez de Cléopâtre, le nez de César aurait changé toute la face du monde montois !!!
Brrravooo 👍🤔😉 !!!
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pastabal40VisiteurJe pense qu’il a voulu dire ” reconduire “
Ok d’accord !
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pastabal40VisiteurUne victoire qui met du baume au cœur et permet de regarder moins derrière nous.
Dans des conditions de jeu aussi compliquées, les joueurs ont fait preuve de caractère en défense et dans la gestion du jeu. Il était temps de réagir à ce moment du championnat.
Mais toujours des problèmes de discipline avec 2 cartons jaunes qui auraient pu jouer en notre défaveur :/
On peut redresser la tête et avoir “un peu plus” de certitudes pour la réception du 1er. La charnière est à renouveler.
Je l’ai trouvé bien la charnière moi… !
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pastabal40VisiteurCe match est trés satisfaisant si l’on prend en compte les conditions. Le rugby se construit sur des bases incontournables, la conquête, la défense, l’envie et l’agressivité, le jeuxau pied d’occupation ou de pression, se sont des préalables et sur ces critères les montois ont été présents. J’ai bien aimé l’animation et même les prises de risques qui n’ont jamais aussi bien portées leur nom, c’était compliqué hier pour taquiner la beuchigue et j’ai vraiment apprécié la charnière Coly et Talès. Je suis très heureux pour ces 2 joueurs qui ont besoin de temps de jeu pour l’un et de retrouver la confiance pour l’autre. Dans ces conditions de jeux, ils ont sorti une très belle prestation. Quand Rémy joue comme ça, il est incontournable et si Coly continue sur cette voie, il va le devenir.
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pastabal40VisiteurAhhhh c’est bon ça ! C’est très bon même, bravo Keith ! J’adore et puis c’est tellement vrai !
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pastabal40VisiteurIl lui en reste 2 quand même !😉
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pastabal40VisiteurLa semaine de tous les dangers
La digestion du Far breton allait s’avérer difficile, la crise qui couvait allait éclater au grand jour quand, dans les colonnes de SO David Darricarère décidait de s’exprimer sur les difficultés relationnelles au sein du staff. Crisis What Crisis, que chantait Supertramp, est assurément le titre préféré de JR CAZEAU, titre qu’il décidait d’interpréter dans une version toute personnelle au micro de PAB sur FBG laissant entendre que cet épisode était derrière nous et que tout allait rentrer dans l’ordre.
C’est dans ce climat fait d’incertitudes que le Stade se déplaçait au pays de cigales et du pastis pour un match d’ores et déjà primordial pour l’avenir du club dans la 2ème division professionnelle. Les Calissons, mieux classés, mais déjà 2 fois défaits à domicile ne sont pas non plus dans les meilleures dispositions mais étaient venus s’imposer à Boniface pour le match inaugural de la saison et ce souvenir, encore frais, devait tarauder, trifouiller, torturer les cerveaux du squad montois à l’heure du coup d’envoi.
Dès l’entame les provençaux investissent le camp montois et à la 4ème Garrault est pris par la patrouille offrant une pénalité en bonne position pour le buteur local, Aix choisi la touche et Popol relève cet excès de confiance à la limite de l’affront pour nos couleurs, sur le regroupement qui suit c’est Muzzio, qui se fait exclure pour 10 mn. Le capitaine choisi d’une manière assez incompréhensible à nouveau la touche. Les grognards boueux landais ne lâchent rien et sortent vainqueurs de ce premier bras de fer imposé par la phalange noire. Le match est lancé sur de bonnes bases et les 2 équipes s’expriment au mieux, vu les conditions atmosphériques et l’état du terrain. À la 14ème Léo COLY, buteur ce soir, converti une pénalité, 0 à 3 pour le Stade à 14 et contre le cours du jeu il faut bien le dire et l’impression « qu’ils y sont, les plus très blancs » pour l’occasion. 14ème Anèta veut punir Talès, l’arbitre puni Anèta et 14 partout, non pas le score, le nombre de joueurs sur le terrain. On joue la 16ème minute, au sortir d’une phase un peu confuse, Talès intercepte et file sous les poteaux, 0 à 10. Je repense à JR et je me dis qu’a-t-il donc fait ou dit pour que le staff fasse des agneaux d’hier les lions d’aujourd’hui ? Olla t’emballe pas pépère, on ne joue que la 16ème minute, me souffle alors une petite voie (celle de la raison ?). 20ème Damiani se fait exploser le pif pourtant situé à près de 2 mètres du sol et a cédé sa place à Thibault Rey. Les débats s’équilibrent et le match est plaisant malgré les conditions, les velléités landaises trouvant un écho chez les provençaux, c’est la 32ème, belle relance de Aix, Zambelli met le cannes et décale Burotu pour un essai en coin non transformé 5 à 10. Une pénalité de chaque côté portera le score au chocolat chaud (oui les agrumes avec ce temps c’est pas top) à 8 à 13. Sourires chez Alex et un Popol revigoré … pas serein… mais revigoré !
C’est reparti ! Le Stade Montois prend les choses en main, des passes, du jeu, des ballons qui ne tombent pas et vite libérés, oui vraiment, ils sont dans le match et le doute étreint maintenant les joueurs de Provence. 4 minutes à peine se sont écoulées quand Cappiello navigue, et libère Naituvi qui s’évade plein axe pour un essai entre les pagelles, Coly ne tremble pas et 8 à 20 à la 45ème. La salade landaise que l’on vient de me servir, c’est du Bocuse et le pichet de pinard a tout d’un premier grand cru classé, mais la petite voix dans ma tête… vous savez celle de la raison, me rappelle qu’il reste 35 minutes. Décidément ce début de 2ème période est clairement à l’avantage des Landais décomplexés présents au RV de la conquête, de l’agressivité et très justes dans la conduite du jeu. Les staffs font tourner, au jeu des remplacements les Aixois semblent retrouver de l’allant et font le forcing, comme en début de rencontre ils monopolisent la gonfle, les montois font le dos rond et défendent la ligne comme des chiens enragés, on joue la 68ème et REY se met à la faute, l’arbitre rit jaune et Thibault quitte ses partenaires pour 10 mn, la séquence est interminable, c’est Verdun, les lignes adverses tentent une offensive pour percer notre ligne de défense, nos poilus se sacrifient mais cèdent, Delage en bout de ligne ramène les siens à 5 points après la transformation de Darbo en coin. On joue la 72ème et le score est 15 à 20. Le pichet de pinard est en fait un pichet de pinard. Les locaux insistent, les montois résistent et sur l’ultime mêlée bien négociée par les landais, Ormaechéa rentré à la place de Coly libère le camp jaune et noir. 15 à 20 score final. Je reprends un verre de grand cru classé !Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
pastabal40VisiteurMola est intelligent, il a su s’entourer, quant à Urios c’est peut être le seul vrai coach, dans l’acception du terme, il prend un groupe quel que soit son jeu et en tire le meilleur, il ne leur apprend pas le rugby, il leur dit que leur rugby est le meilleur et mercs le suivent. Il qualifie Aurillac pour les phases finales du top 14, fait de Castres un champion inatendu et de Bègles une équipe qui joue un rugby de rêve et qui gagne. Avec les lui les joueurs sont plus forts, plus impliqués, c’est le meilleur, il aime et connaît les hommes.
Réfléchir c'est difficile, c'est pourquoi la plupart des gens jugent. Carl Jung
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