Stade Montois vs Clermont, la présentation…

« A jouer sans péril, on ne peut prétendre à la gloire. »

By Gilou… bien aidé par une réplique d’une célèbre pièce de théâtre (que vous reconnaîtrez) mais aussi par une certaine équipe de rugby du sud ouest de la France vêtue de jaune et de noir, après un voyage déplaisant au possible dans le Rhône-Alpes. Non, je ne parle pas ici du SC Albi (qui n’a pas encore fait le voyage chez le LOU à l’étage inférieur) mais bien de notre club de cœur, promu dans ce que les spécialistes de ce jeu considèrent comme le « meilleur championnat au monde ».

Après trois rencontres encourageantes voire même convaincantes, nos protégés ont lourdement chuté à Grenoble, l’autre promu, dans un match où les joueurs ont abdiqué avant tout mentalement, encore faut il qu’ils aient vraiment lutté.

La prochaine rencontre constitue le second choc à Boni et s’annonce d’autant plus difficile que l’ASM fait partie du « tryptique » des géants de ce championnat (avec le ST et Toulon). Les clermontois ont été auteurs dimanche dernier (bien aidés par les « colombiens » du 92) d’une partie d’une grande qualité (il faut savoir dire quand on a affaire à de beaux matchs aussi..) tant au niveau du jeu que dans l’engagement physique. Avec une infirmerie bien remplie, la fatigue physique et la décompression se feront-elles ressentir chez les jaunes et bleus?

Côté montois, la réponse devra être avant tout mentale et cette réponse-là mettra automatiquement et sans aucun doute nos qualités en valeur (et il y en a !). « Mont de Marsan n’a pas que du cœur », telle est la phrase de Mr Azéma, entraîneur clermontois. Oublions notre infirmerie, oublions notre classement, oublions les journées précédentes, mais n’oublions certainement pas notre jeu.

Je ne finirai pas cette présentation sans un « come back » pluvieux, mais heureux, de la dernière venue à GB de ses mêmes jaunards. C’était un certain 29 novembre 2008, journée pendant laquelle la plus méritoire (à défaut d’être belle) des victoires de cette saison en Top 14 est survenue, fort d’une solidarité à toute épreuve.

A l’image de la tragédie (en terme littéraire) que constitue la pièce du Cid, aura-t-on droit à une nouvelle tragédie sportive ou enfin à une « happy end » samedi soir ? Autant de réponses à  toutes ces questions aux alentours de 20h30.
En attendant, soyons, nous supporters, à la hauteur de ce «meilleur championnat du monde». 

Gilou